Le monument fait environ
183 mètres de large, et 27 mètres de haut. Sa datation a révélé qu’il remontait à au moins
8000 ans av. jc. La plus vieille pyramide d’Egypte, à Saqqara , a été construite plus de 5000 ans après.
La structure de
Yonaguni, une petite ile au sud-ouest d’
Okinawa, fut tout d’abord découverte, par
22 mètres de fond, par des plongeurs il y a 10 ans. Les populations de la zone pensaient que c’était une construction naturelle.
Le professeur
Masaki Kimura, un géologue de l’université Ryukyu à Okinawa, qui fut le premier scientifique à étudier le site, a conclu que la mystérieuse structure de 5 étages avait été bâtie de la main de l’homme.
"Cet objet n’a pas été façonné par la nature. Si cela avait été le cas, on pourrait s’attendre à trouver des débris dus à l’érosion autour du site, mais il n’y a pas de fragments de roche ici " a-t-il indiqué.
"La découverte de ce qui apparaît être une route entourant la construction est une autre preuve de la nature artificielle du bâtiment"a ajouté le professeur Kimura.
Robert Schoch, professeur de géologie à la Boston university, a effectué des plongées sur le site en mai 1998.
"Cela ressemble essentiellement à des séries d’énormes marches, toutes d’une hauteur d’environ un mètre. C’est une paroi de falaise ressemblant à une face de pyramide à degrés.C’est une structure très intéressante." , déclara-t-il.
"Il est possible que l’érosion hydraulique, combinée avec un processus de fracture et d’éboulement de la roche ait pu créer une telle structure, mais je n’ai jamais rencontré de processus pouvant créer une construction aussi régulière que celle-là."
Une autre preuve de l’origine artificielle de ce monument fut apportée par la découverte dans les alentours d’ autres tertres sous-marins, plus petits. Comme la construction principale, ces mini-ziggourats sont des dalles agencées en gradins, qui mesurent environ 10 m de large et 2m de haut.
Kimura a affirmé qu’on ne savait pas encore qui avait bâti le monument et dans quel but.
"Ce bâtiment pourrait être la preuve de l’existence d’une culture inconnue jusqu’alors, puisqu’il n’y a aucun souvenir de gens assez intelligents pour avoir construit un tel monument il y a 10000 ans." a ajouté le géologue.
"Ces constructions n’ont pu être réalisées que par un peuple possédant un haut degré de technologie, et qui venait probablement du continent asiatique, d’où sont issues les plus anciennes civilisations. L’utilisation d’un outillage approprié a également dû être nécessaire pour bâtir un édifice aussi énorme".
Teruaki Ishii, professeur de Géologie à l’université de Tokyo, a affirmé que la ziggourat remonte à au moins 8000 Av. JC., au moment où les terres sur lesquelles elle a été construite ont été submergées, a la fin du dernier âge glaciaire.
"J’espère que ce site est artificiel, ce qui serait très intéressant. Mais pour le moment, il est trop tôt pour pouvoir l’affirmer. Je pense que même si la structure est artificielle, une partie de celle-ci doit avoir été construite de main d’homme." a-t-il déclaré.
Les premières traces d’une quelconque civilisation au Japon remontent à environ 9000 Av.JC. les hommes y étaient à cette époque des chasseurs-cueilleurs. Il n’y a rien dans les archives archéologiques qui permettent de penser à la présence à cette époque d’une culture assez avancée pour bâtir une structure telle qu’une ziggourat.
Les archéologues britanniques s’intéressent également à cette découverte, qui fera l’objet d’un documentaire sur Channel 4 cet été.
Et voici enfin la traduction du texte
" Lost Word of Okinawa", où il est aussi question du célèbre plongeur français
Jacques Mayol.
Le monde perdu d'Okinawa
par Kenny Ehman
Artificiel ou naturel ? Tel est le débat faisant rage au sujet de cette structure mystérieuse de pierres, trouvée au large du Japon. .
Kenny Ehman s'y rendit pour l'observer et découvrit une autre légende venant du plongeur autonome
Jacques Mayol, dont les conceptions sont particulières à ce sujet.
Yonaguni est la dernière île de l'
archipel d'Okinawa s'étendant au sud du Japon. Cette île apparaît comme un lieu de rassemblement en eaux profondes de grands bands de requins-marteau qui s'y rendent de Février à Mars. Mais récemment ,
Yonaguni est devenu le site archéologique sous-marin le plus important des environs , et se trouve lui-même au coeur du débat sur la civilisation humaine primitive .
Cela est dû à la découverte à quelques encablures de son littoral, d'une structure sous-marine de pierre mesurant 120m par 40m. En tant que phénoméne naturel, ceci est déjà spectaculaire, mais si cette structure a été érigée par des humains , comme beaucoup de scientifiques le croient, alors elle daterait d'à peu près
12 000 ans, quand la zone émergeait au-dessus des eaux, avant la fin de la dernière période glaciaire. Ce serait alors la plus vieille structure artificielle jamais, découverte dépassant l'age des pyramides d'Egypte de plusieurs milliers d'années et cela impliquerait éventuellement, l'existence d'une ancienne civilisation inconnue.
Un des plongeurs bien connu, qui a pu visiter le site en question, est
Jacques Mayol, le pionnier de la plongée en apnée, et qui fût celui qui inspira le réalisateur du film
"Le Grand Bleu", l'homme qui a une affinité incroyable avec des baleines et des dauphins . Il connaît aussi un grand nombre de sites archéologiques sous-marins.
Quand je me rendis à Yonaguni, Mayol était entrain de le visiter avec son ami
Kihachiro Aratake, le guide local de plongée sous-marine qui découvrit le monument, 13 années auparavant, avec des membres de son équipe
"homo delphinus". Pour vous joindre à l'équipe dit Mayol,
"vous devez avoir un souflle soutenu d'un plongeur expérimenté , et par-dessus tout, ne pas vous prendre au sérieux et garder le sourire".
Mais notre préoccupation était de nous procurer une tenue de plongée.
Avec deux membres de l'équipe
"Homo Delphinus" et un membre de du personnel d'
Aratakès pour ouvrir la voie , je commençai à me préparer mentalement pour aller de l'avant. Comme notre bateau voisinait l'emplacement, j'essayais d'imaginer ce à quoi pouvait ressembler le littoral, il y a près de 12 000 ans auparavant.
Quelques minutes plus tard, nous étions près à entrer dans l'eau. Les moteurs étaient coupés, et nous arrivâmes sur le site. Mon coeur battait la chamade, déjà avant l'heure. L'eau était incroyablement bleu, offrant au moins 45m de visibilité.
Nous entrâmes dans un petit tunnel au travers certains rochers à environ 20m de profondeur. Se dressant devant nous, sur l'autre côté, deux énormes monolithes s'étiraient, droit vers le haut, paraissant atteindre presque la surface. La clarté incroyable de l'eau rendait le décord presque irréel. Je touchais une des colonnes, découvrant ses aspérités comme si j'attendais qu'elle me donne une certaine sorte de réponse sur raison de sa présence en ce lieu.
Nous avons suivi le monument autour de sa face sud. De cette face, des marches montaient de sa base vers des terrasses selon des niveaux différents. cette disposition parut continuer ainsi jusqu'au au sommet. M'agrippant à une petite coupure dans le rocher, et scrutant vers le haut les forts courants qui circulaient autour de mon corps, j'essayais d'imaginer quelles significations possibles donner à toutes ces lignes mystérieuses et ces plateaux . Seules les silhouettes de nombreux poissons au-dessus de moi me rappelaient que j'étais sous l'eau.
Nous avons nagé quittant le monolithe en surplomblant certaines formations coralliennes et rocailleuses. En regardant derrière nous la taille du monolithe nous parut impressionnante . Les nombreuses terrasses et marches paraîssaient appartenir à un certain type de plan architectural, conçu dans un but sous-jacent. Je savais que je voyais là une découverte surprenante, mais dans le même temps, cela me remplissait de perplexité.
Aratake, qui ressemblait à un pirate du 18 ème siècle, avec sa chevelure tirée vers l'arrière en queue de cheval et une grosse barbe, est un "loup de mer " avec ses 30 années d'expérience de plongée sous-marine . Il découvrit accidentellement le monument alors qu'il recherchait de nouvelles zones de plongée à inscrire sur la carte de son entreprise
(la SWYDS: South-West Yonaguni Dive Shop). Il a enregistré de nombreux spots de plongées du site et en connaît les contours mieux que quiconque.
" J'ai entendu toutes sortes de théories de scientifiques," dit-il .
"Ce que je crois c'est qu'il sagit une certaine sorte de tombeau ancien."
Un aspect du monument qui a fait que certains archéologues doutent de son appartenance à une oeuvre humaine, réside dans plusieurs de ses grandes marches. Elles paraissent beaucoup trop hautes pour une personne.
Aratake, cependant, croit qu'elles n'étaient pas destinées à cette fin .
Il me montre un tombeau de style traditionnel d'un ancien cimetière d' Yonaguni.
"Vous voyez ces deux marches sur chaque côté de de l'entrée?" dit-il en me les montrant .
"Elles sont très semblables à ce que j'ai vu sur le monument. Elles ne sont pas utilsées comme des marches, mais chaque tombeau Yonaguni en a".
Je constate bien cette ressemblance parfaite. Peut-être ces marches ont-elles une certaine signification qui a été perdue, mais qui est reliée au monument.
Dr
Masaaki Kimura, un professeur et géologue de L'université du Ryukyus, a étudié le monument pendant
sept années et est convaincu qu'il montre des signes de modification humaine. D'autres sont plus sceptiques. Ils indiquent qu'il y existe de nombreuses et étonnantes des formations de rocheuses sur notre Terre, mais qu'elles sont complètement naturelles. De plus, le site de Yonaguni est composé de grès, qui tend à se casser suivant des lignes très droites et est aisément érodé par le temps. Dr
Koremasa Tsuji de l'université de Guam croit c'est le mouvement extensif de la tectonique des plaques de la zone qui en est responsable.
Cependant Mayol, pendant des années, a visité un certain nombre de structures sous-marines par delà le monde et il envoye se promener les théories qui affirment que le monument est issu d'un phénoméne naturel.
Quand je lui demande s'il croit que cela pourrait être en relation avec les sites sous-marins qu'il a étudiés dans les
îles Canaries et à
l'île de Bimini , ses yeux s'étincellent avec enthousiasme .
"Il y avait une race d'humains que l'on appelait les Cro-Magnons. Certains os de Cro-Magnons ont été trouvés dans les Iles canaries, où ils sont connus localement sous le nom de Guanches. Ces humains avaient une hauteur moyenne de 2m . Ils avaient la chevelure blonde et yeux bleus, et avaient des aptitudes extrêmement artistiques. La théorie est qu'ils peuvent être venus d'un continent perdu - peut-être l'Atlantide," explique Mayol avec émotion alors que nous étions au bord d'une des grandes falaises de Yonaguni.
Avant que les continents dérivent jusqu'à leur emplacement actuel, les îles d'Okinawa, desquels Yonaguni fait partie, auraient probablement formé un pont terrestre entre le continent Japon et Sud-est asiatique. Cela pourrait avoir été un carrefour migratoire et pourrait même avoir été un lien entre les premières traversées trans-pacifiques.
Cette théorie est soutenue par ces scientifiques qui ne croient pas que la migration humaine vers l' Amérique puisse avoir eu lieu par le détroit de Bering , mais qu'elle s'est faite à travers le Pacifique. Des éléments de poterie ont été découverts en Equateur et présentent des similarités avec ceux des poteries venant de
la culture Jomon au Japon, qui fut active, il y a de cela, plus que
10 000 années.
Yoaguni a assurément excité la curiosité de Mayol.
"Je sens que je me trouve devant quelque chose qui me dépasse, a-t-il confié. J'avais ressenti la même étrange sensation alors que, il y a vingt ans, je faisais souvent de la plongée sous-marine pour explorer les sites préhistoriques situés dans la région des îles Bahamas. Je pense que le monument Yonaguni est en partie artificiel. Il est absolument évident pour moi qu'il n'est pas totalement naturel."
Comme un vrai philosophe, Mayol fait aussi ce commentaire:
"Nous n'essayons jamais de comprendre la vraie nature de choses. Nous regardons trop ce qui est en dehors de nous, et pas assez ce qui vient de l'intérieur. Vous voyez, la vraie connaissance vient du dedans."
A l'université de Ryukyus, le Dr Kimura me révéla les cinq points qui le conduisirent à admettre que le monument a été modifié par des humains :
- Le premier est sa forme entière. Il ressemble une pyramide ou un château.
- Le second est qu'il a de nombreuses petites dénivellations, d'environ 20cm de hauteur, qu'une personne pourrait avoir utiliseés comme des marches .
- Le troisième point est qu'il y a certaines parties du monument qui auraient été très difficiles à se former par l'action des vagues.
- La quatrième est qu'il y a quelque chose ressemblant à une route sans presque aucun fragments de rochers, ce qui montre qu'il est improbable que ce soit fait par des forces naturelles.
- Et le dernier point est le mur de pierre entourant la route.
La théorie de Kimura est que la structure fut employée à la fois comme un château ou comme un temple. Regardez la maquette à l'échelle mise au point par Kimura et son équipe après qu'ils aient sonder le site, la ressemblance avec un château d'okinawa du 14 siècle est évidente. Les similarités avec les châteaux japonais de Shun et de Nakagusku incluent des zones avec des terrasses larges, et plates ; une arche pouvant représenter, une porte, située à l'ouest du monument; et de profonds et inexplicable troux situés dans une autre section.
Au sommet du monument, il y a une entrée conduisant en bas de ce qui ressemble à une sorte de
"mausolée". Kimura me dit que cela ressemble à ceux que l'on trouve dans ancienne Corée et l'ancien Japon.
Kimura explique en plus
""qu'il y a des marches situées sur le côté du nord du monument qui affronte le litoral. L'action des vagues ne pourrait pas avoir structuré le côté opposé du monument," dit-il.
Il est difficile de contester l'argument que la forme géométrique du monument, indique qu'il aurait été élaboré par des humains. Il y a aussi des structures sous-marines mystérieuses situées au large de la côte de certaines autres îles d'Okinawa . Il pourrait même être possible que d' autres monuments aussi grand que celui d'Yonaguni attendent pour être découvert.
Comme le débat se poursuit, Kimura continue rassembler des données. A moins que des artefacts, appuyant sa théorie puissent être aussi trouvés, il sera difficile de prouver définitivement que le monument est d'origine humaine.
Jusqu'à ce qu'une théorie soit prouvée, la meilleure façon de juger est de venir voir par vous-même.
Une nouvelle édition du livre précurseur de Jacques Mayol's
"Homo Delphinus : L 'homme dauphin " sera publié cet automne. Le livre décrit les remarquables plongées libres de Mayol , ses expériences avec des dauphins et autres espèces marines, et ses conceptions en ce qui concerne la place de l'homme et des autres mammifères terrestres dans le monde d'océan.
Pour plus de détails sur les publications mondiales sous-marines à: 0181 943 4288, fax 0181 943 4312, e-mail:
Article paru dans
"DIVER Magazine UK" - July 1999.
Voir aussi le site français:
http://www.ufocom.org/UfocomS/japzig.htm
Fin de la traduction
Le
28/12/04 nous avons eu connaissance d'un super site sur
Yonaguni placé à :
Le 28 Novembre 2002, nous avons reçu, la missive très intéressante suivante que l'ami Bob du Canada a eu l'extrême gentilesse de nous traduire:
----- Original Message -----
Sent: Thursday, November 28, 2002 1:45 PM
Subject: From Spheres of Costa Rica to Cuban Depths - Atlantis
In America?
Subj: Washington Post
Date: 10/17/2002
11:02:53 PM Pacific Daylight Time
From: Eriksongd
Mysterious stones off coast of Cuba spur speculation
Some believe they're fragments from the legendary lost city of Atlantis
Kevin Sullivan, Washington
Post Saturday, October 12, 2002
Havana -- The images appear slowly on the video
screen, like ghosts from the ocean floor. The videotape, made by an unmanned
submarine, shows massive stones in oddly symmetrical square and pyramid shapes
in the deep-sea darkness. Sonar images taken from a research ship 2,000 feet
above are even more puzzling. They show that the smooth, white stones are laid
out in a geometric pattern. The images look like fragments of a city, in a place
where nothing man-made should exist, spanning nearly eight square miles of a
deep-ocean plain off Cuba's western tip. "What we have here is a mystery," said
Paul Weinzweig, of Advanced Digital Communications, a Canadian company that is
mapping the ocean bottom of Cuba's territorial waters under contract with the
government of President Fidel Castro. "Nature couldn't have built anything so
symmetrical," Weinzweig said, running his fing er over sonar printouts aboard
his ship, tied up at a wharf in Havana harbor. "This isn't natural, but we don't
know what it is." The company's main mission is to hunt for shipwrecks filled
with gold and jewels, and to locate potentially lucrative oil and natural gas
reserves in deep water that Cuba does not have the means to explore. Treasure
hunting has become a growth industry in recent years as technology has improved,
allowing more precise exploration and easier recovery from deeper ocean sites.
Advanced Digital operates from the Ulises, a 260-foot trawler that was converted
to a research vessel for Castro's government by the late French oceanographer
Jacques Cousteau. Since they began exploration three years ago with
sophisticated side-scan sonar and computerized global-positioning equipment,
Weinzweig said they have mapped several large oil and gas deposits and about 20
shipwrecks sitting beneath ancient shipping lanes where hundreds of old wrecks
are believed to be resting. T he most historically important so far has been the
U.S. battleship Maine, which exploded and sank in Havana harbor in 1898, an
event that ignited the Spanish-American War. In 1912, the ship was raised from
the harbor floor by the U.S. Army Corps of Engineers and towed out into deeper
water four miles from the Cuban shore, where it was scuttled. Strong currents
carried the Maine away from the site, and its precise location remained unknown
until Ulises' sonar spotted it two years ago. Then, by sheer serendipity, on a
summer day in 2000, as the Ulises was towing its sonar back and forth across the
ocean like someone mowing a lawn, the unexpected rock formations appeared on the
sonar readouts. That startled Weinzweig and his partner and wife, Paulina
Zelitsky, a Russian-born engineer who has designed submarine bases for the
Soviet military. "We have looked at enormous amounts of ocean bottom, and we
have never seen anything like this," Weinzweig said. The discovery immediately
sparked s peculation about Atlantis, the fabled lost city first described by
Plato in 360 B.C. Weinzweig and Zelitsky were careful not to use the A-word and
said that much more study was needed before such a conclusion could be reached.
But that has not stopped a boomlet of speculation, most of it on the Internet.
Atlantis-hunters have long argued their competing theories that the lost city
was off Cuba, off the Greek island of Crete, off Gibraltar or elsewhere. Several
Web sites have touted the images as a possible first sighting. Among those who
suspect the site may be Atlantis is George Erikson, a California anthropologist
who co-authored a book in which he predicted that the lost city would be found
offshore in the tropical Americas. "I have always disagreed with all the
archaeologists who dismiss myth," said Erikson, who said he had been shunned by
many scientists since publishing his book about Atlantis. He said the story has
too many historical roots to be dismissed as sheer fantasy and that if the Cuban
site proves to be Atlantis, he hopes "to be the first to say, 'I told you so.' "
George Erikson , Coauthor of Atlantis In America:
Navigators of the Ancient
World
AtlantisInAmerica.com
Eriksongd@aol.com
760 251-9342
Traduction de BOB en date du 15 Dec. 2002
Spéculation notoire au sujet de la découverte de pierres
mystérieuses au large des côtes de Cuba.
Certains croient qu'elles
sont les fragments de la ville perdue légendaire
d'Atlantis
Kevin
Sullivan, Washington Post Samedi, 12
Octobre 2002
La Havane -
Les images apparaissent lentement sur l'écran-vidéo, comme des
fantômes. La bande-vidéo tournée par un sous-marin robot-téléguidé, montre
des blocs de pierre de forte dimension, curieusement symétriques disposées
en carré ou en pyramide qui reposent dans les profondeurs de
l'océan. L'écho-sonar obtenu par un navire de recherches se trouvant à
2000 pieds (voisin de 610m) plus haut,
révèle des choses encore plus étonnantes, car on distingue nettement que les
blocs de pierre polies sont arrangées de façon géométrique. On croirait être en
présence des vestiges d'une cité, ce qui rend perplexe, car à de telles
profondeurs - ces vestiges étant dispersés sur une étendue de presque huit miles
carrés (voisin de 2070 hectares) à
l'extrémité de l'île de Cuba - on ne peut imaginer l'œuvre d'être humains.
"Un vrai mystère" , affirme
Paul Weinzweig, de Advanced Digital Communications,
une compagnie canadienne chargée par le gouvernement de Fidel Castro de dresser
la carte des fonds marins des eaux territoriales cubaines.
À bord du vaisseau amarré à un quai du port de la Havane, Weinzweig fait remarquer, tout en promenant
son doigt sur les listings d'imprimante de l'écho-sonar,
"qu'on était en
présence d'un phénomène que l'on ne pouvait attribuer à la
nature", et "qu'il restait inexplicable. "
L'objectif principal de notre entreprise, a souligné ce dernier, est
de retrouver les épaves de navires qui transportaient de précieuses
cargaisons d'or et de bijoux, et découvrir des nappes de pétrole et de gaz
naturel prometteuses en eaux profondes, que les Cubains n'ont pas les
moyens d'exploiter. L'avancement de la technologie a rendu de plus en
plus populaire la chasse aux trésors sous-marins, car elle permet de
pousser les recherches à de plus grandes profondeurs avec une précision
accrue.
Pour effectuer ses
travaux de recherches, la compagnie Adanced
Digital utilise le Ulises, un ancien chalutier converti par le
célèbre océanographe, le défunt commandant Cousteau. Cette compagnie dispose,
depuis qu'elle a commencé ses opérations, il y trois ans, de moyens
de détection très sophistiqués, comme un sonar à balayage latéral et un système
de positionnement informatisé. Weinzweig affirme que
sa compagnie a déjà trouvé et répertorié d'importants
gisements/nappes de pétrole et de gaz naturel, ainsi qu'une vingtaine
d'épaves de navires. Les épaves de ces navires, comme des centaines d'autres,
croit-on, sont disséminées sur le parcours d'anciennes routes maritimes.
Parmi elles, se trouve le
Maine, le célèbre navire de guerre américain qui avait explosé
et coulé dans le port de la Havane, en 1898. C'est d'ailleurs cet incident qui avait
déclenché la guerre hispano-américaine. En 1912, les autorités militaires
américaines ont procédé au renflouage du navire qui a été remorqué au large et
sabordé. De forts courants ont entraîné l'épave du navire loin du lieu où
il avait été coulé. Sa trace avait été perdue jusqu'à ce
que le sonar du Ulises, le repère, il y a deux ans.
Un jour d'été, en 2000, alors que le Ulises tirait de
long en large son sonar - un peu comme on passe la tondeuse sur le gazon -
ce dernier détecta une formation rocheuse insolite et en envoya une image qui
stupéfia Weinzweig, les membres de son
équipe et sa femme, Paulina
Zelitsky, qui avait conçu les plans de bases de
sous-marins sous le régime soviétique. "Nous
avons exploré bien des océans et des fonds marins à travers le monde, a
déclaré ce dernier, mais jamais nous n'avons vu
quelque chose de semblable." La découverte raviva les
spéculations sur l'Atlantide, la fameuse cité disparue dont avait parlé le
premier Platon, en l'an 300 avant Jésus Christ. Le couple se garda bien de
parler de l'Atlantide (... were careful not to use the
A-word : A for Atlantis) et précisa qu'avant de tirer des
conclusions définitives, il fallait procéder à des études plus approfondies.
Malgré cela, on y alla des plus folles spéculations, notamment sur
internet, car chacun avait sa petite idée au sujet de la cité
engloutie qu'on situait soit au large de Cuba, de l'île de Crête,
de Gibraltar ou ailleurs. : " Je ne suis pas d'accord avec ceux
qui affirment que les mythes sont sans fondement, a précisé Erikson dont le livre sur l'Atlantide a été boudé par
certains archéologues." L'auteur insiste sur
le fait que la légende remonte bien trop loin dans le temps pour n'être
que le fruit de l'imagination et que si les vestiges trouvés au large de
Cuba sont bien ceux de l'Atlantide, il espère être le premier à dire
à ses détracteurs : " Je vous l'avais bien
dit! "
fin de la traduction de
Bob
Article mis en page en Juillet 97 et revu le 15/07/2001 puis le 12/12/01, et le 25/12/01, puis le 27/12/01, puis le 7/04/02 puis le 26/06/02, puis le 18/12/02 , puis le 16/03/03 , puis le 26/08/03, puis le 02/11/04, puis le 28/12/04, puis le 25/05/05, puis le 13/07/06 , puis le 16/03/08.
IDYLLE Fred