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Suite de l'article sur les Oasis et mers libres des régions polaires: Autres indices révélateurs.
Nous allons ici vous faire une importante digression (et elle sera de taille celle là ). En effet cet article n'est pas du tout une thèse rigoureuse, (comme certains le souhaiteraient sans doute) mais plutôt une sorte de causerie au clair de Lune, au pied du volcan tropical La soufrière, (déjà citée ci-dessus) où nous habitons justement, ou encore il pourrait être, comme c'était le cas autrefois, quand le modernisme n'était pas entré dans les mœurs, une sorte de conte philosophique antillais à la veillée. Cette nouvelle digression concerne justement le fait que certains auteurs aient eu justement l'audace de nous sortir des textes qui parlent d'une terre fertile et luxuriante en pleine région polaire. La non orthodoxie de ces récits extraordinaires, ne peut que nous interpeller , et nous pensons qu'il s'agit là de documents initiatiques sans doute élaborés, soit par une véritable connaissance secrète de l'auteur, soit encore par une force informative subconsciente latente venant du fond des âges. Nous pouvons, par exemple, vous exposer la couverture et quelques vignettes de la B.D. intitulé : "Le secret de l'Antarctique", d'Henri Vernes & Dino Attanasio, publiée par Claude Lefrancq en 1989 et qui est l'adaptation du roman homonyme "Le secret de l'Antarctique" du même Henri Verne, et publié par Marabout, en 1965 :
Mais Edgar Rice Burroughs dont on vient de parler ci-dessus, va lui beaucoup plus loin dans son explication et là, il n'est plus question de dire qu'il a tout inventé :
Eh bien cet écrivain, né à Chicago en 1875 et mort à Encino en Californie en 1950, et qui a su si bien nous faire retrouver la beauté de la nature avec ses romans inégalables racontant les exploits de Tarzan, connaissait parfaitement la théorie de la Terre creuse. (Si bien occultée dans notre enseignement scolaire puisque nous personnellement, nous ne l' avons découverte qu' autour de 1972 après avoir pris lecture de l'ouvrage désormais incontournable sur le sujet de R.Bernard: La Terre creuse).
En effet avec la série de ses romans les Pellucidar, il aborde ce thème avec un réalisme surprenant qui aboutit à l'ouvrage : Au cœur de la Terre en 1914.
Voici donc grâce à l'amabilité de notre ami Joël Baran, quelques vignettes d'une BD réalisée sur ces Pellucidar, par Russ Manning , et on sait que ces vignettes sont parues journellement par bandes de trois au maximum, du 23 Nov. 1971 au 29 Juillet 1972, puis groupées dans la revue HOP n° 42 de 1987. On y voit alors Tarzan monter dans un Zeppelin pour se rendre au pays de Pellucidar en passant.... par l'ouverture du pôle Nord, vous l'avez bien lu....Voici donc quelques éléments choisis, de cette bande dessinée remarquable :
Vous avez bien noté que dans cette BD, il est mentionné que Pellucidar se trouve au centre de la Terre que l'on peut y accéder, soit par l'insolite ouverture du Pôle Nord, soit à travers le seul autre chemin que Tarzan connaisse, c'est-à-dire une couche de 800 km de roche, (donc sans doute par des tunnels connus secrets de lui). Il y a aussi cette information qu' à l'ouverture polaire les compas sont inutilisables et aussi qu'au trou polaire, le brouillard est éternel à cause de la rencontre de l'air froid du Pôle et l'air chaud qui monte du centre de la Terre à travers un tunnel de 800 km. Et puis il y a le fait que l'horizon qui n'est plus une ligne droite, mais une surface courbée qui remonte toujours plus. Il y même un schéma montant le soleil de
Pelucidar et chose surprenante, son satellite nommé Bhodes. Mais si l'on voit dans ces quelques images, déjà apparaître des reptiles volants préhistoriques nommés des Ptéranodons, nous ignorons, si dans le reste du roman, il est fait aussi mention des mammouths. En tout cas, bravo donc à l'imagination si fertile d'Edgard Rice Burroughs qui nous laisse dès lors pantois, et surtout, imagination qui tend à s'aligner parfaitement, sur ce que nous dit William Reed dès 1906 dans son ouvrage "Fantôme des pôles" (voir à ce sujet notre article audelaGrandNord.html) que Rice Burroughs avait probablement lu... Á vous de juger!
Fin de la troisième digression
b) Où intervient un internaute particulièrement avisé et documenté.
A la fin de notre article "Byrd.html", nous avions demandé aux internautes qui l'avaient sous la main d'avoir la gentilesse de nous communiquer le paragraphe de la revue la Recherche n° 335 d'octobre 2000 page 114, où il est fait mention de la découverte par des touristes d'une mer livre de glace pile au Pôle Nord.
Et voici la missive que nous avons alors reçue et qui fut suivie d'autres toutes aussi passionnantes:
----- Original Message -----
Sent: Tuesday, March 04, 2003 6:46 AM
Subject: Terre creuse
Bonjour,
Suite à la lecture de votre site, je m'aperçois que
vous recherchez l'article d'Olivier Postel-Vinay paru dans le n° 335 de
La Recherche d'octobre 2000.
J'ai ce texte sous les yeux et je crains
qu'il ne réponde pas à vos attentes. Il s'agit d'une simple chronique intitulée
: Sur une obsession collective. Le papier est consacré au débat climatologique
sur la fonte des pôles.
Néanmoins si ce document vous intéresse toujours
faites-moi signe et je tacherai de vous le scanner.
Au sujet de la biographie sur ce thème, voici
quelques petites références :
Anciennes opinions et fantaisies
scientifiques relatives à l'intérieur de la Terre, Antoine de
Saporta, in revue La Nature, n° 788, 1888 (La fin du texte est aussi consacrée
au Voyage au centre de la Terre et à sa représentation théâtrale)
Les lieux énigmatiques,
Collectif, Editions Time-Life, coll. Les Mystères de l'inconnu, 1988 (pp.
138-154)
Terres creuses et autres
lunes, Pierre Lagrange, in Les Cahiers de Science & Vie, n° 2,
1991
Panorama de la
Science-Fiction, Jacques Van Herp, Lefrancq, 1996 (pp. 171-186)
réédition revue et corrigée de l'édition de 1974.
Cordialement
M. H.
Et voici le début de cette page 114 de la Recherche n° 335 d'octobre 2000 qui me fut envoyé la fois suivante par M.H :
"
Sur une obsession
collective
Des touristes en croisière ayant
trouvé de l'eau libre de glaces au pôle Nord, l'alarmante nouvelle fit le tour
du monde. Du New York Times au Figaro, en passant par la une du magazine Time,
retentit le roulement de tambour désormais familier : oyez, braves gens, nous
vilains et représentants technophiles et productumanes, nous sommes en train de
changer de le climat de notre précieuse planète. D'urgence, il faut limiter la
consommation de pétrole, pour limiter les émissions de ces satanés gaz à effets
de serre, d'où nous vient tout le mal. Lester Brown, secrétaire perpétuel du
Worldwatch Institute, produisit son inévitable éditorial, pieusement reproduit
dans les colonnes du Herald Tribune : " La découverte d'eau libre au pôle
Nord apporte une nouvelle preuve non seulement que la couverture de glace de la
Terre fond, mais quelle fond à un rythme accéléré ". Le très austère
Financial Times tança vertement les gouvernements occidentaux pour leur peu
d'empressement à respecter leurs engagements de réduire les émissions de gaz
carbonique....
Comme vous le voyez,
la mer libre du pôle connue pourtant par certains explorateurs depuis le siècle dernier est totalement ignorée par les médias en question et d'après eux, seul l'effet de serre est responsable de la fonte des glaces du Pôle .
C'est déjà l'internaute
M.H qui nous a envoyé les nombreuses informations précédentes découvertes sur le Net. Mais où cet l'internaute,
M.H va vraiment nous surprendre, c'est en nous écrivant le 6 février 03, entre autres choses, ce qui suit:
Vous avez écrit dans votre article sur Byrd : "Pourtant la revue “Science et Vie”
annonçait dans son n° 510 de Mars 1960 la
découverte en plein Pôle Sud de “l’Oasis de Benguer ” où la température dépassait
25° et où vivaient des oiseaux de plusieurs espèces".
En fouillant dans mes archives j'ai retrouvé cette coupure découpée dans un
Science & Vie.
Cordialement
M.H.
Nous voyons donc que cet entrefilet de Science et Vie est sorti environ 4 ans plus tôt que l'article du n°510 de Mars 1960, cité plus haut et dont vous pouvez retrouver l'image à l'adresse :
Et donc on voit que ce dernier article n'a simplement fait que résumer cet entrefilet. De plus, toute cette affaire a démarré, parait-il, d'après ce remarquable entrefilet, dans un article du
n° 449 de Février 55 encore plus ancien que nous n'avons pas eu la grande chance de retrouver dans nos archives, bien que nous ayons des numéros plus anciens, comme celui de Nov 51 et quelques autres.
Nous avons donc immédiatement adressé à
Science&Vie l'e-mail suivant :
----- Original Message -----
Sent: Wednesday, February 12, 2003 7:52 AM
Subject: Demande pour un ancien numéro
Très chère équipe
J'aurais aimé que vous puissiez me donner le montant total du chèque
à vous envoyer pour l'expédition, en Guadeloupe, par avion, en envoi prioritaire
recommandé de votre ancien n° 449 de Février 1955.
J'attends avec impatience votre réponse.
Salutations bien tropicales de:
Fred Idylle
Nous attendons hélas toujours de cette revue, une réponse, qui si ce n°449 est épuisé, aurait été pourtant bien facile à donner par e-mail , sans timbre postal, ni enveloppe comme on le faisait avant l'arrivée de l'Internet.
Ce site fonctionant, en utilisant nous le savons déjà, le ton de la confidence, faisons ici, une deuxième petite digression en passant: Autrefois, quand nous commandions un ancien n° de Science et Vie
par écrit, nous recevions au moins, une réponse avec en-tête de la maison du style :
Paris le ......................................
Monsieur
Comme suite à votre demande du...............,
nous sommes au regret de vous informer que le numéro..........de ............19..... est épuisé.
Nous vous prions de croire, Monsieur à notre considération distinguée.
Le service des abonnements:
Signature manuscrite
Comme vous le voyez, les bonnes mœurs se perdent vraiment et l'on s'étonne que nos enfants sont de plus en plus irrespectueux et que des élèves et même leurs parents agressent les maîtres d'école. L'exemple ne devrait-il pas venir d'abord d'en haut ? (Fin de la digression)
Le 6 février 2003 nous avons reçu de
M.H l'importante missive suivante :
----- Original Message -----
From: Hertzog91
To: Fred Idylle
Sent: Thursday, Feb 06, 2003 7:50 AM
Subject: Info sur livres format PDF, et quelques lignes de "Sur la route du pôle"
Bonjour,
Merci pour vos illustrations et j'espère que le site Brentanos vous obtiendra les ouvrages tant recherchés. On croise les doigts.
.....J'essaye en ce moment de capturer au format PDF le
maximum d'ouvrages (de fiction et autres)
sur l'exploration des pôles avec la thématique Terre creuse, mer libre et d'autres ouvrages scientifiques anciens
sur les expéditions polaires. Quand j'ai fini, je vous
enverrai un cd-rom, avec mon petit marché.
Pour l'instant j'ai "capturé" :
-Sur la route du pôle : voyage et aventures de l'aéronaute Gradnier,
Léo Dex, Mame et Fils, 1901
La BNF indique Edouard Deburaux comme auteur
-Au pôle et autour du pôle, Louis Noir, Fayard frères, 1899
-Relation d'un voyage du pôle arctique au pôle antarctique par le centre du monde..., 1723
-Voyage au centre de la terre ou Aventures diverses de Clairancy et de ses compagnons
dans le Spitzberg, au Pôle Nord et dans les pays inconnus tome premier, Colin de Plancy
et Jacques Auguste Simon, 1821
Et ceci malgré une affluence informatique record à la BNF ce qui entraîne trop souvent des refus.
J'espère à terme récupérer la totalité des ouvrages scannés sur le sujet.
Néanmoins voilà quelques lignes transcrites du livre : Sur la route du pôle : voyage
et aventures de l'aéronaute Gradnier.
p. 109 et 110
- Certes. Mais je ne vois pas qui pourrait
m'empêcher d'utiliser les eaux de la mer libre pour ces manoeuvres ?
- Rien évidemment. A moins, pardonnez ma franchise,
à moins que la mer libre du pôle n'existe pas.
- Comment, vous ne croyez pas à l'existence de la mer libre du pôle ?
- Je doute fort, tout au moins, de son existence.
- Quoi ! vous en doutez ? Comment pouvez-vous en douter !
Que faites-vous des témoignages nombreux d'explorateurs digne de foi
qui rapportent l'avoir vue, de leurs yeux vue ?
Sontal, aidez mes souvenirs !
Que dites- vous des témoignages d'hommes tels que Wrangell,
Edward Parry, Ingleflied , Kane, Hayes et autres ?
Au nord de la Sibérie, maints explorateurs russes, poussant hardiment en traineau
des pointes au delà des îles de Nouvelle-Sibérien trouvèrent partout la mer libre de glaces au printemps.
De 1822 à 1824, l'amiral Wrangell, alors lieutenant de vaisseau,
poursuivit plusieurs entreprises de ce genre, il fut toujours arrêté par les eaux de la
Polynia ou mer libre des Russes. Voici pour les longitudes comprises entre le 90° et 180° degré
à l'est du méridien de Grenwich.
Plus près de ce méridien, et toujours à l'est, nous retrouvons la mer sans glace
affirmée par Edward Parry. Accompagné de traîneaux portant des bateaux
il marcha vers le pôle en partant du Spitzberg, mais bientôt il fut arrêté,
car sous ses pas les glaces dérivaient vers le sud plus vite que lui-même ne remontait vers le nord ;
finalement elles se brisèrent sous lui et le ramenèrent en débâcle dans les mers tempérées.
Enfin, au débouché de ces étroits goulets reserrés entre le Groëndland
et la terre de Grinnell , au débouché du canal Kennedy dans lequel nous
nous trouvons engagés, l'existence d'une mer septentrionale libre,
entièrement libre de glaces entendez-vous, est prouvée par les rapports par les intrépides
docteurs Kane et Hayes, qui successivement suivant l'un et l'autre le même
itinéraire franchissant en traîneau à travers mille périls au milieu de mille dangers
cette affreuse banquise dont la vue a coûté la vie à notre pauvre Harris,
parvinrent au nord du Groënland sur les rivages d'un océan aux eaux navigables.
Ecoutez ce que dit Kane : " D'une éminence de cent quarante-cinq
mètres, on voyait les vagues libres de glace, sans limites et gonflés par un puissant roulis
venir se briser en écume sur la côte hérissée de récifs."
Ecoutez ce que rapporte Hayes : " L'océan dormait à mes pieds ? Le petit ourlet de glaces
qui bordait les rives s'usait rapidement : avant un mois, la mer entière aussi libre de glaces
que les eaux du nord de la mer de Baffin, ne serait plus interrompue que par
quelques banquises
flottantes, errant çà et là au gré des courants ou de la tempête. "
(fin des citations).
Je poursuis mes recherches et vous tiendrai au courant de leur avancement.
Cordialement.
M. H.
Comme nous avons le privilège de posséder l'ouvrage intitulé "
La mer libre du
pole"
de 1877 de Hayes, voyons ce qu'il en dit vraiment :
pages 188 à 189:
" Tout le démontrait: j'avais atteint les rivages du bassin polaire. L'océan dormait à mes pieds.... il m'était donc impossible d'aller plus loin. La crevasse dont j'ai parlé eût déjà suffit pour nous empêcher d'atteindre le nord de la baie; mais, au large, les glaces paraissaient encore en pire état. Plusieurs flaques d'eau s'ouvraient près du littoral, et sur l'une d'elles venait de s'abattre une bandes de "dovekies" ou de guillemots à miroir blanc. En remontant le canal
kenedy, j'avais reconnu nombre de leurs stations d'été; cependant j'étais assez surpris de voir les oiseaux eux-mêmes à une époque si peu avancée de la saison. Les mouettes bourgmestres volaient au dessus de nous, se dirigeant vers le nord où elles cherchaient les eaux libres pour leur nourriture et leur demeure... "
Page 190 où après avoir hissé des drapeaux, Hayes déchira une feuille de son carnet de notes pour y inscrire les lignes suivantes:
" Ce point, le plus septentrional qu'on ait encore pu atteindre, a été visité les 18 et 19 Mai 1961 par le soussigné, accompagné de George F . Knorr, après un voyage en
traîneau tiré par des chiens. De notre hivernage près du cap Alexandre , à l'entré du détroit de Smith, nous sommes arrivés ici
par une marche de quarante six jours. Je crois, d'après mes observations, que nous sommes à 81 degrés 35 minutes de latitude septentrionale et à 70
degrés 30 à minutes de longitude occidentale. La glace pouurie et les crevasses nous
empêchent d'aller plus loin. Le canal kennedy parait s'ouvrir dans le bassin polaire. aussi persuadé qu'il est navigable en Juillet,
Août et Septembre au moins, je retourne à ma station d'hiver pour essayer de pousser mon navire au travers des glaces après la
débâcle de cet été ".signé J.J. HAYES
19 Mai 1861
" Cette note placée dans une petite fiole apportée tout exprès, fut soigneusement déposée sous le cairn, puis nous
poursuivîmes notre route en nous tournant vers le sud; mais je quittais avec répugnance ce lieu qui exerçait sur moi une
fascination puissante, et c'est avec des sensations
inaccoutumées que je me voyais seul avec mon jeune camarade, dans ces déserts polaires que nul homme civilisé n'avait foulé avant nous. Notre proximité de l'axe du globe, la certitude que de nos pieds, nous touchions une terre placée bien au
delà des limites des découvertes précédentes, les pensées qui me traversaient l'esprit en contemplant cette vaste mer ouverte devant nous,
l'idée que peut-être ces eaux ceintes de glaces baignent des rivages d'îles lointaines
où vivent des êtres humains d'une race inconnue: telles sont les considérations qui
semblaient donner je ne sais quoi de mystérieux à l'air que nous respirions..."
fin de citation
Tout ce qui est raconté ci-dessus est superbement rassemblé dans une gravure montrant ce fanstatique paysage qui à juste titre a suscité beaucoup d'émotion chez Hayes et son compagnon. Voici cette gravure:
Il nous reste cependant à bien analyser cette gravure dans ses détails les plus fins et surtout en ce qui concerne les oiseaux dont nous reparlerons ultérieurement.
Cette émotion toute naturelle n'a pourtant pas plu aux biens pensants explorateurs modernes des pôles. Dans l' Histoire Universelle des
Explorations (4e
volume) et voici ce que nous avons trouvé sous la plume de
Paul-Emile Victor :
CHAPITRE
II
LES ROUTES POLAIRES
(1852-19I5)
I PAR LE
DÉTROIT DE SMITH (1852-1884)
Parmi les issues possibles de la mer
de Baffin, reconnues à leur entrée
par John Ross, deux restaient à explorer le détroit de Jones, couduisant à
l'ouest, et le détroit ou canal de Smith, dont la direction générale indiquait
le nord le canal de Smith se présentait donc comme une voie d'accès à l'océan
Arctique et au pôle Nord. Les campagnes successives d'Inglefield, Kane,
Hayes, Hall, Nares et Greely, dans
ce secteur, échelonnées sur une génération d'hommes, devaient ainsi préparer la
voie à Peary, découvreur du Pôle.
Dans le cadre des expéditions
lancées à la recherche de Franklin, Inglefield, par un souci d'information
complète, fut chargé de reconnaître le détroit de Jones et le canal de Smith; il
releva le contour exact de la terre qui bornait ce dernier à l'ouest, et lui
donna le nom d'Ellesmere.
Elisha K.
Kane (1853-1855) était un petit médecin américain, laid et
malingre, qui avait exercé en Chine, fouillé les tombes pharaoniques d'Egypte,
observé la traite des esclaves en Afrique noire et servi récemment lors d'une
expédition militaire au Mexique.
En 1853, son brick
Advance put se glisser le long de la côte groenlandaise et hiverner par
78°41' dans la baie Rensselaër; ainsi fut reconnu pour la première fois l'énorme
glacier de Humboldt, dont le front s'étend sur 110 kilomètres de littoral à
l'est du bassin auquel a été donné le nom de Kane (voir
frontispice page précédente).
Au printemps de 1854, Isaac Israël Hayes (1860-1861) , pour le compte de Kane que la maladie
retenait à bord, traversa le détroit et reconnut la terre de Grinnell, continuation d'Ellesmere vers le nord,
tandis que le maître d'hôtel Morton,
accompagné d'un seul Esquimau, progressait vers le nord avec des traîneaux à
chiens. Il dépassa 81° N., hissa sur le cap Constitution, à l'issue
septentrionale du canal Kennedy, un drapeau marqué d'emblèmes maçonniques et, au
vu d'une large étendue d'eau libre sur le bassin de Hall, fut persuadé d'avoir
atteint la " mer libre du
Pôle".
Ainsi reprit corps une vieille
légende répandue au XVIIe siècle par le géographe
hollandais Plancius, et reposant sur un sophisme; grâce à la
longueur du jour estival arctique, et attendu "qu'un petit feu prolongé chauffe plus que grands feux
brefs", Plancius estimait que la banquise du grand Nord
dégelait chaque année, tandis qu'elle persistait à des latitudes inférieures. Le
géographe oubliait simplement d'appliquer à l'hiver boréal le même raisonnement
qu'à l'été.
Après un second hivernage où il souffrit du
scorbut, Kane, incertain d'être débloqué au cours de l'été, quitta son navire le
17 Mai 1855 et parvint à rallier en canot l'établissement danois d'Upernivik au
sud de la baie de Melville.
Un excès de littérature devaît entacher le renom
de Hayes; ses épanchements lyriques lui ont beaucoup nui dans l'esprit des
spécialistes arctiques. Il eut de plus le tort de considérer comme acquise - et
acquise par lui - l'existence de la "mer libre
du Pôle" : The open polar Sea, dont il donna le nom pour
titre à son ouvrage.
A bord du voilier United States, 130 tonneaux, équipé grâce à des
souscriptions privées, monté par 14 hommes seulement, Hayes atteignit Port Foulke, sur la côte groenlandaise et
de nouveau explora la terre de Grinnell. Au cours de l'été 1861, il atteignit
par le littoral 81,°35'. Comme Morton, il crut
apercevoir enfin la mer libre; en fait, les
changements de vent et les courants de marée créent fréquemment dans ces eaux,
et surtout le long des rivages, des espaces libres de glace, mais ils sont
essentiellement temporaires.
fin de citation
Nous avons préféré à titre documentaire, ne pas couper ce texte alors que nous aurions pu y laisser que les passages concernant Hayes...
Comme vous le voyez ces passages s'opposent formellement à ce que que nous révèle Hayes et que son émotion profonde devant la mer libre est devenue d'après P.E Victor et consorts :"Un excès de littérature et.... ses épanchements lyriques lui ont beaucoup nui dans l'esprit des spécialistes arctiques" . A vous de juger, mais vous avez désormais en mains, les éléments tangibles pour savoir qui a camouflé la vérité.
Simultanément nous avons aussi reçu de M.H. le texte suivant :
----- Original Message -----
From:Hertzog91
To: Fred Idylle
Sent: Thursday, fev.06, 2003 1:28 PM
Subject: Jean-Louis Etienne et la mer libre du pôle
Bonsoir,
Voici le témoignage de Jean-Louis Etienne
que j'ai trouvé au chapitre La voie royale : la banquise
in Les pôles, Jean-Louis Etienne,
Arthaud, 1992
extrait pp. 35-36 (C'est le début du chapitre)
"Jusqu'à ce que Robert Peary atteigne le pôle nord, le 6 avril 1909,
les explorateurs avaient toujours cru à la thèse selon laquelle
la Terre est coiffée par « la mer libre du pôle Nord ». C'était un géographe de
salon, l'Allemand Petermann, qui avait fait courir cette légende. Quel décalage
entre l'idée qu'on se faisait alors de l'océan Arctique et l'implacable réalité de cette banquise démontée,
de ce chaos qui ne vous épargne à aucun moment. En 1986, en allant au pôle Nord,
je savais bien que j'allais trouver de la glace jusqu'au bout, mais jamais je n'avais imaginé
qu'elle fût aussi impraticable. Il est difficile de bien comprendre cela tant qu'on ne l'a pas
expérimenté soi-même. Jusqu'à la fin, jusqu'au pôle, j'ai rêvé qu'elle finirait bien à un moment
donné de s'aplanir, cette terrible surface, mais en vain.
La banquise tient fermement sous sa coiffe l'ensemble de l'océan Glacial Arctique.
Au milieu du XIXe siècle tous les explorateurs nourrissaient l'idée que pour atteindre la « mer libre du pôle », il suffit de se frayer un chemin à travers la banquise,
et qu'à une certaine latitude, la mer enfin finira par s'ouvrir et libérer la route
vers le point tant convoité : 90° nord. On sait déjà à cette époque qu'il existe plusieurs
« entrées » possibles : le détroit de Davis, la région du Spizberg et le détroit de Béring.
Mais personne ne peut dire où ces passages aboutissent.
Bon nombre d'hommes ont perdu la vie dans cette lutte sans issue pour gagner le nord.
Certains d'entre
eux étaient animés par une réelle envie de découvrir et d'autres par un simple désir de gloire,
certains ont agi pour la renommée de leur patrie et d'autres par pur esprit d'aventure. [..]
Ci-joint une ancienne carte polaire scannée à la page 42 du même ouvrage.
Notez bien qu'aucune référence n'est lisible sur cette carte, et la moindre des convenances, aurait été de nous en inscrire la provenance.
Vous avez aussi noté que l'auteur affirme que c'est un certain Allemand Petermann qui a fait courir la légende de la mer libre au pôle, tandis que P-E Victor lui, affirme que c'est un hollandais Plancius du XVII e siècle qui en est l'inventeur. Faudrait accorder vos violons,
messieurs les explorateurs modernes, vous qui avez pourtant à votre disposition
d'immenses bibliothèques. Cette carte, est tout à fait identique selon nous, mise à part la coloration, à celle que nous avons mis en évidence dans le CD TOP Secret n°4 (voir pour cela :http://topsecret.magazine.free.fr/) et où nous apprenons là au moins, qu'il s'agit d'une carte de la région arctique faite par Gérard Mercator en 1630.
On aperçoit donc sur ces cartes qu'à l'époque, on croyait qu'il y avait 4 passages à travers la banquise permettant de rejoindre la Mer libre placée ici au centre de la carte.
Mais faisons voulez-vous ici, une autre digression : Au sujet de ceux qui trouvent comme
P-E Victor et consorts que les épanchements lyriques de Hayes ne devaient pas être de mise devant le
spectacle fabuleux que lui offrait cette mer libre du pôle au sommet du monde, nous leurs dédions, à contrario, ces quelques lignes extraites d'un vieux Paris Match n°1242 du 24
Février 1973:
Là, comme on le voit, nous passons d'une extrémité à l'autre. Où l'émotion bien humaine s'exprime avantageusement, selon nous, pour Hayes, voici que pour Armstrong, dans une situation encore plus extraordinaire, puisqu'il s'agissait de débarquer sur un autre astre, (et là, il serait tout naturel, à notre avis, d'avoir à cet effet,
le souffle coupé devant un tel paysage
d'outre-terre), ce dernier, en véritable robot, refuse même de dire devant ces interlocuteurs seulement que la Lune est belle. Voilà, Messieurs les journalistes intrépides, un sujet d'article passionnant que représente ce parallèle à faire entre deux explorateurs si opposés dans la conception de la Vie. Il y a là, même pour des étudiants en Psychiatrie, Psychologie ou autre Philosophie, une thèse toute trouvée et surtout jamais réalisée à notre connaissance, sur une étude comparative de ces deux modes d'expression, des explorateurs précités..
Fin de la digression
Mais où l'internaute M.H nous a subjugué et a suscité en nous des vifs regrets, c'est quand il nous a révélé que l'éditeur Hachette en 1868, a publié de HAYES (Docteur
I. I.) La mer libre du Pôle. Voyage de découvertes dans les mers arctiques exécuté en 1860-61 Paris, In-8 , 517 pages. Traduit de l'anglais par Ferdinand de Lanoy. Ouvrage illustré de 70 gravures sur bois et de 3 cartes. Reliure demi-basane violette, dos lisse.
Autrement dit, notre ouvrage du même nom, que nous sommes un peu fiers d'avoir il faut l'avouer, et qui ne fait que 298 pages, paru en 1877 donc 9 ans après, n'est qu'un condensé de l'œuvre première ci-dessus. Or justement en 1992, lors de notre passage à Paris , nous avons recherché à la Bibliothèque Nationale les 18
pages de l'introduction de ce livre qui manquaient à notre exemplaire, découvert
à quelques pas de chez nous en 1984. Nous avons vu en effet qu'il y avait de
nombreuses éditions dont celle de 1884, utilisée par Paul-Emile Victor pour élaborer son texte (dont nous vous avons donné ci-dessus quelques courts paragraphes) extraits
du 4e volume de l' Histoire
universelle des Explorations sorti des presses le 30 Août 1968. Nous nous souvenons alors bien d' avoir eu en main, un exemplaire plus gros et plus large que
les autres et dont nous n'avons pas noté, hélas les références, simplement parce que ce gros ouvrage
ne correspondait pas au format du nôtre.
Comme nous le dit M.H, ce livre complet de Hayes doit être très rare et nous pensons insidieusement, que si l'Editeur
Hachette a pris le risque à l'époque, de publier un tel ouvrage
avec 70 gravures et trois cartes, c'est qu'il avait, n'en déplaise à P-E
Victor et consorts de sérieuses références sur l'authenticité du témoignage de Hayes, n'est-ce pas ?...
Nous avons donc mis immédiatement en bonne place les références de cet ouvrage dans la bibliographie de la Terre creuse désormais sur une page Web séparée.
Mais venons en aux déclarations de
Jean Louis Etienne . Récemment en
décembre 2002 (nous n'avons pas en tête le jour
exact) il déclara sur la chaîne satellite I Télévision que, au dessus de son abri déposé au soi-disant pôle
Nord, il avait vu passer à son grand étonnement
au dessus de sa tête, trois sortes d' oiseaux qui
circulaient dans le coin.
Notre question est la suivante : "Que faisaient ces oiseaux, si loin dans le nord où l'on ne trouve que des étendues glacées et neigeuses et où en principe il n'y a
rien à manger et de plus on aimerait savoir, où ils se dirigeaient ? "
Voilà les questions qu'un téléspectateur avisé, aurait dû poser à l'explorateur, plutôt que de lui parler de banalités.
Le problème qui s'attache aux
expéditions de J.L. Etienne et à tous ceux qui
prétendent être aller au pôle, est qu'ils font le calcul en considérant la Terre
comme une sphère un peu aplatie aux
Pôles et donc, il suffit de mesurer par des procédés
géographiques, la distance parcourue, pour dire après, que l'on a
atteint le point clé que l'on croit être le sommet de la Terre.
Voici d'ailleurs, à titre documentaire, tiré d'un ouvrage scolaire de 1977, les distances que l'on suppose exister entre le Pôle Nord et ses environs (Nous pourrions aussi d'ailleurs, vous présenter un schéma analogue pour le Pôle Sud):
Imaginons donc que l'on veuille faire la distance la plus courte présentée ici, pour relier le Pôle Nord. En partant de la côte soviétique et en faisant à vol d'oiseau 1600 km, bien mesurés avec nos appareils et nos calculs de position, on croira être arrivé au Pôle, soit très facilement par avion comme Byrd le pensait, soit beaucoup plus difficilement avec des
traîneaux de chiens, comme ont cru l'avoir fait tant d'explorateurs polaires, dont beaucoup ont laissé leur vie à cause du froid intense qui règne sur la banquise, soit même en passant sous la banquise comme prétend l'avoir fait le sous-marin américain le Nautilus le 3
Août 1958.
Puis, il suffit de planter un drapeau au bout de ces 1600 km et de sauter de joie en disant qu'on était enfin arrivé à ce point mythique. Ensuite, il ne reste qu'à faire demi-tour ou même à longer le bord supérieur de la concavité, pour ressortir de l'autre côté ( pour ceux qui
prétendent avoir traversé
de part en part toute la banquise) sans s'apercevoir pour cela qu'il
y a une inclinaison notoire du sol dans ces régions immenses qui font plusieurs fois la superficie de la France.
Evidemment, on ne peut avoir tenu compte dans les calculs d'approche de ce point mythique de la concavité polaire dont on ignore jusqu'à l'existence.
Voici par exemple, une carte de l'Arctique, tirée de l' Histoire Universelle des Explorations où l'on constate bien qu'aucune des expéditions au Pôle Nord ne l'a traversé diamétralement, et deux seulement, la bleue faite par Amunsen et Nobile en 1926 et celle en orange faite par les soviétiques Tchkalov et Gromov en 1937, ont poursuivi leur route en l'incurvant fortement vers la droite.
Reprenons maintenant notre pomme artistique présentée sur notre page :
et voyons comment se passe les choses effectivement, si l'on admet la théorie de la Terre creuse:
Nos grossières trajectoires tracées à la main, pour les expéditions Peary en 1909 d'une part, et d'Amundsun-Nobile d'autre part, montrent que ces trajectoires peuvent parfaitement se rencontrer au même point supposé être le Pôle Nord (ce qui reste à démonter historiquement). Et Amundsun et Nobile d'une part, et Tchkalov et Gromov d'autre part, peuvent aussi parfaitement croire qu'ils ont traversé le bassin polaire, de part en part, sans pour autant, l'avoir du tout traversé diamétralement ce qui est impossible d'après cette théorie de la Terre creuse.
c) Où la revue " Science&Vie Junior ", nous montre mathématiquement, comment on s'oriente au Pôle.
En effet, dans un article intitulé " La conquête du Pôle Nord" de Mr Philippe Nessann, du n° 115 d'Avril 1999 de la revue Science&Vie Junior, nous avons eu le bénéfice de découvrir comment en général, on peut s'orienter au Pôle en considérant évidemment que la Terre est à peu près une sphère soumise aux rayons obliques du soleil. Nous reproduisons donc ci-dessous l'admirable
schéma très didactique de Mr Jean-Jacques Hatton qui donne toute la démarche que devrait effectuer un explorateur pour calculer sa position en arrivant au Pôle Nord.
Mais il va de soi, que s'il existe une courbure de la Terre vers son intérieur au Pôle, les angles Alpha, Bêta, et Gamma ne correspondront plus à ceux que nous présente, ce schéma et donc que la position déterminée par
l'explorateur en sera automatiquement faussée sur le terrain. Il en résulte que c'est en toute bonne foi, que ces explorateurs ont cru être arrivés au Pôle, alors qu'ils n'étaient, en fait, que sur le bord de concavité polaire que nous évoque notre bien pratique schéma précédent de notre pomme.
Nous avons été aussi cependant, bien agréablement étonné, de trouver dans ce même numéro 115 de SVJ, un médaillon en forme de tableau, où un artiste a représenté la mythique mer libre du Pôle :
Voici d'ailleurs les quelques lignes de l'article qui en parlent, où l'on apprend d'abord, qu'un certain James Clark, neveu du navigateur John Ross a localisé le 30 juin 1931, un endroit de l'Arctique où l'aiguille de la boussole se dresse verticalement par rapport au sol :
"...Il vient d'atteindre le Pôle Nord Magnétique et non géographique. Le premier, indiqué par une boussole, se situe au Canada. Il se déplace d'une dizaine de mètres par an en fonction du magnétisme terrestre. Le second est fixe : point du globe le plus au nord, il a pour latitude 90°. Entre les deux : 2000 km de distance et une sacrée différence de réputation. Car le pôle, le vrai, le sommet du monde, c'est le pôle géographique.
Mais au fait, qu'y trouve-t-on exactement ? En cette seconde moitié de XIXe siècle, on n'en sait fichtrement rien. Est-ce un continent, comme au pôle Sud, ou une mer libre, comme le prétendent certaines légendes, ou encore un océan recouvert d'une gigantesque banquise ? Peu à peu, l'attention des explorateurs se détourne des passages du Nord-Est et du Nord-Ouest franchis en 1878 par le Suédois Nordenskjöld et en 1905 par le Norvégien Amundsen - pour se fixer sur le pôle."
Eh bien, apparemment, selon nous, le " on n'en sait fichtrement rien" s'applique encore de nos jours, et il semblerait justement qu' ARTivision, dans pas mal de ses articles, s'évertue à le démonter... n'est-ce pas ?
d) Où Cook et Peary se chamaillent au sujet de leur prétendue arrivée au Pôle.
Dans un encadré publié, page 133, par la revue New Look autour de février 1990, (nous n'avons pas noté hélas le n° exact), nous découvrons ceci : "
«COOK A ESCROQUÉ LE PUBLIC... J'AI DES PREUVES»
En prétendant avoir coiffé Peary au poteau le Dr. Frederick Cook s'attire la haine de son ancien compagnon et le désavœu du Cercle des Explorateurs
Parti le 9 Février 1908 avec 105 chiens et dix guides esquimaux, Cook alors financé par l'homme d'affaires americain John Bradley, affirme qu'il a atteint le Pôle le 21 avril de la même année "J'ai conquis le Nord et y ai découvert une terre".
Après avoir pris part à l'expédition arctique menée par Peary en 1892 ( les deux hommes étaient amis), sauvé l'expédition antarctique belge du baron de Gerlache, le médecin va donc s'attirer la haine indéfectible de l'explorateur. Ils s'affonteront par voie de presse, chaque publication accordant à tour de rôle l'espace de ses colonnes aux deux rivaux. Robert Edwing Peary, se montrera de loin le plus virulent: "Cook n' est jamais arrivé au Pôle, ni le 21 avril 1908, ni à une autre date. Il a simplement escroqué le public. Je détiens des preuves.."
Et le journal L'illustration de le suivre sur cette voie :
" Le comité de savants et de spécialistes constitué par l'Universite de Copennague pour examiner les documents que avait remis le Docteur Cook en vue d'établir l'authenticité de sa découverte du Pôle, a pu constaté qu'il avait été indignement joué. Il a rendu contre l' imposteur qu'est bien décidément, Frederick COOK un méprisant verdict (..)
Non, le docteur Cook n' est pas allé au Pôle, il ne s'en est même pas approché. Et la hutte de glace et de neige où flottait le drapeau étoilé de l'Union, dont la photographie fit le tour de la presse des deux mondes, n'était qu'une villa dans la banlieue d'Anatook ou de quelque autre lieu de villégiature esquimaude.."
Après avoir enquêté sur les dires du docteur Cook, le Cercle des Explorateurs de New York décide de le rayer de la liste de ses membres. Et seul le record de Peary est homologué.
Pourtant, Peary - pas plus que Cook - ne disposait du matériel astronomique nécessaire pour relever ses positions avec exactitude. Il reste énigmatique que l'un et l'autre aient pu rallier le Pôle sans faire
d'observations de longitude et de déclinaison. La première victoire sans
ambiguïté incombe à quatre Soviétiques qui, à bord de trois avions, se sont posés à la position 90° N , le 23 avril 1948. "
Fin de l'encadré de New Look.
Voici donc, pour mettre un peu de fantaisie dans cet article, la caricature du Petit Journal du 19 septembre 1909, caricature reprise également par la revue New look.
Que faut-il en déduire de ce lamentable scandale, où seuls, l'orgueil de l'homme et son désir de briller en
société par ses actions souvent insensées (plusieurs explorateurs polaires sont morts inutilement, selon nous, si la théorie de la Terre creuse est exacte) sont à retenir de l' exploration de la région arctique de cette planète. (et non de la conquête du pôle comme on le proclame souvent) L'encadré le dit bien, ni l'un, ni l'autre, ne sont arrivés au Pôle car ils n'avaient pas le matériel adéquat. D'ailleurs personne d'autre n'y serait arrivé non plus, avec le meilleur matériel qui soit, puisque qu'il n'y a pas de pôle physique à atteindre toujours selon cette théorie...
e) Où des français entrent aussi dans la danse.
Le 11 février 03 nous avons reçu de MH un très intéressant message dont nous vous donnons si dessous quelques éléments remarquables:
----- Original Message -----
From: Hertzog91
To: Fred Idylle
Sent: Tuesday, February 11, 2003 11:46 AM
Subject: Petites découvertes sur La Mer Libre du pôle
Cher ami,
Je reçois à l'instant votre message alors que je
suis en pleine recherche sur La mer libre du pôle
Je vous fais par de mes deux trouvailles :
Il existerait un livre intitulé La mer
libre de Jules Claretie paru en 1878. Ce serait un roman consacré
à La mer libre du pôle . Mais j'ai beau éplucher sa biographie,
mais je ne trouve pas pour l'instant trace de ce livre. A moins qu'il existe un
autre Jules Claretie.
source : Le Rocambole n° 15, été 2001, p.
117.
Enfin un français !
Beaucoup plus intéressant sur les plaques de
rues en France, un nom revient souvent Gustave Lambert.
Un hasard a voulu que je veuille en savoir plus. L'homme est décédé durant la bataille
du château de
Buzenval, situé sur le hameau du même nom (rattaché à Rueil-Malmaison), cet
endroit fût le théâtre de violents combats pendant la guerre de 1870-1871 contre
les Prussiens. Au cours de cette bataille périrent l'explorateur Gustave Lambert, le peintre Henri Régnault (Paris, 1843 - Buzenval, 1871), et le colonel de Rochebrune. Explorateur, oui, mais de quoi ? Du pôle Nord. Et devinez ce que Gustave Lambert est allé chercher en passant par détroit de Béhring ? : La mer libre du pôle .....
Hydrographe et navigateur, Gustave Lambert revient du
Détroit de Béhring où il a tenté de rejoindre ce qu'il imagine être la mer libre du pôle....
Pour Octave Pavy qui assistait à l'une de ses conférences, c'est le coup de foudre. Le jeune homme fait un sort à ses aventures mondaines, il abandonne ses études de médecine dans le but, selon ses propres termes, " d'affirmer enfin aux extrémités mêmes du monde la puissance et
l'énergie de l'homme ", et de permettre ainsi à la France de damer le pion aux Britanniques et aux Américains dans la course au pôle. Octave, " doué d'une imagination facile à s'enthousiasmer, écrit un de ses amis, rêva de grandes
entreprises, de voyages, de découvertes.". Le pôle nord devient son idée fixe.
Comme l'aiguille aimantée de la boussole, jusqu'à la mort, il lui restera
fidèle.
Après la guerre franco-prussienne, Octave Pavy file aux
États-Unis où
il pense avoir de meilleures chances de financer, au départ de San Francisco,
"l'Expédition Pavy au pôle Nord ". L'Académie des Sciences de la
Nouvelle-Orléans le présente comme " un homme de culture littéraire et
scientifique distinguée, d'une belle audace et d'une grande valeur personnelle "
on le dit " taillé dans le roc, avec une connaissance de la navigation obtenue
en haute mer et un zèle que les rigueurs de l'Arctique ne sauraient entamer ".
Plusieurs sociétés de géographie le soutiennent. Or, la veille du départ, le
dépositaire des fonds se brûle la cervelle.
Pavy est ruiné. Pour gagner sa
vie, il donne des leçons de français puis devient pêcheur. Malmené par le sort,
il garde un silence obstiné, jusqu'au jour où un pasteur l'aide à reprendre ses
études de médecine. " Depuis quelque temps je tiens ma veine, écrit-il à son
frère, et, si elle continue, je pourrai réaliser ce projet de dix ans
d'incubation que les heures les plus noires (Dieu sait si j'en ai eues !) n'ont
su déraciner. "
L'homme est plus que jamais déterminé à inscrire son nom dans le grand livre de l'histoire. Il connaît tout de l'exploration polaire et suit de très près les expéditions en cours. On lui propose d'accompagner une
expédition pour le Groenland où il décide de rester. Durant un an Octave Pavy va donc étudier la faune, la flore, et partager la vie quotidienne des esquimaux dont il apprendra la langue.
C'est à Disko qu'il intègrera, en tant que chirurgien, la mission commandée par le lieutenant Greely en 1881. L'occasion est pour lui inespérée d'approcher l'océan glacial arctique et de vérifier sa thèse d'une mer libre de glaces. La cabane de Fort Conger qui sera construite à l'extrémité nord de la Terre d'Ellesmere, deviendra le camp de base idéal de ses futures tentatives pour atteindre le pôle. L'Histoire le placerait-il enfin face à son
destin ?
Non, son destin ne s'accomplira pas. Octave Pavy périra dans des
circonstances absurdes et effroyables, oublié de tous. En effet l' expédition qui avait pour but de réaliser des recherches scientifiques sur le monde arctique, de cartographier la terre d'Ellesmere encore inconnue et de trouver une voie pour conquérir le Pôle Nord géographique avait établit un camp de base appelé Fort Conger, à 82° de latitude. En 1882, le bateau ravitailleur ne parvient pas à Fort Conger car les glaces lui interdisent le passage.
L'année suivante, en 1883, le second bateau ravitailleur n'arrive toujours pas, et le lieutenant Greely décide d'abandonner le camp pour partir à la rencontre du navire et d'un hypothétique dépôt de nourriture… Cette décision aura pour conséquence d'entraîner 18 des 25 membres de l'expédition dans la mort, dont le docteur Pavy, qui s'était toujours opposé au totalitarisme du Commandant, et dont on ne retrouvera mystérieusement ni le corps, ni les journaux privés…
Témoin gênant d'une histoire dominée par le mensonge, on le prétendra suicidé, son corps sera jeté à la mer et les trois classeurs qui rassemblaient ses notes personnelles seront portés disparus.
..
Des fidéles admirateurs du Dr Pavy ont crée un site :
http://www.aventurearctique.com/projet_futur/projet03/pavy02.htm
où la plupart des informations précédentes sont tirées et il y est dit : "Seul demeure son rêve, son rêve fou dont nous nous sentons aujourd'hui encore les héritiers. Ce que l'injustice et la mort lui a empêché de réaliser, nous le lui apporterons. Nous ne voulons pas atteindre le pôle, mais réparer une blessure de l'histoire par le résultat de trois mois d'efforts dans des conditions souvent extrêmes, et conjurer l'oubli. Partir de Fort Conger (son camp de base) et atteindre le cap Sabine pour la simple beauté de l'acte. Porter sur 600 kilomètres la plaque que nous déposerons à l'endroit présumé où l'explorateur français a disparu, pour lui rendre le plus sublime des hommages.
Et pour réussir là où ils ont échoué, nous repartirons en bateau vers la civilisation."
fin du message de l'internaute M.H..
Nous souhaitons donc que cette nouvelle expédition en mémoire du Dr Pavy soit couronnée de succès, afin que son souvenir soit revivifié et respecté davantage dans la conscience des hommes.
Le 11/02/06, nous avons eu privilège d'entrer dans le site :
et en particulier dans la page:
, nous avons découvert ces propos admirables d'Octave Pavy : " Tout fait espérer qu'avant peu un navire heureux et hardi tracera son sillage dans cette mer inexplorée, reconnaitra ces terres, habitées peut-être, et dont hier encore nous ignorons l'existence, affirmera enfin aux extremités du monde la puissance et l'énergie de l'homme..."
Le Webmaster de ce site nous a gentillement précisé que l’intégralité de l’article d’Octave Pavy , se trouve dans la Revue des deux mondes de Septembre 1868, laquelle revue est accessible dans les documents numérisés de la Bibliothèque Nationale de France, sur le site :
http://gallica.bnf.fr/
Nous ne terminerons pas ce dossier sans vous avoir transmis ce que pensait au sujet de cette mer libre de glace des Pôles, l'un de plus imaginatifs des romanciers français : Jules Verne :
Voici un court passage d'un texte de JEAN-PIERRE DELOUX d'un Nostra de 1982, texte que nous mettrons certainement
complètement en ligne dans une autre occasion :
Nostra n°544 du 11 au
18 Novembre 1982.
Les gravures tirées des ouvrages illustrés de
l'édition original
de Hetsel sont absentes ci-dessous.
Jules Verne et le Trésor de
Rennes-le Chateau
Claude Roy constate fort plaisamment, dans son
“Commerce des classiques”,
que le sixième continent du monde est
Jules Verne. Sans aucun
doute, l'auteur des “Voyages
extraordinaires” a bien inventé un domaine imaginaire en
replaçant à sa juste place dans les lettres françaises le roman d'aventures.
Mais, si l'on s'accorde aujourd'hui à reconnaître les qualités du génial
précurseur, à le célébrer comme le père de la science-fiction, l'on n'en
méconnaît pas moins l'aspect initiatique de son oeuvre.
Faire de lui le
premier des anticipateurs du roman scientifique, ainsi que le définit le Petit
Larousse, semble bien dérisoire en regard d'une œuvre de visionnaire, où les
conjectures sont aussi nombreuses que remarquables.
Dès la
publication de “Cinq semaines en ballon”,
Jules Verne annonce l'utilisation du ballon dirigeable à des fins
scientifiques. Avec le “Voyage au centre de la
terre”, il se livre à une étonnante conjecture : les
entrailles du globe contiennent un véritable univers que ses héros découvrent en
passant par le cratère d'un volcan éteint islandais pour ressortir portés par la
lave du Stromboli.
Ce thème sera repris un peu plus tard dans
les “Voyages et aventures du Capitaine
Hatteras”, où l'on découvre une mer libre de glaces au pôle
nord, qui correspond encore avec le cratère d'un volcan. Ainsi Jules Verne se fait-il l'écho de la théorie de la terre creuse
que professera plus tard l'amiral
Byrd, grand explorateur des régions polaires : “Il n'y a pas de point du monde qui ait donné lieu à plus
d'hypothèses et de chimères... On a prétendu qu'il existait aux pôles une
immense ouverture, d'où se dégageait la lumière des aurores boréales et par
laquelle on pouvait pénétrer dans l'intérieur du globe puis, dans la sphère
creuse, on imagina l'existence de deux planètes, Pluton et Proserpine, et un air lumineux par suite de la forte pression qu'il éprouvait.”
L'intérêt de Jules Verne pour les
pôles ne se démentira pas : en 1897, il reviendra sur le sujet avec
“Le Sphinx des glaces”,
dont l'action se déroule dans l'Antarctique où le pôle magnétique
est figuré par une sorte de sphinx qui domine la calotte
australe...
Par son appréhension des mythes polaires, Verne
semble bien poursuivre à sa manière les spéculations déjà envisagées par
Edgar Poe dans
“Les Aventures d'Arthur Gordon
Pym”, avec lequel il avait en commun une appartenance à une
société secrète rosicrucienne. Sans doute est-ce par cette affiliation qu'il eut
connaissance de cette tradition de la terre creuse, qui remontait à l'alchimiste
islandais Arne Saknussem, et dont se
feront aussi l'écho les auteurs initiés Erasmus
Darwin, le grand-père de Charles, dans “Le Secret doré” et Lord Bulwer Lytton, dans “La Race à venir”.
Sans doute
avons-nous encore beaucoup à apprendre sur les pôles et sur les mondes
souterrains ce qui nous paraît être le fruit de l'imaginaire du conteur pourrait
peut-être, un jour, se révéler vrai. Comme nous apparaît exact ce qui n'était
qu'utopie pour les contemporains de Jules Verne....
fin du passage de Nostra
Nous n'avons pas encore le privilège d'avoir les ouvrages de Jules Verne
intitulés:" “Voyages et aventures du Capitaine
Hatteras”, où l'on découvre une mer libre de glaces au Pôle Nord ou encore"les Enfants du capitaine Grant", où l'auteur nous entretient aussi de la mer libre du Pôle Sud , mais l'internaute M.H. nous en parle cependant, en nous disant qu'au chapitre 9, page 80, de l'édition en livre de poche, on trouve les mots: " - Bravo, mon ami répondit Paganel, et moi aussi j'aurai voulu savoir si le continent se prolongeait jusqu'au pôle, ou s'il existait une mer libre, comme le supposait Drake, un de vos compatriotes, mylord.".
Par contre nous avons sous la main l'ouvrage Le Sphinx des glaces où l'on découvre encore au sujet de la mer libre du Pôle Sud cette fois dans l' Edition Hachette
1981.
Page 153: " - Avant un mois,
j'espère avoir retrouvé, au delà de la banquise, la
mer libre signalé avec tant d'insistance par Weddell et Arthur Pym, et nous n'aurons plus qu'à
naviguer dans les conditions ordinaires jusqu'à l'ilott Bennet d'abord,jusqu'à
l'ile Tsalal ensuite . Sur cette mer largement
dégagée, quel obstacle pourrait nous arrêter, ou même nous
occasionner des retards ?.."
Page 163: " ...Puis
dès qu'il a disparu , c'est la longue nuit qui commence, nuit souvent
illuminée par les irradiations des aurores
polaires "....
"A l'approche de ces contrées antarctiques,
il serait demandé ce que cachait le voile nébuleux
qui en dérobait la plus grande étendue...Y découvrirait-il des
élément nouveaux dans le champ des trois règnes minéral, végétal, animal, des
êtres d'une "humanité " spéciale,
tel qu'affirme les avoir vus Arthur
Pym?"
Page 180: " - Sans doute , Monsieur Jeorling! Cependant, au delà de la
banquise , c'est encore l'inconnu pour
moi, comme pour tant d'autres navigateurs
!
- l'inconnu , ... Non pas absolument,
capitaine, puisque nous possédons les rapports très
sérieux de Weddel et j'ajoute, ceux d'Arthur
Pym.
- Oui!... je le sais!..ils ont parlé de la mer libre...
- Est-ce que vous n'y croyez pas
?...
- Oui!... J'y crois!... elle existe et cela pour
les raisons qui ont leur
valeur...."
Qui pourra dire encore que Jules Verne n'était pas un initié, tout au moins au sujet de ce qui se passe aux Pôles de la Terre, et concernant les mers libres de glaces dont, nous personnellement, nous l'avons déjà dit, sommes tombés à la renverse en l'apprenant, seulement en 1972, grâce à l'ouvrage de R. Bernard: La terre creuse.
III
Conclusion .
Que pouvons nous conclure de ces quelques témoignages (et il y en a bien d'autres) qui nous ont montré que des hommes ont vraiment cru à cette mer libre du Pôle (nord ou sud) et ont parfois perdu la vie pour vouloir y accéder, tout en croyant aussi, il est vrai, pouvoir rejoindre le Pôle géographique de la planète? D'autres ont préféré écrire des romans de fiction pour en parler, sans doute pour ne pas être inquiétés par leur pairs où "le qu'en dira-t-on?" .
Pourquoi donc cette mer libre et les terres lointaines qui peuvent s'y trouver ( La terre de Sannikov, par exemple) que certains n'hésitent pas à qualifier de légendes, pour noyer le poisson, ont-elles provoqué un tel attrait chez des explorateurs et des écrivains si ce n'est à cause de son caractère hors normes et fantastique. Si vous découvrez par exemple, un jour en sortant d'une forêt dense et équatoriale du Kenya, un lac gelé de plusieurs kmª, sur lequel vous pouvez faire du patin à glace, vous ne manquerez pas, c'est certain, de vous poser la question de savoir, quelle est l'origine de ce phénomène incroyable? Vous n'aurez pas beaucoup d'hypothèses pour vous venir en aide dans ce cas-ci : Soit, le classique micro-climat exceptionnel, soit l'action à distance d'un rayon réfrigérant extraterrestre. Il en a été de même, vous vous en doutez pour ceux qui ont été confronté avec cette affaire de mer libre inexplicable et là, on ne parlait pas encore d'extraterrestres. Rappelons donc, ce que nous découvrons à la page 195, du livre de Hayes "la mer libre du pôle":
" Il est impossible, en
rappelant les faits relatifs à cette découverte,- La neige
fondue sur les rochers,
les troupes d'oiseaux
marins, la végétation
augmentant de plus en plus,
l'élévation du thermomètre
dans l'eau, de ne pas être
frappé de la probabilité d'un climat
plus doux vers le pôle.
Mais signaler les modifications de température au voisinage de la mer
libre, ce n'est pas résoudre la question, qui
reste sans réponse : Quelle
est la cause de la Mer libre ? "
Ce qui nous interpelle dans cette affaire étrange, c'est donc son côté hautement paradoxal : Comment des gens sensés ont-ils pu inventer une telle histoire, si certains d'entre eux n'avaient pas vraiment découvert cette mer libre de glace et les oasis qui l'environnent dans les régions polaires, alors que tout un chacun s'attend logiquement à ne trouver dans ce coin, où les température sont extrêmes, que des vastes étendues neigeuses et glacées à perte de vue. A notre avis, même un fou, ayant une imagination débordante, aurait du mal à élaborer une telle histoire.
Comme nous pensons que les explorateurs qui ont découvert cette mer libre du Pôle n'étaient plus fous que ceux qui les critiquent et qui préfèrent comme l'autruche fourrer la tête sous le sable, pour ne pas se poser des questions et heurter leur petit confort intellectuel, nous attendons vivement la prochaine théorie qui expliquera mieux que la Théorie de la Terre creuse , tous ces phénomènes bizarres qui se passent aux pôles de la planète Terre, (phénomènes souvent occultés pour de vulgaires questions de stratégies économiques et militaires), notre planète se présentant en fin de compte, comme une sorte de géode, où
le plus beau se trouve à l'intérieur sous une forme lumineuse et
cristalline....
Prolongement révélateur exceptionnel en
date du 17/03/03.
Ce site étant comme nous l'évoquons souvent un
site strictement personnel (nous offrons parfois à
quelques amis, le loisir de s'y exprimer en attendant qu'ils érigent leur
propres sites) nous allons une fois de plus, vous
faire quelques confidences qui ne manqueront pas cependant d'être très
"éclaircissantes"
et même peut-être pour certains très "tonitruantes", puisque comme vous aller
le voir, il s'agit au
départ, de foudre en
boule.
En effet le 8 Mars 03, nous avons reçu la missive suivante
:
----- Original Message
-----
Sent: Saturday, March 08, 2003 5:50
AM
Subject: Foudre
globulaire
Monsieur, Madame,
Nous sommes élèves en première
S au lycée Fénelon à LILLE. Le sujet de notre TPE est la foudre globulaire. Auriez vous, s'il vous plaî,t
des documents sur ce sujet, qui expliqueraient ce phénomène ou qui prouveraient
son existence. (mon adresse est Kurohyo@everyday.com)
Merci d'avance
Et voici notre réponse en date du 15 Mars 03.
----- Original Message
-----
Sent: Saturday, March 15, 2003 6:14
PM
Subject: Re: Foudre
globulaire
Biens chers jeunes lycéens internautes
Je viens de m'apercevoir que je n'ai pas encore répondu
à votre demande de renseignements. Je me suis mis donc à consulter mes
vieilles revues de Science et
Avenir
qui commencent en 1947 jusqu'en 1958, mais je
n'ai trouvé dans le n° 77 de juillet 1953, qu'un article intitulé
Le Laboratoire de la
Foudre : à 10 km de
Paris L'EDF a réalisé un des plus étonnant centres d'essais de la
planète. Ce laboratoire de l'EDF était à
l'époque à Fontenay et je ne puis vous dire s'ils ont réussi à produire de
la foudre globulaire. Faudrait vous renseigner auprès de cet organisme ou encore
au Musée de l'Homme à Paris où l'on
présentait des manifestations sur la foudre. Quant aux revues
Science et vie
dont je possède aussi pas mal de numéros anciens, je ne me
souviens pas avoir vu un article sur la question, mais je vais tout de
même aller vérifier dans une vieille malle où ils sont
enfermés.
Je
suppose, si vous m'écrivez en ce moment, que vous avez lu sur mon site,
l'article de Mr Fabrice Bardeau
intitulé: Feux follets
et foudre en boule : Deux mystères non
résolus .
J'ai bien voulu toucher l'auteur pour lui
demander pour vous, s'il avait des documents ou des titres de livres à vous
communiquer, mais je n'arrive plus à joindre Mr Bardeau par son
e-mail à Solaroma@solaroma.fr , sans doute parce qu'il a des
problèmes avec son matériel informatique. Aussi je vous suggère de
lui envoyer un petit mot de ma part à :
Mr Fabrice BARDEAU
Laboratoires
SOLAROMA
BP 38 Route des
Pyrénées
11190 COUIZA
(France)
J'ai aussi un ami qui est passionné par les
photos de la foudre, peut-être a-t-il en sa possession quelques documents sur la
question. Prière donc de le contacter de ma part à :
B....
H.....
Bonne réussite donc pour votre TPE et bon
courage pour vos recherches.
Salutations bien tropicales
de
Fred
IDYLLE
Donc chers internautes, si
vous avez quelques informations conséquentes sur la foudre en boule, soyez assez aimables pour
les communiquer à nos étudiants très branchés sur un "brillant" mystère, qui mérite bien que l'on
obtienne quelques "lumières " à
son sujet.
Mais où l'affaire va prendre une autre
tournure, c'est qu'en fouillant dans notre stock ancien de Science et Avenir, déjà
mentionné, nous sommes tombés sur plusieurs articles
intéressants que nous avons mis immédiatement de côté pour les décortiquer
:
- Du n° 84
de Février 1954 pages
58 à 61 article intitulé
: D'après les travaux les plus
récents, ce n'est pas l'homme qui descend du singe, mais le singe qui
descendrait de l'Homme, de Bernard Heuvelmans . Voilà qui devrait faire plaisir à notre ami écrivain
Jean Sider dont le dernier
livre qui parle justement d'évolution s'intitule "La vie vient d'une intelligence supérieure"
publié aux Editions JMG en
2002.
- Du n° 118 de Déc. 1956
pages 562 à 566 +fin en 95, et article
intitulé :
Les dernières
équations d'Einstein
recèlent-elles le
secret de l'antigravitation?
de Jacques
Bergier . Voilà un article qui ne manquera
pas de surprendre notre ami belge Claude Thomas qui a publié
une remarquable bibliograhie de cet écrivain hors
normes que fut Jacques
Bergier voir le site :
En effet, Claude Thomas dans une de ses missives,
nous subodorait que Jacques Bergier n'avait
probablement pas d'accointances avec cette revue Science
et Avenir. Cet article
semble prouver évidemment le contraire.
- Du n° 127 de Sep. 1956
pages 454
à 457 article intitulé A-t-on
éclairci le mystère des gigantesques cratères lunaires
? Une nouvelle
hypothèse renouvelle le problème. Article d'Haroun Tazief dont comme par hasard, nous vous parlions
au début de cet article. Mais
il y a bien mieux dans ce même numéro... :
- pages 448 à 453 + fin en 485 et article intitulé
: Le recul des glaces polaires peut-il entraîner une détérioration
du temps? de Lucien
Barnier (Notre journaliste
scientifique et mentor ésotérique de l'extraordinaire dont nous
avons souvent parlé dans mon site et qui revenait justement à l'époque
d'une expédition dans l'Arctique : Voir sa
photo et un de nos articles à:
)
Mais que nous raconte donc Lucien Barnier dans cet article sur
le recul des glaces polaires
...?
Un petit aperçu
suffira:" ...De nombreux icebergs mesurent de 300 à 500
mètres de longueur et se dressent à une trentaine de mètres au
dessus des flots. Certains icebergs géants atteignent jusqu'à 100Km
de long. Trompé par ces gigantesques amas de glaces, maints explorateurs ont cru
se retrouver en présence d'îles. Dumont d'Urville fut victime de cette
méprise, de même que plusieurs explorateurs
russes dont les rapports
écrits mentionnaient leur rencontre avec la légendaire
"Terre de
Sannikov"
Naturellement, on ne retrouva jamais
ces " îles" dont les positions furent pourtant
dûment relevées par leurs découvreurs"...
Tiens ..tiens encore cette Terre de Sannikov qui réapparaît.. Le savant
russe Obroutchev savait
donc bien de quoi il
parlait en voulant faire passer tout cela pour de la
Science fiction n'est-ce pas...? Quant au
fait, qu'on n'a rien retrouvé, les sbires du Royaume de l'Ombre et
des Services Secrets des Etats
concernés ont su faire, n'en doutez pas, ce qu'il faut pour cela..
Nous espérons, pour terminer, que avez su lire
entre lignes précédentes, le fait que les explorateurs russes ont ramené de leurs aventures
polaires des documents parfaitement codifiés ,
que
Lucien Barnier n'ignorait pas, et nous demandons
à toute personne qui connaissait cet écrivain ou un membre de sa famille de nous
contacter au plus vite, afin que l'on soit fixé sur la nature des
documents concernant cet incroyable affaire
de Sannikov, qu'il aurait pu avoir, par exemple, dans
sa bibliothèque certainement bourrée d'ouvrages d'une qualité rare.
Nous renouvelons par la même occasion à nos amis
canadiens, le coup de
Maître qu'ils marqueraient dans cette affaire, s'ils
arrivaient à mettre la main sur la photo et les commentaires qui s'y
attachent, publiés en 1960 par le Globe
and Mail de Toronto (le jour hélas,
nous l'avons déjà dit, n'est pas connu) et photo qui
pourrait être parfaitement en relation avec cette incroyable affaire de Sannikov qui vient aujourd'hui
encore, de se mettre en exergue, grâce à l'initiative heureuse et "lumineuse" , de quelques braves étudiants.
Comme le hasard s'arrange pour bien faire les choses, n'est-ce pas... sur ARTivision ?
Autre prolongement révélateur exceptionnel en
date du 30/04/03.
Grâce à la gentillesse de notre ami belge Claude Thomas, cité plus haut qui n'a pas hésité à faire se déplacer pour nous, son contact à Toulouse Mr Pierre F. jusqu'à la Bibliothèque Municipale, nous voilà
désormais en possession de la photocopie de l'article tant recherché du Science et Vie mentionné plus haut n° 449 de Février 1955, revue que nous voulions assurément commander et au sujet de laquelle nous attendons toujours la réponse de la rédaction de cette revue.
Cet article de Mr Pierre Gendron annonce déjà la couleur, puisqu'il est intitulé " Une mission de 3000 savants à l'assaut des terres inconnues du Pôle Sud ".
Mais voyons en donc quelques passages significatifs:
" ... A l'automne 55, des navires polaires lourdement chargés quitteront successivement la France, l'Angleterre, les Etats-Unis , la Nouvelle-Zélande, L'Afrique du Sud, l'Australie, le Chili, L'Argentine, pour cingler vers le pôle Antarctique. Ils iront installer de nouvelles nouvelles bases sur le continet polaire austral, bases qui seront occupées un an plus tard par des centaines de techniciens et de savants. Ainsi la France va réoccuper la Terre Adélie à Pointe Géologie, et innovera une base avancée à 350 km à l'intérieur du continent antarctique, là même où se situera le pôle magnétique en 1957...
...Quant aux Etats-Unis, ils préparent une expédition fabuleuse décidée à dévoiler les derniers mystères du Pôle Sud. Déjà en 1947, L'expédition "High Jump" dirigée par Byrd, avait bouleversé toutes les données cartographiques du continent en photographiant 800 000 Km² de côtes. Mais en 1957, 10000 hommes, 50 navires spéciaux, une flotte aérienne et sous-marine considérable, des véhicules amphibies et des camions géants, concus spécialement pour la glace, comptent achever la reconnaissance totale de l'immence empire glacé.
Les observations accumulées par les nombreux explorateurs permettent, cependant d'avoir aujourd'hui (En 1955 bien sûr) une vue générale assez exacte du continent Antarctique: c'est un gigantesque bouclier convexe de 14 millions de km² couvrant le pôle Sud. S'il était situé dans l'hémisphère nord, une de ses extrémités reposerait sur le Danemark et l'autre en Alaska. Il est aussi vaste que les Etats-unis et l'Europe ensemble.
"
Vous avez bien lu que l'auteur parle de l'envoi en 1957, de 10 000 hommes et d'une véritable armada pour aller soi-disant reconnaître des immensités que tout un chacun considère comme glacées et très inhospitalières, où les températures en dessous de 50° sont monnaie courante et surtout où l'épaisseur de la glace peut atteindre jusqu'à 4200m d'épaisseur d'après le dessin perspective suivant tiré du Paris Match n° 1088 du 14 Mars 1970 :
Une question se pose donc ici: " Pourquoi vraiment a-t-on pu engager une armada de 10 000 hommes au moins pour aller seulement reconnaître et cartographier un continent si couvert de montagnes de glace, de neige à perte de vue et où le froid est particulièrement insupportable?". Ne pensez-vous pas que cela cache vraiment des motivations d'une importance capitale non révélées au commun des mortels ?
Rappelons les quelques lignes, de l'ami Jean ANNE ( hélas décédé le 17/01/03 : Que son âme repose en Paix désormais) dans son remarquable texte intitulé : Eux, nous & ailleurs :
" Le 5
mars 1947, le journaliste Lee
van Atta, accrédité lors de cette expédition, publia dans
les colonnes du plus grand quotidien sud-américain, le "Mercurio"
une interview de l’amiral Byrd au cours de laquelle il déclara en
substance: " C’est dur à entendre, mais dans le cas d’une nouvelle
guerre il faudra s’attendre à des attaques d’avions qui peuvent
voler d’un pôle à un autre".
Il laissa aussi comprendre:
"Qu’il y avait là
bas une civilisation avancée qui se servait d’une technologie supérieure".
Rappelons nous que ces événements se sont passés en
1947.. En résumé que conclure de tout cela : Il y a déjà des millénaires
que sur terre, des hommes de civilisations disparues disposant de
technologies avancées firent voler des engins, tout comme un peu
avant le milieu de notre XX° d’autres furent également capables de
rééditer ces « exploits » technologiques dont l’homme de la rue n’a jamais entendu parler, pas plus qu’il ne soupçonne quelle peut bien être la source d’énergie en permettant le fonctionnement.
"
Fin de citation
Nous recherchons évidemment activement ce n° du 5 Mars 1947 du "El Mercurio" pour voir de nos propres yeux, cette incroyable révélation. Merci d'avance aux internautes qui pourraient nous aider dans cette recherche.
Le 26/04/05, nous avons eu le grand privilège d'entrer en possession de ce document exceptionnel. Tous les détails figurent désormais dans la page :
Mais voyons encore quelques phrases de l'article de Mr pierre Gendron. " " ... ...Suivant les dernières évaluations de l'expédition Bryd, la chaîne de Reine Maud, longue de 2500 km aurait une altitude moyenne de 4000 mètres. Les plus hauts massifs sont découpés en dents de scie ou en aiguille et atteignent souvent de 5000
mètres.
Fait extraordinaire,
dans la partie centrale de cette chaîne, Byrd a survolé, en 1947, un immense Colorado dépourvu de glace, dont les falaises roses, rouges et pourpres montraient, à ciel ouvert, sur des centaines de km de longueur, les veines noires d'un des plus importants
glissements
houillers
du monde. Un peu plus loin se dressaient d'étranges montagnes de basaltes de forme hexagonale sur un haut plateau tabulaire.
Dans la Terre de Marie-Byrd, tout au long de la Chaîne du Comité exécutif, les récentes explorations américaines ont découvert et survolé un sommet qui serait pour l'instant, le point culminant du Pôle Sud avec 7000 mètres d'élévation.
...L'expédition allemande "Schwabenland", en 1937,
et plus récemment encore l'expédition norvégienne, suédoise et anglaise
"Maudheim"
ont photographié en totalité et exploré en partie une autre chaîne
côtière, celle de la Nouvelle-Souabe longue également d'un millier de km qui reconstitue, en plein désert de glace, le merveilleux spectacle de nos plus belles chaînes alpines européennes.
Il serait faut de prendre aujourd'hui le Pôle Sud pour une terre morte et ensevelie dans la glace. Au cours des milliers d'explorations aériennes de l'expédition "High Jump" , en 1947, les aviateurs ont eu la surprise de découvrir, en plusieurs points, de vastes zones entièrement libres de glaces où étincelaient d'admirables lacs bleus ou rouges. Sur certains d'entre eux, des hydravions purent se poser. Les équipages se baignèrent dans une eau à température " relativement élevée " et purent
recueillir des mousses, des lichens et des algues.
L'origine de ces oasis mystérieuses est encore inconnue.
Elles sont peut-être le résultat de
phénomènes volcaniques ou géologiques.
Le continent antarctique existe la curiosité des paléontologues, car il contient des indices fossiles qui peuvent conduire à la revision totale de certains chapitres de l'histoire de la vie et de l'évolution. Les étonnantes ressemblances entre la flore et la faune d'Amérique du Sud et celles d'Australie et de Tasmanie d'une part, entre celles de Madagascar et celles de la nouvelle-Zélande d'autre part, sont restées pratiquement inexpliquées jusqu'à ce jour.
La plupart des naturalistes sont conduits aujourd'hui à admettre la
nécessité de "Ponts" continentaux engloutis. Ainsi l'Antarctique aurait été, alors, non seulement le relais entre les divers continents de l'hémisphère Sud, mais aussi un foyer de rayonnement de formes vivantes. La découvertes de mines de charbon, de plantes fossiles spécifiques des régions tropicales
(glossoptéris, troncs d'arbres silicifiés) en de nombreux points, en même temps que la présence de haut fond au large des continents en présence confirment cette hypothèse..."
Arrêtons ici voulez vous cette transcription des quelques phrases de cet article très instructif de Mr
Gendron. Vous avez cependant noté les termes étranges utilisés : Fait extraordinaire, merveilleux spectacle, admirables lacs, témpérature "relativement" élevée, l'origine de ces oasis mystérieuses est encore inconnue, plantes fossiles spécifiques des régions tropicales...
Un fois de plus, on s'étonne que l'on ne nous ait jamais montré des images de ces lacs bleus ou rouges, où l'on peut si aisément se baigner en plein Antarctique et qu'une agence touristique futée n'en ait pas profité pour y transporter des audacieux voyageurs avides de sensations fortes...
On découvre aussi que dans cet article, l'auteur ne mentionne jamais le nom de Benguer, (Il n'est pas mentionné non plus dans l'entrefilet "Triste oasis" vu plus haut et qui est extrait du "Science et Vie" n° 470 Nov 1956), nom attribué par Paul-Marie de la Gorge dans le "Science et vie"
n°510 de Mars 1960, (revoir notre image précédente imaSV510.jpg ), à une de ces oasis découverte parait-il par les soviétiques en plein Antarctique.
Nous aimerions donc bien savoir de quels documents, soviétiques ou pas, ce Mr P-M. de la Gorge a sorti ce nom de Benguer. Résumons une fois encore (voir l'article sur Byrd) ce que nous révèle R. Bernard à la page 51 de son ouvrage "la Terre creuse" paru en 1971 chez Albin Michel, " Le capitaine David Bunger de la Marine Américaine, en mission avec son hydravion pour " l'opération High-Jump " de 1946 à 1947 avait quitté la base de Shackleton près de la Côte de la reine Marie dans la Terre de Wilkes, et volait vers l'intérieur du continent Antarctique quand il aperçut une région sans glace, avec de lacs de plus de 4km de long aux multiples couleurs et entourés de murailles de glace. Le capitaine Bunger posa son appareil sur l'un de ces lacs et aperçu que l'eau était plus chaude que dans l'océan des environs. Comment expliquer la présence d'une telle oasis en plein Antarctique, qui bénéficiait de températures plus clémentes comme-ci comme au pôle Nord, cette oasis se trouvait aussi dans la dépression polaire sud ? Ce territoire sans glace d'environ 600 km carrés représentait une trop grand étendue pour être affecté par une source de chaleur volcanique. Les courants de vents chauds en provenance de l'intérieur de la Terre par l'ouverture proche, expliqueraient davantage cette anomalie."
Il nous reste donc qu'à retrouver (toute aide de cette nature sera la bienvenue) les documents utilisés par ce Mr P-M. de la Gorge qui lui ont servi à mettre en exergue cette affaire d'Oasis de Benguer qui nous le souhaitons ne restera plus longtemps encore cachée aux yeux du commun des mortels, car ce dernier, en plus, a
désormais le droit de savoir, pourquoi ces informations sont soustraites à la connaissance du monde entier ?
Prolongement journalistique spécifique en date 27/05/03.
Le 18 Mai 2003, nous avons eu le privilège de recevoir l'aimable missive suivante et les couleurs sont de nous, évidemment :
----- Original Message -----
From : W.... T.....
To: fred.idylle@wanadoo.fr
Sent: Tuesday, May 18, 2003 8:43 PM
Subject: plus de glace au Pôle Nord
Bonjour Fred
J'ai trouvé sur le site :http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N1999.asp cet article plutôt
bizar
re. Et vous qu'en pensez-vous ?...
v.........t
|
Pas de glace au Pôle Nord
Une expédition qui s'est rendue au Pôle Nord
cet été n'y a pas vu de glace. Là où aurait dû se trouver la banquise, il
n'y avait que l'océan Arctique. Une première en... 50 millions
d'années.
États-Unis
21/08/2000 - James McCarthy, un océanographe
américain qui faisait route vers le Pôle Nord dans un brise-glace russe en
compagnie d'un groupe de touristes a eu la surprise de sa vie. À son
arrivée, début août, pas de glace. Il n'y avait que de l'eau, sur au moins
deux kilomètres de largeur. Selon l'expert, ce serait la première fois
depuis 50 millions d'années que le pôle n'est pas couvert par la banquise.
D'autres spécialistes contestent : le mouvement des glaces crée parfois
des trouées temporaires, même à cette latitude extrême.
Le paléontologue Malcolm C. McKenna, qui était
aussi de l'expédition, croit toutefois que c'était la première fois que
l'on trouvait les eaux du pôle libres de glace. Il ajoute que le navire
russe n'a traversé que de la glace très mince pendant tout son voyage.
Dans cette région, l'été, elle fait normalement au moins trois mètres
d'épaisseur. Cette fois-ci, les touristes ont dû s'éloigner à 10
kilomètres du Pôle Nord avant de trouver de la glace assez solide pour
pouvoir y marcher.
Autre détail troublant : des goélands ont été
vus en train de voler au-dessus du Pôle. Là encore, ce serait une
première. Ces oiseaux, qui se nourrissent de créatures marines, ne vivent habituellement pas des ces régions en principe couvertes d'une épaisse
banquise.
Les participants de l'expédition voient dans
toutes ces premières une preuve de plus de la fonte rapide de la calotte
polaire. Des observateurs extérieurs croient plutôt que la banquise s'est
temporairement déchirée lorsque la glace a été emportée par le vent ou les
courants marins. Quoi qu'il en soit, tous les spécialistes s'entendent
pour dire que la banquise recule, au moins à sa limite sud, et que son
épaisseur a diminué d'au moins 40% depuis 50 ans. À ce rythme, elle
pourrait complètement disparaître
d'ici 2100.
Philippe Gauthier
|
fin du message
En somme ce communiqué (qui parle souvent de
première fois montrant ainsi l'ignorance totale de ses auteurs, en matière de connaissance des récits concernant les explorations polaires), ne dit pas
autre chose, sur la mer libre du pôle, que ce que raconte justement l'ouvrage du même nom, " La
mer libre du Pôle " de J.
HAYES publié en 1877 chez Hachette, pourtant ancien que nous avons
découvert en 1984 dans une vieille malle à 600m de chez nous, et nous l'avons déjà dit plus haut, mer libre que Jules Verne et bien d'autres explorateurs américains, russes, français
etc.. connaissaient depuis des lustres. (Voir notre article Byrdsuite)
L'information
ci-dessus de l'internaute est un peu plus détaillée (Voir l'affaire des goélands) que celle que nous avons révélée ci-dessus plus haut au sujet de la page 114 de la revue Recherche n° 335 d'octobre 2000 qui nous fut envoyée par M.H. et qui commençait rappelons le par :
Sur une obsession
collective :
Des touristes en croisière
ayant trouvé de l'eau
libre de glaces au pôle Nord, l'alarmante nouvelle fit le tour du monde. Du New
York Times au Figaro, en passant par la une du
magazine Time, retentit le roulement de tambour désormais
familier...
Donc, le communiqué ci-dessus de Mr Philippe Gauthier pourrait bien provenir du Figaro par exemple, et nous souhaitons vivement qu'un aimable internaute, qui a pu avoir en main ce n° du Figaro, nous en donne, au moins, la date de sortie.
Le 23/05/03, nous avons alors adressé au site CyberSciences en question le message suivant:
Un chaud bonjour des tropiques.
Cher Monsieur
J'ai analysé en détail votre texte sur la découverte au pôle Nord d'une mer libre de glace et je n'ai
nulle part pu en découvrir les références. Or il est, pour moi, de la plus haute importance de savoir, si ce
texte vient d'une revue ou d'un journal bien determiné ou du Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Évolution du Climat:
( Le GIEC).
Il n'est donc pas nécessaire de vous dire que
j'attends votre réponse avec une ferveur toute particulière.
Recevez, cher Monsieur, mes vives salutations de la
Guadeloupe.
Fred IDYLLE.
Nous avons reçu alors la missive suivante:
----- Original Message -----
From: CyberSciences
To: fred.idylle@wanadoo.fr
Sent: Friday, May 23, 2003 9:59 AM
Subject: Re: CyberSciences : Nouvelles à :http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N1999.asp
Bonjour,
Nous avons bien reçu votre message.
Malheureusement, M. Philippe Gauthier ne travaille plus chez
CyberSciences
et nous n'avons pas d'information sur le sujet qui
vous intéresse.
Nos ressources limitées ne nous permettent pas
d'effectuer
des recherches pour répondre correctement aux nombreuses demandes
que nous recevons quotidiennement.
Dans le cas qui vous intéresse, il
serait préférable de vous adresser à
une bibliothèque ou un centre de
documentation scientifique (université,
musée, institut de recherche ou
autre).
Nous vous remercions beaucoup pour l'intérêt que vous portez à
notre site.
Cordialement,
L'équipe de Québec Science/CyberSciences
http://www.CyberSciences.com
fin de citation
Comme vous le constatez, chers amis d'ARTivision, voilà une information capitale qui concerne un phénomène incroyable qui se passe au Pôle Nord de cette planète et information qui est présentée sans aucune référence, nous permettant de savoir d'où elle vient, et en plus, elle est présentée sur un site qui se prétend à vertu scientifique. Cela nous montre bien comment certains responsables se chargent de nous éclairer objectivement sur ce qu'ils ne comprennent pas, même si cela intéresse la planète entière.
Si nous insistons sur ce détail, ce n'est pas pour jouer à l'inquisiteur, car en effet, ce n'est pas la première fois que ce site pseudo-scientifique nous fait le coup :
Rappelons en effet ici, l'information tirée du même site et que nous déjà mentionnée dans notre article, placé directement à : http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/Byrd.html
Donc sur le site en question exactement à l'adresse suivante: http://www.cybersciences.com/cyber/3.0/n147.asp
, nous avions découvert le très intéressant article :
"Une oasis au cœur de la banquise arctique
Les eaux d'une région de la baie de Baffin sont étonnamment chaudes,
ce qui favorise la prolifération du plancton et attire les animaux marins. Les
origines de cette région constituent encore un mystère.
Canada
17/07/1997 - Au
printemps, la baie de Baffin près du pôle nord est encore recouverte par les
glaces. Mais ces dernières ont déjà quitté depuis quelques semaines une partie
de la baie vaste de 80,000 kilomètres carrés. Cette région baptisée les Eaux du
Nord constitue ce qu'on appelle une
polynie, mot russe signifiant une
zone libre de glace.
À cause
de la pénétration de lumière dans les eaux de surface de cette polynie, une
grande quantité de phytoplancton s'y développent. L'abondance de ces végétaux
attire une diversité d'animaux, comme la morue arctique, les phoques, les
bélugas, les narvals et plusieurs espèces d'oiseaux marins.
"
C'est une des régions les plus
productives au nord du cercle arctique", affirme Louis Fortier,
de l'Université Laval, qui dirige
l'International North Water Polynya Study (NOW). Le but de ce projet, lancé cet
hiver, est de comprendre comment cette zone libre de glace s'est formée ainsi
que l'impact d'un tel phénomène sur l'écosystème arctique. Pour y arriver, 61
scientifiques de partout dans le monde étudieront la question pendant quatre
ans, grâce à des fonds de recherche de 34 millions de dollars.
signé :
AnneMarie Simard
Fin de citation
Comme précédemment, il nous a été impossible de contacter l'auteur Mme Anne-Marie Simard de cet article, car elle n'appartenait plus également à l'équipe de
CyberSciences en question. Et comme vous le voyez bien, ce communiqué pourtant également d'une grande importance pour la planète Terre, ne présente aucune
référence sur sa provenance.
Comme il existe (et là nous plaisantons bien sûr) un dicton qui dit "Jamais deux sans trois", le prochain journaliste ou le simple chroniqueur qui voudrait écrire un article sur les pôles sur ce site, ferait mieux de se méfier et de tourner sa plume 7 fois au dessus de sa signature, avant d'être sûr de d'avoir rien oublié, car le souffle d'un mystérieux dragon pourrait aussi l'éjecter de son assise à
CyberSciences, comme il en a été de Mme Anne Marie Simard et de Mr Philippe Gauthier...
A bon entendeur salut...
Prolongement télévisuel spécifique en date 27/11/03.
Le dimanche 23 Novembre 2003 nous avons eu le privilège d'écouter et d'enregistrer un documentaire de la Chaîne Satellite Planète intitulé "Seule avec
l' Antarctique" où l'on découvre les exploits de Mme Laurence de la Ferrière qui, nous dit-on,
dans les commentaires du TV Magazine Guadeloupe
(n° 738 de la semaine du 22 au 28 Nov. 2003) est la première femme à avoir
"traversé l'Antarctique" en solitaire et en deux mois et demi de marche. Voir ci-dessous une présentation du documentaire en question dans ce TV
magazine :
Mais écoutons, voulez-vous, l'exploratrice qui nous décrit alors son itinéraire, où elle doit rejoindre un ami qui l'attend à la base Dumont d'Urville située tel que :
"....Pour ma part, je dois d'abord voler du Chili, à la base de Patriot Hill, puis prendre un deuxième avion pour rejoindre mon point de départ : le Pôle Sud :
En 1996, je suis partie de la côte Ouest et j'ai marché 1400 km pour atteindre le Pôle Sud:
Cette année, je veux boucler la traversée du continent, en ralliant la base scientifique du Dôme C puis celle de Dumont d'Urville sur la côte Est :"
Nous constatons dans ce dernier schéma que l'itinéraire de l'exploratrice, a été incurvé à deux reprises vers la droite.
Sans vouloir nullement minimiser le courage et l'endurance dont a fait preuve cette exploratrice en s'aventurant audacieusement dans cette zone polaire dangereuse qui, rappelons le, est
immense (environ 18 fois la France) et où soufflent parfois des vents de près de 300 km/h, nous pensons cependant qu'elle aurait pu prononcer plutôt la phrase suivante : "Cette année, je veux boucler la traversée latérale du continent".
Evidemment pour qu'elle le dise, il aurait été nécessaire qu'elle fusse au courant de cette affaire de trou polaire dont certains pensent, qu'il ne fait qu'environ 145 km de diamètre, soit 90 milles à son niveau le plus centré : Voir à ce sujet le super schéma que l'on peut découvrir sur le site :
http://www.ourhollowearth.com/PolarOpn.htm
Ce super shéma nous montre cependant que l'axe réel de rotation de la planète ne coïncide plus avec l'axe centré sur les ouvertures polaires ( sans doute à la suite d'une catastrophe planétaire)
et qu'il existe bien un pôle sud et un pôle nord dérivés de l'axe de rotation actuel de la planete
(en violet sur le schema). Ces points ne sont donc repérables que si l'on détermine avec précision
le point unique où la vitesse de rotation de la Terre est nulle et que l'on soit muni évidemment des appareils pour le faire. La détermination des angles
Alpha, Bêta, et Gamma, nous l'avons vu, est elle, faussée par le début de la courbure de l'ouverture polaire qui s'amorce en
ces points dérivés. l'axe réel de rotation de la planète ne coïncide plus avec l'axe centré sur les ouvertures polaires ( sans doute à la suite d'une catastrophe planétaire) un pôle sud et un pôle nord dérivés (en violet sur le schema) le point unique où la vitesse de rotation de la Terre est nulle Alpha, Bêta, et Gamma ces points dérivés
Notre exploratrice a donc suivi, on s'en doute, un
itinéraire tangent, sur la droite de l'ouverture polaire sud comme nous le montre notre schéma suivant qui emprunte encore la forme rudimentaire de la pomme déjà vue:
Il est évident que si elle avait voulu, en partant du prétendu pôle Sud,
(dont elle nous présente d'ailleurs l'image suivante:)
rejoindre le point diamétralement opposé à son point de départ de la côte bordant
la Mer de Weddell, elle aboutirait vers la Terre de BUDD à environ 1500km au dessus de la base de
Dumond d'Urville, où ses amis l'ont acceuillie à bras ouvert, après son audacieux périple de 2800km dans ces déserts glacés. Mais là, les autorités gouvernementales sauraient vite l'en dissuader car cette traversée est d'après
la théorie de la Terre creuse est tout à fait impossible. la Mer de Weddell Terre de BUDD Dumond d'Urville la théorie de la Terre creuse
En conclusion, c'est à vous de juger cette nouvelle aventure polaire qui nous montre une fois de plus que le mystère des pôles demeure encore l'un des plus extraordinaires qu'il nous soit donné d'aborder.
Autre prolongement spécifique en date du 28/07/05.
Le 26/07/05, l'Agence France-Presse relayée par le quotidien France-Antilles, nous présentait l'entrefilet suivant, qui concerne notre affaire de découverte du Pôle Sud :
Comme vous le voyez, cette dame qui n'a pas encore certainement visité le site ARTivision, croit, comme encore beaucoup de gens, que "le bout du Monde", se situe en Antarctique, et elle est prête à risquer sa vie, à des températures inférieures à -50°, avec un banal tracteur dont l'essence pourrait geler si l'on ne le fait pas tourner sans arrêt.
Vouloir imiter l'explorateur Sir Edmund Hillary, qui était très expérimenté et aguerri aux cordées et températures himalayennes, est une très audacieuse gageure. On sait en effet que c'est
en 1958 que Edmund Hillary et son compagnon Vivian Fuchs prétendent avoir traversé, la totalité du continent, en passant par le Pôle Sud. ... A vous de juger désormais, tout cela !.
Article mis en page le 03/03/03, et revu le 06/03/03, puis le 17/03/03, puis le 19/03/03, et le 30/04/03, et puis le 27/05/03, puis le 03/07/03, puis le 1/08/03, puis le 4/08/03, puis le 28/11/03, puis le 12/03/04, puis le 10/05/04, puis le 30/12/04 , puis le 11/06/04, puis le 28/07/05, puis le 26/08/05 , puis le 18/02/06.
IDYLLE
Fred
Pour tout contact : :fred.idylle@wanadoo.fr
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