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Enfin M.H. nous apprend aussi qu'il existe en français un autre livre de Charles Fort: Lo ! le nouveau livre des damnés, publié chez Belfond, 1981: (Voici sa couverture :)
Mais voici aussi une illustration significative publiée par la revue planète n° 29 de Juillet-Aout 1966:
Pour vous en donner une courte idée, voici un passage du chapitre 7, du livre en question dont nous ne pouvons que vous recommander la lecture en entier en raison de son caractère unique en son genre: ( Les parenthèses en vert renvoient aux ouvrages de références consultés par Charles Fort) "
GRENOUILLES ET POISSONS, TORTUES, LÉZARDS
ET
ESCARGOTS
UNE SUPERMER DES SARGASSES
LA GRANDE ÎLE DE
GENESISTRINE
Pour préserver le système, on souligne généralement que
crapauds et grenouilles (par exemple) ne sont jamais tombés du ciel,
mais "se trouvaient au sol en premier lieu
", ou bien"qu'un
tourbillon les ayant soulevés quelque part, les a lâchés
ailleurs". S'il se trouve en Europe un lieu où les
batraciens abondent tout spécialement, l'explication scientifique s'arrangera
pour que toutes les grenouilles, tombées du ciel sur le continent européen
proviennent en droite ligne de ce grand centre grenouiller.
Au départ,
j'aimerais souligner une étrange anomalie que je suis à ma connaissance, le tout
premier à percevoir, soit parce que je suis encore un primitf, soit parce que je
suis intelligent ou peut-être mal ajusté il n'y a jamais eu un seul
rapport décrivant une chute de têtards.
Un observateur (Leisure Hours 3, 779) affirme
que les crapauds ou grenouilles prétendument tombés du ciel ont dû tomber des
arbres. Mais un nombre effarant de petits crapauds âgés de un à deux mois ont
été vus tombant d'un grand nuage épais en Août 1804, près de Toulouse
(Lettre du professeur Pontus
à M. Arago. Comptes rendus, 3-54. Notes and Queries, 8-6-104 et
8-6-190.)
« Se trouvaient-ils au sol en premier
lieu ? » Et les petites grenouilles du plein cœur londonien, le 30 juillet
1838, après un orage violent ?(Notes and
Queries, 8-7-437) . Et les crapauds découverts en plein
désert après une longue averse ( Notes and
Queries, 8-8-493 ) ?
Je ne nie pas positivement, notez-le bien, l'explication conventionnelle de la
"montée et de la descente"
. Je crois au contraire que de tels épisodes se sont produits. Il y a dans le
London Times du 4 juillet 1883, le récit d'une averse de brindilles, de
feuilles et de petits crapauds, au terme d'un orage sur les versants de
l'Apennin. Semblables déchets me paraissent typiquement associés à une trombe.
Tandis que les autres cas me paraissent associés, dirai-je à une migration
?
Encore et toujours dans ces annales des damnés
surgit la donnée de la ségrégation. C'est qu'une trombe est généralement conçue
comme un état de chaos ou de semi-chaos."Un
petit étang qui se trouvait sur le passage du nuage s'est trouvé vidé de son
contenu par une succion puissante, l'eau transportée au-dessus des champs
avoisinants avec une grande quantité de vase molle qui fut éparpillée au sol sur
cent cinquante hectares." Telles sont les circonstances
d'un véritable tourbillon. Mais l'imagination exclusionniste refuse de
considérer la boue, les débris de fond d'étang ou les nénuphars, elle se
concentre sur les tourbillons récolteurs de grenouilles.
J'ai bien peur qu'il
faille livrer à notre civilisation des mondes nouveaux, où les grenouilles
blanches auront le droit de vivre. En bien des occasions, des choses inconnues
nous sont tombées de quelque part. Mais prenez-y garde : si des êtres vivants
sont tombés sur terre (malgré tout ce que nous
savons sur la vitesse d'accélération des corps en chute) et
se sont propagés, alors l'exotique se fait indigène, et des lieux les plus
bizarres, nous devons attendre le familier. Si des grêles de grenouilles sont
venues ici d'ailleurs, tous les êtres vivants sur terre ont pu venir
ancestralement d'ailleurs.
Après l'un des pires ouragans dans
toute l'histoire de l'Irlande, on a trouvé des poissons à "plus de quinze mètres
du bord d'un lac" (Annals and Mag.of Nat. His.,
1-3-185.) La plus célèbre chute de poissons survint à
Mountain Ash, dans la vallée d'Abedare, Glamorganshire, le 11 février 1859
(Zoologist
2-677-1859-6493.) Elle se localisait dans la
propriété d'un Mr Nixon. Le docteur Gray, du British Museum, se hérissant
d'exclusionnisme, conclut à une farce. "L'un des
employés de Mr Nixon a dû jeter un seau sur un de ses camarades, sans se douter
qu'il contenait quelques poissons". Mais un correspondant
relevant cette version, déclarait avoir obtenu la même espèce de poisson à des
distances considérables de ce"seau
espiègle" . En fait, les poissons eux-mêmes, si l'on en
juge par d'autres témoignages, étaient tombés par seaux (Annual Register,1859,14). Certains d'entre
eux, encore vivants furent envoyés au jardin zoologique deRegent's Park, où on les identifia à des
vairons et à des épinoches.
Quoi qu'il en
soit, l'hypothèse d'une trombe est mise en échec
sérieux par deux détails. Le premier est que la chute, loin de
présenter la dispersion voulue, eut lieu sur une bande étroite de quatre-vingt
mètres de long sur douze de large. La seconde, incroyable, mais sur laquelle les
témoignages affluent est que dix minutes après la première chute, une seconde se
produisit au même endroit ! Même si une trombe pouvait rester axialement sur
place, elle se déverserait toujours tangentiellement. Un autre témoin précise
que les poissons avaient jusqu'à huit centimètres de long (Lettre de Mr Aaron Roberts, curé de St.-Peters, Carmathon. Cf.
London Times, 2 mars 1859.). Certaines personnes, croyant
avoir affaire à des poissons de mer, les placèrent dans l'eau salée, où ils
trouvèrent une mort instantanée. D'autres poissons, placés dans de l'eau
fraîche, s'y comportèrent à merveille. Autre version : Les toits de certaines
maisons en étaient recouverts (Lettre du
vicaire Griffith. London Times, 10 mars 1859.). L'évidence
d'une chute de poissons est concluante. Il s'agissait de "gastérosteus leirus " (Rapport de 1'Association Britannique, 1859,
158.).
Gasterosteus est le beau nom de
l'épinoche.
D'où le sens de totale perdition communiqué
par cette explication : quelqu'un a arrosé l'un de ses amis avec un seau d'eau
douce dans lequel nageaient des milliers de poissons de huit centimètres de
long, dont certains recouvrirent le toit des maisons et d'autres restèrent en
l'air dix minutes durant. Je préfère encore ma version, plus contrastée le
fond d'un étang supergéographique a brusquement cédé.
Ce qui est extraordinaire, c'est que ces animaux
vivants tombent sans se blesser. On a parlé d'herbe tendre, mais
Sir James Emerson Tennant, dans son
Histoire de Ceylan parle de
poissons tombés intacts sur du gravier. Dans cette région d'inertie que
nous pouvons concevoir, dans cette zone qui est à la gravitation terrestre ce
que la zone neutre d'un animal est à l'attraction magnétique, j'accepte
volontiers qu'il y ait des pièces d'eau, des espaces creux, des fonds d'étangs,
non entourés de terre, de vastes gouttes d'eau qui flottent dans l'espace, des
déluges d'eau et des chutes de poissons. Mais aussi des zones où les poissons
sèchent et pourrissent, avant de retomber par l'effet d'une dislocation
atmosphérique.
A Rajkote, aux Indes, le 25 juillet 1850, " le sol était recouvert de poissons ", dont
certains furent retrouvés sur le sommet de meules de foin (All the year roud 8-255 ) . une
autre chute à Calcutta le 20 septembre 1839, un témoin déclare
"Le fait le plus extravagant fut que les
poissons ne tombèrent pas pêle-mêle, mais en droite ligne, sur moins d'une
coudée de largeur" (Living age 52-186). Toujours aux Indes, à
Feridpoor, le 19 février 1830, " certains
poissons étaient tout frais, d'autres mutilés et en pleine putréfaction "
(American Journal of
Science). Rappelons que, dans les montagnes de l'Inde, le
climat est très loin d'être torride et ne constitue pas une explication valable.
Rappelons aussi, pour les tenants de la ségrégation en trombe, que les objets lourds sont toujours séparés,
dans un tourbillon, des objets
légers : certains de ces poissons pesaient deux fois moins que
les autres...
Nous n'allons pas évidemment vous transcrire tous les détails de ce chapitre deux fois plus long, pour ne pas évidemment nous attirer les foudres de l'Editeur français de ce livre.
Bien qu'il nous faille encore rechercher des détails de cette affaire de poissons venus d'on ne sait où, il nous appartient maintenant déjà de nous interroger au sujet de "certaines portes" qui pourraient s'ouvrir inopinément dans notre univers immédiat. Les cinéastes, faute de mieux savoir ce que c'est, ne nous font-ils pas rêver parfois en parlant de "La porte des étoiles" ? Nous avons effleuré cette notion d'univers paralléles (qui pourrait être une explication plus logique aux cas évoqués ci-dessus par Charles Fort ) dans notre article placé directement à :
Echos de Forum
Mais pour clore pour l'instant, ce propos, voici une partie de la missive que nous avons reçue récemment de l'ami Joël Baran et concernant un texte qu'il a envoyé au forum du site: On nous cache tout :
From: Joel Baran
Dans le site Casar ( http://perso.wanadoo.fr/casar/ ) , l'auteur Francis Gatti aborde dans le chapitre 8 de son ouvrage la question du télétransport d'objets. On notera dans ce genre de phénomènes qu'il y a plus souvent apparition subite que chute provenant du Village dans les nuages.
Un autre indice que l'auteur met en évidence et qui pourrait peut-être constituer une éventuelle piste de recherches : le fait que les pluies d'objets, d'êtres ou de matières diverses apparaissent dans des zones ayant une forme géométrique. Se pourrait-il que cette caractéristique puisse correspondre à l'ouverture d'une sorte de " portail dimensionnel " ? Je ne peux m'empêcher d'évoquer un épisode de la série mythique " The Twilight Zone " où une petite fille s'était égarée dans une autre dimension suite à l'ouverture inopinée dans le mur d'une fenêtre en forme de parallélogramme. Un épisode réellement étonnant qui reviendra peut-être à la mémoire des trentenaires et plus qui ne loupaient pas un épisode de l'émission "Temps X" au début des années 80.
Francis gatti suspecte certains facteurs psychiques dans le déclenchement de ces phénomènes, comme dans l'affaire J.C. Pantel, mais en supposant que ce soit bien le cas, cela n'explique toujours pas la provenance et le caractère sélectif des êtres ou matières concernés. Une création ou plutôt une matérialisation du psychisme d'un être quelconque ? Pour les objets ou les matières, pourquoi pas ? Mais les êtres vivants comme les poissons ou les batraciens ?
Mais voici quelques extraits du chapitre : ( ... )
Il semble que la télékinèse type poltergeist soit parfois responsable de déplacements à grande distance. Ce qui viendrait confirmer la phase II du transfert de masse qui semble se situer hors de l'espace. Ce dossier est assez mince, il faut le reconnaître, mais ce n'est pas une raison pour le minimiser. Tout d'abord, les apparitions inexpliquées d'objets pourraient être beaucoup plus fréquentes qu'on le pense mais notre logique nous interdit de les admettre étant donné qu'au départ notre première explication est de supposer que ces objets ont été déplacés par des forces conventionnelles.
Prenons par exemple l'incroyable quantité d'objets censés être tombés du ciel dont parle Charles Fort. Parmi ceux-ci beaucoup d'objets manufacturés.
La première réaction c'est de dire qu'une gigantesque tempête ou tornade a déplacé ces objets.
Cette explication est très discutable pour beaucoup de cas mais il ne viendrait à l'idée de personne de contredire quelque chose de logique par quelque chose d'illogique quand aucune preuve ne peut être apportée.
Il se pourrait bien que les travaux de Charles Fort soient beaucoup plus utiles a la science qu'on ne le pense à première vue.
Les pierres sculptées qui tombent du ciel, les pluies de viande, les objets de grande dimensions qu'on retrouve souvent après un orage ou une tornade pourraient provenir de transferts de masse naturels de type psychique.
-Extrait du Daily Mirror du 10/12/1968:
Ramsgate (Kent) Angleterre: Une quarantaine de pièces de cinquante pennies tombent d'on ne sait où par petites chutes qui ont duré une quinzaine de minutes. Les témoins sont formels :
On ne les voyait pas tomber, on les remarquait uniquement lorsqu'elles tintaient sur la chaussée
.Extrait du San-Francisco Chronicle
03/03/1929 Ville de Newton (New Jersey)
Une pluie de chevrotines envahissait par intermittence un bureau. Ce fut selon les témoins le plus grand mystère dans toute l'histoire de la ville.
On ne releva aucune trace de la manière dont les projectiles avaient pu s'introduire dans la pièce.Un cas identique est cité en 1876 avec des plombs de chasse qui se manifestèrent en plein jour; ceci pendant plusieurs heures. Cependant, lorsqu'on voulait les ramasser on ne retrouvait pas l'énorme quantité tombée au sol ; il n'en restait jamais plus d'une demi-douzaine. Le reste ayant disparu comme par enchantement..
-Extrait de l'ouvrage 032/339: 1921, Pondichery dans un Ashram
Pluie de morceaux de briques à l'intérieur de diverses pièces. On ne trouvait pas la cause.
Elles continuèrent de pleuvoir dans la cuisine et la cage d'escalier. Les hôtes se rendirent compte que les briques ne devenaient visibles qu'à la hauteur du toit, comme si elles ne prenaient leur existence qu'à ce niveau.
Quarante ans plus tôt le même phénomène avait eu lieu dans une classe de madras. Il avait duré cinq jours en présence de trente enquêteurs qui ne trouvèrent pas la cause.
Il est à noter ici que la réapparition du phénomène au même endroit est une constante qui se retrouve pour beaucoup de cas ovni.
Si les chutes d'objets extérieures aux habitations peuvent être attribuées à des tornades. Il est difficile d'admettre que le phénomène dure plusieurs dizaines d'années avec réapparition de temps à autre au même endroit des mêmes objets comme ce fut par exemple le cas à Bijori en Inde où des perles multicolores tombent régulièrement du ciel. D'autres endroits de par le monde sont envahis par des perles (en Italie par exemple)
Les pluies d’objets (ou matières diverses) sont souvent localisées dans une zone ayant une forme géométrique.Si la matérialisation n'était pas prise en compte ces faits constitueraient une énigme encore plus grande que ce qu'elle est déjà.
(...) Fin de l'extrait.
Je précise que le chapitre 8 se termine par des cas d'apparitions de personnes qui sont tout aussi surprenants.
Article mis en page le 03/01/03 et revu le 6 /03/03 .