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F.IDYLLE &COPY 1997

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Titanic et Prémonition

I Introduction

   L'éclatant succès du film de James Cameron relatant en 1998, la mythique épopée du paquebot "Titanic" qui on le sait, sombra lamentablement, après avoir heurté un iceberg, dans la nuit du 14 au 15 Avril 1912, entraînant dans la mort près de 1500 passagers, nous donne l'occasion de nous interroger sur certains faits étranges (que l'on pourrait qualifier de signes prémonitoires) qui ont accompagné cet évènement avant son avènement dans notre monde à trois dimensions. En effet si nous évoluons quotidiennement dans un monde où prédominent la longueur, la largeur, et la hauteur, il semblerait que pour passer dans la quatrième dimension, il faudrait y ajouter la dimension temps que nous maîtrisons hélas encore très modestement en ce qui concerne les événements du futur. Sans vouloir plonger dans la superstition, il est indéniable que certains cas de prémonition demeurent très troublants sauf pour les irréductibles de la science officielle qui expliquent tout par la sacro-sainte coïncidence. Analysons donc certains de ces cas se rapportant à " l'affaire du Titanic ".

II Trois faits étranges au sujet du Titanic.

Empruntons les deux premiers faits à l'encyclopédie Planète publiée en Août 1965 qui nous propose deux rêves prémonitoires qui se rattachent à cet événement :

   "Parmi les rescapés entendus plus tard par une commission d'enquête, une dame américaine, qui, tous les ans, faisait la traversée avec son mari et ses deux enfants, raconte que, lorsque son mari eut obtenu ses billets pour la traversée, elle fut saisie d'une angoisse inexplicable, qui augmenta au fur et à mesure de l'approche du départ. Elle essaya en vain de persuader son mari de prendre un autre bateau. Mais tous les quatre s'embarquèrent cependant sur le Titanic.

  Au cours d'une nuit, sur le paquebot, Mrs. X... eut un rêve agité. Elle fut réveillée par un choc épouvantable qui ébranla le navire et fut suivi d'un va-et-vient, de cris et d'appels à bord. Effrayée, elle réveilla son mari qui n'avait rien entendu. Ce dernier gagna le pont où tout était calme. Le navire poursuivait normalement sa route par beau temps. Il dit alors à sa femme: "Tu as fait un rêve, prends du somnifère pour te calmer." L'Américaine ne put se débarrasser de l'affreux pressentiment qui l'angoissait, et, la nuit suivante, elle et ses enfants ne se déshabillèrent pas. Ce fut la nuit de la catastrophe, qui se produisit exactement comme Mrs X... l'avait rêvée la veille: un choc violent contre l'iceberg, le désarroi à bord, le bateau sombrait. Elle se précipita sur le pont avec ses enfants et ils trouvèrent une place dans un bateau de sauvetage. Plus tard, ils furent recueillis par le Carpathia. Son mari, qui avait perdu du temps à s'habiller, périt dans la catastrophe.

  Dans le cas présent, des pressentiments précédèrent le rêve prémonitoire que Mrs. X... eut la veille du naufrage. On ne peut expliquer le fait que le rêve fut l'exacte image de la catastrophe qui se produisit vingt-quatre heures plus tard. Il est difficile de nier que ce rêve l'impressionna et lui dicta des mesures de prudence auxquelles elle dut d'être sauvée avec ses enfants."

  Le deuxième rêve prémonitoire, rapporté par Mr. J. Cannon Middleton et qui se rattache au même événement, a été, lui aussi, minutieusement contrôlé:
  "Le Titanic devait appareiller le 10 avril 1912 pour son premier voyage. Mr. Middleton retint sa place vers le 20 mars. Quelque temps après, il vit en rêve un vapeur gigantesque englouti par les flots. Tout autour, la mer était piquée de têtes de passagers qui luttaient contre les vagues. La nuit suivante, le même tableau angoissant se prèsenta en rêve: à son réveil, Mr. Middleton, inquiet, eut la certitude que ce rêve annonçait une catastrophe. Il n'en dit cependant, rien à sa famille de peur de l'inquiéter et de paraître ridicule en ajoutant foi à un songe. Mais le 4 avril, Mr. Middleton reçut un télégramme d'affaires lui demandant de remettre à plus tard son voyage, ce dont il fut enchanté. C'est alors qu'il raconta à sa femme et à plusieurs amis son fameux rêve. Trois d'entre eux l'enregistrèrent et l'envoyèrent plus tard à la Society for Psychical Research.

  Mr. Middleton avait donc raconté le songe avant la catastrophe. Sa femme, le certifia verbalement et ajouta que c'était la première fois que son mari avait fait un tel rêve. Les quatre certificats furent publiés par le journal de la S.P.R. Sous le pseudonyme de "Connor", Mr. Middleton raconta son aventure dans une lettre datée du 19 avril 1912. Il avait gardé par hasard le billet de retour non utilisé et prouva même la véracité du câblogramme reçu. La véracité de ses déclarations ne faisait donc aucun doute.

  On ne peut affirmer que la traversée du Titanic eût été fatale pour Mr. Middleton; toutefois, s'il s'était embarqué sur le steamer en question, il aurait couru de grands risques car peu d'hommes ont pu monter dans les quelques canaux mis à l'eau, lors du naufrage. Il est aussi à noter que la répétition de ce rêve prémonitoire en avait souligné l'importance."

  Le troisième fait sera tiré de la revue "Lumières dans la Nuit" n°188 d'octobre 1979, sous la plume de Mr Gilbert Cornu. Après avoir présenté certains détails connus du naufrage l'auteur nous explique :

  "Outre sa taille exceptionnelle (60.000 tonneaux) et son grand luxe, le Titanic se distinguait aussi par sa vitesse élevée pour l'époque (plus de 20 nœuds), vitesse due en partie à ses trois hélices, ce qui était une solution peu courante sans être exceptionnelle. Il devait offrir à ses passagers une sécurité exceptionnelle grâce à sa coque renforcée et à ses 16 compartiments étanches cela faisait de lui, au moins sur le papier, un bâtiment insubmersible. Cela semblait si évident que l'on avait négligé d'installer à son bord le nombre réglementaire de canots de sauvetage, ce qui se révéla une pure folie par la suite. On comprend donc l'incrédulité qui frappa le monde entier lorsque la terrible nouvelle de son naufrage fut connue et la consternation durable qui suivit. C'est à cela que l'on doit les conventions internationales sur la sécurité de la vie en mer qui furent élaborées après les conférences de 1929 et 1948.

  Ce que l'on ignore généralement, par contre, c'est que ce naufrage avait été décrit 14 années plus tôt par un écrivain peu connu du nom de Morgan Robertson et cela avec des précisions bien meilleures à celles que les auteurs de science-fiction ont atteintes pour décrire les ovnis... Voici donc le détail de cette étrange affaire.

  L'ouvrage de Morgan Robertson est intitulé :"FUTILITY". Ce mot n'a même pas besoin d'être traduit et il se comprend tout seul et ne peut que trop évoquer la joyeuse fête qui ne cessa de régner à bord durant toute la durée de la traversée, fête qui est directement responsable de l'accident. (C'est la première coïncidence entre le livre de fiction américain et l'événement réel). Dans le livre de Robertson, il est très précisément question d'un "transatlantique" alors que l'auteur aurait pu choisir toute autre catégorie de navire existant, or le Titanic était aussi un transatlantique: (c'est la 2ème coïncidence). L'auteur attribue à son navire une longueur énorme pour l'époque, soit 800 pieds (environ 243m). Le vrai Titanic était légèrement plus long avec 882 pieds, soit 271 mètres, mais l'idée d'énormité et l'ordre de grandeur sont respectés (cela nous donne la 3ème coïncidence). Robertson fait transporter à son paquebot 3000 passagers alors que le Titanic n'en transportait que 2207, ce qui peut permettre aux personnes pointilleuses de ne pas accepter la coïncidence. En fait, le décalage entre les deux chiffres s'explique par le fait que le Titanic n'avait pas fait "le plein", car il s'agissait d'une traversée de grand luxe, mais il pouvait en emporter près de 3000 pour ses traversées ordinaires (c'est pourquoi nous accepterons cette 4ème coïncidence.)

  Mieux, l'auteur a baptisé son navire géant le "Titan" , bien sûr, le nom s'imposait du moins dans notre esprit, car les choses sont toujours évidentes, après coup. (Mais le Titan et le Titanic nous donnent une 5ème coïncidence presque parfaite). Enfin, sinistre plaisanterie, les armateurs du Titan comme plus tard ceux du Titanic considéraient leur navire comme insubmersible grâce aux cloisons étanches dont ils avaient pourvus leurs navires respectifs. (Cette solution inhabituelle sinon unique sur un paquebot à l'époque nous donne notre 6ème coïncidence).

  Bien entendu, cette première série de "correspondances techniques", n'emportera pas la décision de nombreux lecteurs, et avec raison, car il faut reconnaître que ces diverses dispositions pouvaient assez facilement être imaginées par un écrivain se tenant au courant "des progrès de la construction navale" de son temps, sans faire intervenir un mystérieux phénomène d'anticipation, intellectuel ou autre. Il lui suffisait de rechercher les solutions originales envisagées dans les bureaux d'études et qui ne pouvaient manquer de s'ébruiter, puis d'extrapoler les ordres de grandeur comme on est passé de nos jours des pétroliers de 50.000 tonneaux à 100.000 puis 250.000 pour arriver aux mastodontes actuels, véritables monstres des océans. (Par exemple, on peut citer que le Titan et le Titanic avaient tous les deux, 3 hélices, deux mats de transmission radiophonique, le premier avait 24 canots de sauvetage et second en avait seulement 20 .) Cela n'avait même rien d'original, c'est donc dans la suite des coïncidences, celles qui concernent directement les circonstances du naufrage qu'on peut se poser la question d'une "prémonition" de l'événement futur, car tant de précisions, comme on va le voir sont difficilement explicables du niveau exclusivement humain.

  Robertson imagine en effet que son Titan fait naufrage et s'engloutit dans les flots dès son premier voyage, ce qui fut exactement le cas du Titanic 14 ans plus tard. (Bien que l'on puisse encore invoquer le sens dramatique de l'auteur pour l'expliquer, cette 7ème coïncidence n'en est pas moins, aussi troublante). Ensuite, le Titan, coule , comme le Titanic après avoir heurté un iceberg. Sans être un accident impensable sur les lignes de l'Atlantique nord, le cas n'était pas courant au point de l'imaginer pour un premier voyage. (Cela nous mène à la 8ème coïncidence.) (Note du webmaster: il semblerait qu 'ici il y ait eu là un défaut de compréhension de Mr Gilbert Cornu car il est dit dans le texte français du roman:"Lors du voyage inaugural, il (le Titan) avait battu tous les records existant, mais à la troisième traversée retour, il n'avait pas réussi à réduire la durée du voyage entre Sandy Hook et Daunt's Rock à moins de cinq jours". Donc il conviendrait à notre avis d'abandonner cette 7e coïncidence )

  Poursuivons... Le Titan est supposé couler en Avril. On peut difficilement être plus exact au rendez-vous du destin, puisque le naufrage du Titanic eut lieu dans la nuit du 14 au 15 avril, soit à 24 heures près, exactement, le milieu du mois (9ème coïncidence, donc, et de taille). Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises en effet, selon son auteur, le Titan devait filer 25 nœuds au moment du naufrage, soit naviguer à sa vitesse maximum. C'est exactement ce que fit le Titanic qui filait 23 nœuds, soit aussi à sa vitesse maximum pour une première traversée, " ses machines n'étant pas encore rodées ". Faut-il chicaner pour deux petits nœuds ? Il semble que non, au point où nous en sommes! (C'est la 10ème coïncidence entre les deux cas, celui de la fiction et celui de la réalité)

  Nous n'en resterons cependant pas là, puisque le Titan de Robertson est supposé sombrer parce que ses cloisons étanches se sont révélées inutilisables, ce qui semble paradoxal pour du matériel neuf. C'est pourtant exactement ce qui se passa pour le Titanic, les cloisons étanches ne fonctionnèrent pas et l'on ne parvint pas à stopper l'irruption de l'eau. Imaginer des cloisons étanches pour amener le drame par leur non-fonctionnement est une idée ""vicieuse" en plus, que cela se réalise ainsi le jour du vrai naufrage est une très curieuse coïncidence en effet ! (C'est la 11ème coïncidence) . Sur le Titan, le nombre élevé des victimes s'expliquait par le fait que les ingénieurs avaient commis la faute impardonnable de juger les canots de sauvetage inutiles sur un tel bâtiment en raison des conditions de sécurité tout à fait exceptionnelles qui avaient été prévues. C'est pour cette même raison, nous l'avons déjà dit plus haut, que le Titanic ne disposait que de 20 canots de sauvetage... une sécurité purement symbolique, ni bouées de sauvetage en grand nombre, ni radeaux d'aucune sorte... rien que le néant désespérant au moment du drame, (terrible 12ème coïncidence). Faut-il pousser plus loin et voir une 13ème et dernière coïncidence dans le chiffre des victimes ? Le Titan était supposé engloutir avec lui dans les flots la quasi-totalité de ses 3000 passagers, ce qui était la logique même puisqu'il était dépourvu de tous moyens de sauvetage. Avec le Titanic, le destin eut l'élégance de ramener ce chiffre à environ 1500 (le chiffre exact ne put jamais être précisé !), ce qui est honorable mais encore beaucoup trop, nous en sommes tous d'accord. La différence étant dans ce cas du simple au double, elle parait trop importante pour trancher nettement en faveur de la coïncidence, et d'autre part, le fait qu'elle serait la 13ème risque d'influencer la décision de certains lecteurs chacun restera donc libre de sa décision en l'acceptant ou non.

  Comprenne donc et explique qui pourra cette véritable cascade de coïncidences qui se trouvent réunies dans un seul texte, d'un même auteur et qui concernent un seul et même événement. Plus encore que chacune des coïncidences, c'est l'ensemble, aussi homogène et sans faille qui est le plus troublant. C'est presque incroyable et plus d'un lecteur ne manquera pas de penser que c'est presque trop beau pour être vrai. C'est d'oublier que le vrai peut très bien ne pas être vraisemblable et que souvent la réalité dépasse la fiction..."


  Fin de l'extrait du remarquable article de Mr Gilbert Cornu et veuillez svp, pour savoir plus, voir la revue en question, dont l'adresse est: LDLN - B.P. 3 - 86800 Saint-Julien-l'Ars.

III Conclusion

   Le succès du film "Titanic" de Cameron, a été sans doute   l'occasion  pour un éditeur   de sortir à nouveau en français cette fois, le livre de Morgan Roberson  sous le titre "Le naufrage du TITAN",  ouvrage de 120 pages, paru en 1999 alors aux Editions Presses de Valmy, 165 rue de Paris,  94220 Charenton-le-Pont .Tel 0148930339 dont voici les images de la couverture avant et arrière:

  



   Il serait donc judicieux  que chacun puisse se rendre compte par lui même de l'incroyable parallèle, que le destin a su ériger; entre le naufrage fictif du Titan et celui bien réel hélas du Titanic. Sans doute aussi, un chercheur pointilleux pourra-t-il trouver encore d'autres petits détails concomitants qui n'auraient pas pu être découverts par l'étude superbe ci-dessus de  Mr Gilbert Cornu

  Quant aux phénomènes de prémonition et le fait qu'ils prennent leurs racines, sans doute, dans cette quatrième dimension sus-mentionnée, il ne nous reste plus qu'à les collectionner, à défaut de les expliquer, et finalement aussi qu'à reprendre à notre compte, de Shakespeare, la célèbre phrase d'Hamlet à Horatio: "Il y a plus de choses au Ciel et sur Terre, Horatio, que n'en rêve votre philosophie."

IV Hommage tardif à Nostradamus .

  En recherchant dans nos vieilles revues heureusement conservées, un  article sur un certain Davidovits qui prétendait, il y a plus de 20 ans, comme la revue "Science & Vie" de Déc. 2001, que les pierres de certaines pyramides auraient été coulées dans des moules, nous sommes tombés le 15 Déc. 2001 sur un article sur l'histoire du Titanic de la revue qui s'appelait en 1974 "Nostradamus". Aussi, pour illustrer au moins une fois cet article sur le Titanic, et surtout pour rendre un hommage bien mérité à cette revue disparue, qui avait à l'époque l'audace de nous révéler ce que tout un chacun (entre autre Science & vie) veut désormais exprimer pour sortir des sentiers battus, et  nous vous transmettons ci-dessous l'entête du super article de 2 pages de  Mme Juliette Mathias , qui nous l'espérons, si elle trouve un aimable internaute pour le lui dire, aura le grand plaisir, doublé d'une certaine nostalgie,  de  découvrir sur  le Web sa "signature" parue pourtant, il y a si longtemps, dans une revue disparue.



V Prolongement révélateur spécifique en date du 24/06/03.

 

    le Dimanche 13 Avril 2003, la chaîne Canal Satellite Planète nous a présenté à une heure d'écoute très commode (18h15 heures des Antilles) un remarquable documentaire sur les tenants et les aboutissants de cet affaire inoubliable du Titanic et nous allons ci-dessous vous en présenter quelques passages. Après nous avoir parlé du luxe et des privilèges qui profitaient aux gens très fortunés des première et deuxième classes, le documentaire nous présente ce qui se passait au niveau de la troisième classe:

   " ....Pendant ce temps dans le ventre du monstre près des soutes à marchandises, s'entassaient les petits et les humbles, les bataillons anonymes de la troisième classe. En fait plus de la moitité des passagers étaient en 3è classe serrés dans l'entrepôt. La Troisième cklasse étaient un peu comme la face cachée du transport maritime... On n'y trouvait surtout des immigrants qui n'avaient pas accès aux ponts des première et deuxième classes. Invisibles, ils n'existaient pas, mais ils représentaient plus de la moitié des bénéfices de Compagnie ..."

  


   "Le Titanic était conçu comme une machine à transporter des émigrants vers les Etats Unis. Un billet pour une nouvelle vie coûtait 35 dollars de l'epoque, soit à peu près 650 euros actuels, une misère comparée aux 3300 dollars US, soit 60 000 euros que devrait débourser la première classe. Un tarif qui ne devait pas effrayer le milliardaire George Van der Vinth (écriture non garantie) et son épouse (voir photo ci-contre) qui décidèrent d'annuler par téléphone leur réservation la veille du départ, simplement par ce que sa mêre avait eu un mauvais préssentiment.

   Dès le début le Titanic avait été au centre de rumeurs de mauvais présages et de prétendues visions prémontitoires.

   Pendant la construction du navire, les ouvriers irlandais des chantiers navals, fervents catholiques, furent scandalisés de découvrir le numéro d'immatriculation de la coque 40 60 63 car son reflet dans l'eau, à l'envers, semblait proclamer: NO POPE (il n'y a pas de pape en anglais).



   Une passagère au moins eu un mauvais préssentiment au moment de monter à bord (nous dit Eva Hart rescapée du Titanic, actuellement décédée, en parlant de sa mère, que son père voulait rassurer): "Il l'a prise dans ses bras - je les revois comme si c'était hier - il lui a dit: " Voyons ma chérie ce bâteau ne peut pas couler". - "Justement c'est un affront fait à Dieu, et c'est bien ce qui m'effraie..."": (voir ci-dessous les photos d'Eva Hart qui était toute petite à l'époque).

  


" La Manifestation prémonitoire la plus étonnante est un roman paru 10 ans avant le début de la construction du Titanic. Un roman qui semblait avoir tout prévu : Dans Futility paru en français sous le titre "Le naufrage du Titan", Morgan roberson imagine dès 1898, le naufrage d'un paquebot géant parti d'Angleterre pour un voyage inaugural qu'il situe au mois d'Avril ". (voici deux photos du narrateur Bernard Hill acteur de cinéma dans le film Titanic qui présente le fameux ouvrage "Futility" )
  

   Nous devons hélas arrêter là, cette transcription des passages de cet excellent documentaire de John Joslyn coproduit avec John Tindall et qui nous expose très bien, jusqu'où peut aller l'orgueil humain, au mépris de certaines lois que l'on pourrait qualifier de cosmiques, pour ne pas entrer dans des considérations religieuses actuelles. Mais justement la planète Terre n'est-telle pas un peu aussi à notre époque, une sorte de Titanic en sursis ? Et aurons-nous encore le temps mettre quelques canaux de sauvetage à la Mer... ?

IDYLLE Fred

  Article mis en page le 15/12/1998 et revu le 07/10/2001 puis le 22/01/02 puis le 17/05/02 puis le 25/06/03 puis enfin le 30/05/05 .

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