Une matinée de 1975, Rose C. fit l'expérience d'un phénomène curieux, très probablement celui du voyage astral : " J'eus l'impression que quelque chose m'empoignait la nuque ... Au même moment, je sentis une paralysie progressive s'emparer de mon corps ... je me retrouvai debout à l'air libre. " Instantanément, elle aperçut face à elle la statue du Grand Sphinx : " Elle paraissait intacte et luisait doucement car elle semblait avoir été passée au vernis rouge ... d'un rouge brun ...Bien plus loin et de part et d'autre du Géant de pierre, je vis deux grandes pyramides, brillantes elles aussi ! Elles paraissaient couvertes de neige argentée. " Nous reconnaissons là évidemment les célèbres monuments du site de Giseh, à ceci près qu'ils apparurent au regard de Rose tels qu'ils étaient il y a quelques milliers d'années. On peut noter que les détails livrés ici correspondent à deux particularités que les égyptologues officiels veulent bien admettre.
Sur la couleur rouge du Sphinx, Jean-Philippe LAUER, égyptologue mondialement connu notamment pour ses travaux sur le site de Saqarrah, nous donne dans son ouvrage " Le Mystère des Pyramides " ( Presses de la Cité - 1989 ) cette information peu connue du public : " Il est incontestable que le visage du Sphinx porte des traces de peinture ocre rouge. "
Sur l'éclat des pyramides, il faut savoir que ce que nous voyons aujourd'hui constitue seulement son infrastructure, composée de pierres de taille de couleur jaune. Les faces des trois pyramides, jusqu'à une époque relativement récente, étaient revêtues d'un beau calcaire blanc poli qui ne fut enlevé qu'au XIVème siècle pour servir à la décoration des mosquées du Caire. Ce revêtement était agencé de façon à présenter chaque face comme une surface lisse et brillante ( extrait de l'ouvrage " Edgar CAYCE, la Grande Pyramide et l'Atlantide ", W. FIX et D.K. de BIZEMONT, Editions du Rocher ). Tous les commentateurs arabes, jusqu'au XIVème siècle, ont décrit le scintillement du parement de la Grande Pyramide sous le soleil d'Egypte ( extrait de l'ouvrage " Le Mystère du Grand Sphinx ", Graham HANCOCK et Robert BAUVAL , Editions Du Rocher ).
Rose C. fit ensuite la rencontre d'un étrange personnage à l'apparence plutôt sévère. On apprendra un peu plus tard qu'il s'appelait BELMO, surnommé MERI-MEROAN autrement dit , sans une certaine pointe d'orgueil, le SUPRÊME, le VALEUREUX ! Le contraste entre ces deux personnages est, c'est le moins qu'on puisse dire, plutôt saisissant. Entre la gouaille bien méditerranéenne de Rose et l'attitude sévère et lugubre de BELMO, les lecteurs, qui auront la chance de se procurer ce livre presque introuvable, ne manqueront pas de sourire et d'apprécier l'humour de certaines répliques : " Il doit rire chaque fois qu'il lui tombe un oeil, pensais-je. Et apparemment comme il avait ses deux yeux ..."
Après s'être enfoncés dans le sol, de façon très mystérieuse à l'intérieur d'un cylindre de verre, nos deux comparses se retrouvérent dans une salle taillée dans le granit. BELMO, qui avait tout l'air de se présenter comme le gardien de ces lieux, fera alors passer à son invitée une série d'épreuves pour le moins iconoclastes. Ainsi, afin sans doute de vérifier sa moralité et son humanité, Rose devait citer trois personnages connus qu'elle aurait aimé rencontrer. Aprés avoir apparemment rempli ces conditions de façon satisfaisante, Rose eut le privilège de découvrir une pièce relevant de la féerie. "Partout où se posait mon regard, il y avait de l'or. Les murs, les sols et d'immenses cubes dorés servaient de présentoirs à des objets bizarres qui paraissaient en or eux aussi ! " Ces objets furent laissés par quelques sages Atlantes pour servir de témoignage aux générations futures et devront être découverts au moment opportun. En voici quelques-uns :
" Le Grand-Oeuvre " : capable de transmuter n'importe quel matériau en or pur et que nous pourrions comparer à la légendaire pierre philosophale.
" Le Grand Séparateur " : un élixir de longue vie qui arrêterait le vieillissement.
" Le Grand Orgue " : une machine faite de tuyaux enchevêtrés et tordus servant à faire tomber la pluie. La machine à orgone de Willem REICH présentait, paraît-il,ces mêmes caractéristiques. La chanson " Cloudbusting " de l'artiste Kate BUSH relate cette histoire et rend un hommage tout-à-fait explicite à celui qui fut victime des persécutions des autorités américaines. W. REICH, qui rappelons-le était d'abord psychanaliste, fut poursuivi par les instances médicales américaines pour exercice illégal de la mèdecine et refus de comparution devant le tribunal. La revue Facteur X, dans son numéro 29, nous apprend qu'il fut condamné en 1956 à deux ans de prison et à une amende de 10 000 dollars. Incarcéré dans la prison de Lewisburg, il mourut d'une embolie le 3 novembre 1957... Dans un jugement tout-à-fait inhabituel, l'Etat du Maine ordonna la destruction par le feu de ses écrits. Nouvel autodafé, trente ans seulement après celui perpétré par les nazis.
" Le Grand Sens " : Rose se mit en face de cette machine et sur l'écran apparut son image entourée d'une "auréole colorée, brillante, faite de ce qui semblait être des étincelles bleues et vertes. " Pour les habitués de l'insolite, il ne peut s'agir que d'une description de l'aura. On peut d'ailleurs se demander si une telle machine n'existe pas déjà actuellement, voire même depuis quelques décennies avec la mise en évidence de l'effet KIRLIAN.
" Le Grand Stimulateur " : un appareil destiné à retrouver la connaissance perdue. S'agit-il des apprentissages vécus lors des précédentes incarnations ?
" Le Grand Révélateur " : " pour connaître les images du passé, ou de ce que nous croyons être le passé et qui, en fait, ne serait rien d'autre qu'un éternel présent ". Cette phrase de BELMO est très intéressante car elle remet en cause la conception classique que nous nous faisons du temps, avec un passé, un présent et un futur. De nombreux auteurs ont travaillé cette question et le mieux serait de vous inciter à consulter le site Infomystère et son dossier sur l'ésotérisme. Voici quelques passages significatifs :
" Ce que vous appelez temps est en fait un mouvement de la conscience (qui n'est elle qu'un éternel présent). Le passé et le futur n'existent pas. Tout est présent." (Un, Richard Bach)
" Le temps est circulaire. Seul le temps présent existe. " (Messages de notre famille, Kryeon)
" Il n'y a ni passé, ni présent, ni futur. Cette notion du temps n'appartient qu'à ceux qui existent dans la réalité tridimensionnelle...Chacun a une part de lui (son moi supérieur) qui n'est pas emprisonnée dans la réalité physique et cette partie a conscience de cet Eternel présent. (Le livre de Seth, Jane Roberts)
BELMO proposa ensuite à Rose de passer une nouvelle série d'épreuves telles que :
" La Passe de la Grande Confusion " : un lieu où l'on ne pèse plus rien, où l'on peut même marcher sur les murs et au plafond...
" La Barque de la Connaissance " : cette épreuve devait consister à passer trois jours complets dans une barque en agate. Celle-ci n'est pas sans rappeler une lecture que fit le voyant Edgar CAYCE à propos de l'initiation que passa Jésus dans la Grande Pyramide. Si l'on se référe à ses propos, le tombeau de la Grande Pyramide, dans lequel devait se trouver l'initié, était scellé, pour la durée de l'initiation , c'est-à-dire trois jours et trois nuits. La Chambre du Roi était donc appelée la Salle des Initiés, le laboratoire secret où s'opérait la chimie des âmes et des corps qui traversaient les épreuves de l'initiation. Cayce ajouta même que le Christ fut seul capable de briser ce tombeau scellé (auquel, d'ailleurs, on peut constater de visu qu'il y manque un morceau). Quand on interrogea Cayce sur la signification du sarcophage vide, il répondit " qu'il n'y aura plus de mort. Comprenez bien : la signification de la mort deviendra claire et évidente."
" La Grande Porte " : celle-ci ne pouvait être franchie qu'au terme des épreuves précédentes. C'est sans doute elle qui, on l'apprendra un peu plus loin dans le livre, mène à la Salle de la Grande Tradition, dont on ne saura rien, suite au refus de Rose de passer l'épreuve de la Barque.
Ces lieux font donc penser aux mystères de l'Initiation déjà évoqués par Edgar CAYCE et H.P. BLAVATSKY ( voir le dossier A propos des pyramides, lettre ouverte au Dr Vladimir AVINSKY ). Pour résumer la finalité de ces épreuves, celui, qui parvenait à les franchir, devenait dès lors un Initié, capable par exemple, à l'instar du Chaman, d'accéder à d'autres dimensions.
On est frappé par la similitude de cette description avec celle des auteurs ésotéristes ( voir morceaux choisis ) qui avaient évoqué bien avant le livre de Rose C. ce rituel d'épreuves initiatiques. Certains lecteurs, et c'est légitime, pourraient porter quelques soupçons quant à sa sincérité. Pour notre part, après avoir lu son ouvrage, nous avons l'intime conviction d'avoir découvert une personnalité entière, naturelle et authentique, qui n'aurait pas pu inventer tout cela, notamment certains concepts extrêmement complexes comme celui du temps.
Dans le numéro 13 de la revue "Dossier Brûlants" consacré à l'Egypte mystérieuse, nous lisons que " les pyramides servaient de temple d'initiation où le candidat venait subir une alchimie intérieure radicale : l'initiation majeure. La Pyramide de Khéops (Chéops ou Khufu) comporte un "sarcophage" où l'initié passait trois pleins, les trois jours précédant la nouvelle-lune. Il passait cette épreuve afin d'échapper aux illusions de l'ego, de la personnalité intérieure. Le candidat sortait de son corps physique et rencontrait les divinités et habitants trompeurs du monde Astral. Il faisait ainsi l'expérience de la mort physique, ceci à l'exception près que la corde d'argent (lien énergitique) n'était pas rompue comme cela se passe lors de la mort véritable. Il y rencontrait également son guide intérieur devant l'accompagner tout au long de son existence. Son voyage astral était protégé par des initiés de haut rang l'accompagnant tout au long de ce voyage initiatique.
S'il réussissait ce passage, il était ensuite conduit dans une autre salle d'initiation qui n'a pas encore été découverte. Cette salle, de dimension assez modeste, comporte en son centre un autel rectangulaire sur lequel était allongé le corps du candidat à l'initiation. Il y restait trois heures, soumis à des ondes susceptibles d'éveiller les plus hauts états de conscience. L'âme du candidat pénétrait alors dans le plan mental, celui des idées, et, avec l'aide d'initiés, découvrait comment les formes pensées se formaient. Il apprenait également comment les créer et les diriger. Sur ce plan de la pensée, il rencontrait des maîtres de sagesse travaillant sur ces courants de pensée afin d'influencer certains êtres incarnés sur Terre. Protégé dans son "voyage" mental, il pouvait ainsi percevoir tous ces courants de pensée sillonnant le plan mental et comprenait ainsi l'origine des croyances et des philosophies ayant cours sur terre. Ce plan mental est sans cesse alimenté par les pensées des hommes incarnés, s'agrégeant selon la loi des affinités. Nous y rencontrons de véritables "fleuves" constitués de pensées de même nature. Ainsi, chaque religion constitue un immense courant alimenté par les rites et prières qui lui appartiennent. Le candidat peut voir ces formes pensées "s'élevant" de la terre et venant grossir ces immenses courants mentaux. Un tel voyage laissait une empreinte indélébile sur le candidat capable de comprendre désormais comment fonctionne le principe de la prière et de l'invocation."
Il nous faut encore citer un autre lieu : " la Bibliothèque des Sages " qui ressemble fort à la Salle des Archives ( The Hall of Records ) décrite encore une fois par Edgar CAYCE ( voir Morceaux choisis ) et qui est censée contenir l'histoire de toutes les Nations de la Terre telles que Mu ( ou la Lémurie ) et l'Atlantide avant leur anéantissement. Elle contiendrait en outre certaines prophéties concernant notre avenir. BELMO en profitera pour faire allusion aux livres sacrés de THOT ( le Dieu Scribe égyptien que l'auteur Drunvalo MELCHIZEDEK citera abondamment dans son livre " La Fleur de Vie - Editions ARIANE ) ainsi qu'à l'étoile SIRIUS. Rose C. pensait au roi perse mais se fit rectifier (ou plutôt remonter les bretelles ) par Belmo qui voulait en fait parler de l'étoile.