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Oasis et mers libres des régions polaires: Autres indices révélateurs.
La sagesse populaire antillaise prétend que " C'est dans les vieux fait-tout que l'on fait les bonnes soupes: Sé vyé Cana-nari ki ka fè bon soup" ". Mais il semblerait que ce dicton puisse aussi s'appliquer, aux vieilles revues d'ésotérisme disparues. En effet, il n'y a pas bien longtemps nous avons retrouvé un document de la revue NOSTRA n°307 du 22-28 Fév. 1978 signé de Mr Jean-Luc BERAULT et intitulé "L'énigme des Zones inconnues du Globe". Présentons ci-dessous, de ce texte, quelques passages qui nous semblent plutôt remarquables, d'autant qu'ils évoquent un événement que nous avons personnellement vécu en 1976, à savoir la vive querelle opposant les volcanologues chargés surveiller les caprices de la Soufrière, alors en réveil brutal. ( les couleurs sont de nous, évidemment.) L'Afganistan est la plus ancienne voie de pénétration vers l'Asie centrale, celle que les armées d'Alexandre empruntèrent dans l'Antiquité. Mais, au sud du pays, le désert du Régistan, à cheval entre l'Afghanistan et le Pakistan, est encore inconnu. Il en va de même de certaines régions du Badakhshan et du Ouakhan, à proximité de l'U.R.S.S.( Note du Webmaster : Ce texte évidement, remonte avant sa disparition), territoires peuplés de tribus farouches qui s'opposent à tout passage. Dans la péninsule arabique, la région du Roubal-Khali, grande à peu près comme la France, n'a pas encore livré ses secrets. Les caravanes ne s'y aventurent pas et aucune mission d'exploration n'a encore pu y faire un travail sérieux. Une cité mystérieuse s'y trouverait, Ouabar, que certains identifient à la capitale de la reine de Saba, vainement recherchée par André Malraux en 1934 au cours d'un raid aérien. Que sait-on de la région de I' llou Bakor, immense étendue lacustre située entre l'Ethiopie, le Kenya et le Soudan ? Rien. Ni sur sa géographie, ni sur ses
habi
" La découverte des fonds océaniques par le bathyscaphe, la croisière sous le pôle Nord du sous-marin atomique Nautilus, l'ascension de l'Everest, autant de faits qui portent à croire que l'exploration de notre vieux monde est terminée. Et, pourtant, alors même que la conquête de l'espace est d'ores et déjà commencée, il reste encore bien des taches blanches sur le globe, bien des mystères à élucider.
En Amérique du Sud, le
bassin de l'Orénoque, le cours
supérieur de l'Amazone,
la
Selva brésilienne,
pour n'évoquer que ces contrées, sont très mal connus. Certes, des explorations y ont eu lieu, mais en suivant des vallées distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Qu'il y a-t-il entre elles ? On l'ignore encore.
Lorsqu'en 1976 le volcan de la
Soufrière
menaça d'entrer en éruption et de provoquer un cataclysme à la
Guadeloupe,
une vive polémique secoua le monde de la volcanologie, opposant l'un des pionniers de cette science,
Haroun Tazieff, au
professeur
Brousse
et à d'autres géophysiciens. Tazieff leur reprochait d'être des
"volcanologues de laboratoire"
se basant sur des recherches théoriques et l'étude des statistiques. Pour lui, rien ne valait l'étude sur le terrain.
"Pour soigner un malade, disait-il en substance, une consultation par téléphone ne suffit pas. Il faut être à côté du malade, pouvoir l'ausculter avant de formuler un diagnostic."
Pour les nouvelles cartes. des calculs précis sont faits pour certains points du globe, mais le "remplissage" tient compte de données anciennes. C'est pourquoi on estime qu'en quelques parties du monde les cartes ne sont justes que pour 30 %, les 70 % restants n'étant qu'approximatifs.
Dans certains cas, par exemple à des fins militaires pour le lancement de missiles intercontinentaux, cela peut conduire à des catastrophes. C'est pourquoi, en 1974, les responsables du Pentagone ont désigné des experts pour vérifier les cartes existantes. Leurs conclusions furent navrantes et cela explique le lancement de satellites destinés à faire des observations terrestres. Evidemment, avec ces satellites, il est possible de dresser une carte exacte de la terre. Toutefois, les photos obtenues ne sont pas toutes divulguées, certaines étant classées "top secret".
Ce secret n'est pas nouveau. On dit que lorsque l'amiral Courbet procéda à l'exploration du Tonkin, des mandarins soudoyèrent les cartographes de son escadre pour qu'ils ne dessinent pas sur leurs cartes une région prospère connue sous le nom d'Harinésie. Peut-être n'est-ce qu'une légende. Cependant, en 1954, les cartes des hauts plateaux montagnards du Centre Annam étaient caviardées de taches blanches avec la mention "zone inconnue". Or, ces régions étaient accessibles, je peux en apporter personnellement le témoignage pour les avoir sillonnées.
Un phénomène à peu près comparable existe au pôle Nord. Les premiers explorateurs russes de l'Arctique ne faisaient pas mystère d'avoir découvert au nord du Groenland, une terre réchauffée par un courant chaud qu'ils baptisèrent "terre de Sannikov " , abordée à plusieurs reprises par des brise-glace. Or, depuis des années, c'est le silence absolu. Les géographes soviétiques ne l'ont pas portée sur leurs cartes, soutenant qu'il s'était agi d'un bloc de glace détaché de 1a banquise, ayant depuis disparu.
La terre de Sannikov a-t-elle une importance stratégique qui justifierait ce secret ? C'est possible, mais, grâce à leurs satellites, les Américains ont pu la situer et, dans ce cas, leur silence ne s'expliquerait que par le silence gardé par les Russes sur d'autres terres qu'ils auraient découvertes. Donnant, donnant...
"Nous n'allons pas vous parler des îles fantômes, du triangle des Bermudes, de l'Ovale du Diable etc.. mentionnés par cet article, mais vous avez bien lu que vers la fin l'auteur nous parle de la Terre de Sannikov du pôle Nord qui aurait été découverte par les premiers explorateurs russes de l' Arctique... Nous félicitons donc vivement l'auteur de ce texte d'avoir eu l'audace de publier un tel texte dès
1978, et s'il est encore vivant, peut-être nous fera t-il savoir s'il avait aussi ,eu vent de cette oasis de Benguer du Pôle Sud dont parle le "Science et Vie" n° 510 de Mars 1960 et nous souhaitons que l' internaute qui connaît ce monsieur (s'il n'est pas connecté lui même), lui dise toute notre émotion d'avoir donné une nouvelle jeunesse à son texte, qui n'a pas pris une ride depuis sa parution. Vladimir Afanassiévich Obroutchev né en 1863 et mort en 1956, aurait écrit plusieurs romans scientifiques à l'époque où il était membre de l'Académie des Sciences de L' URSS, et était aussi un éminent géologue soviétique connu pour ses ouvrages sur la géologie et la géographie de la Sibérie, de l'Asie Moyenne et Centrale, et de la Chine. Parmi ces romans, on trouve La Plutonie (1924), et La terre de Sannikov (1926), Dans la brousse de l'Asie centrale (1950).
Que ce scientifique nous entretienne, justement de cette oasis polaire appelée terre de Sannikov en 1926, voilà ce qui retient vivement notre attention, aujourd'hui. Nous n'avons pas encore le
privilège de posséder ce roman d' Obroutchev, mais voilà ce que l'on découvre sur le Net à son sujet:
La Terre de Sannikov relate la découverte, du côté du Pôle Nord, dans le cratère d'un volcan présumé éteint, mais qui se réveillera à la fin, d'un « monde perdu » fertile, où survivent les Inkilios, peuple que l'on croyait disparu à la suite d'une migration, ainsi qu'une faune
archaïque. Voir à ce sujet l'Encyclopédie de l'utopie, des Voyages extraordinaires et de la Science-Fiction, Pierre Versins, L'Age d'homme, 1972, p. 639
Pour les puristes, on trouve aussi en anglais: Sannikov Land. See the picture below :
Or Obroutchev nous dit, dans la préface de ce roman qui se veut didactique : " Je dois dire que jamais le voyage dont j'ai fait la description n'a eu lieu, ni ne peut avoir lieu, car à nul endroit de notre écorce terrestre, il n'existe d'orifice par lequel on pourrait pénétrer dans les tréfonds de la terre.. Notre planète ne comporte, ni ne peut comporter de cavité interne. Ce voyage est une fiction que j'ai créée pour faire connaître aux lecteurs la nature, la flore et la faune des ères géologiques révolues, et l'ambiance qui leur était propre."
Mais l'auteur prend bien le soin de nous avertir que " La Plutonie est basée sur une hypothèse, discutée dans la littérature scientifique à l'étranger, il y a plus d'un siècle, et qui à l'époque trouva de nombreuses adeptes. Ils affirmaient que le globe terrestre est creux, et que cette cavité, éclairée par un petit astre, est peuplée. Dans le chapitre intitulé " causerie scientifique", cette
hypothèse exposée en détail, est défendue par Troukhanov, organisateur de l'expédition en Plutonie."
Voyons voulez-vous quelques propos significatifs de cette causerie scientifique.
Il est à remarquer d'abord que l'auteur explique en fin de roman page 341, d'où vient le terme Plutonie en faisant parler son héros, le professeur Kachtanov en ces termes : "Nous voudrions savoir sur quoi se fondait votre hypothèse quant à l'existence de la cavité interne du globe, hypothèse brillamment confirmée."
Troukhanov, diplomé de l'université en géophysique et astronomie organisateur dans le roman de l'expédition répond alors:
" Ma foi, il faut vous dire que cette idée ne m'appartient pas, elle n'est même pas nouvelle. Elle a été exposée, il y a plus d'un siècle, par certains savants européens et j'en ai eu connaissance en feuilletant d'anciennes revues . Elle m'a intéressé, j'ai tenu à vérifier et j'ai eu la preuve de son bien fondé.
- Ne pourriez-vous nous pas nous en faire part?
- Volontier . Si vous voulez, je vous ferai aujourd'hui même un rapport circonstancié.
Le soir même une passionnante causerie scientifique eut lieu dans le carré.
Après avoir mentionné les idées des peuples de l'antiquité sur la forme applatie de la Terre surgissant parmi l'océan primitif et la théorie d'Aristote sur la forme sphérique de notre planète, Troukhanov s'arrêta plus longuement sur les conceptions modernes:
- A la fin du XVIIIº le savant Leslie affirmait que l'intérieur de la Terre était rempli d'air lumineux par la suite de la pression; deux planètes y évolueraient: Proserpine et Pluton.
Pluton ? s'étonna Borrovoï. Nous n'avons donc rien inventé pour l'astre souterrain !
Non, on avait déjà anticipé sur ce nom répondit Troukhanov. Certains savants avaient même calculé l'orbite de ces planètes qui, en se rapprochant de l'écorce terrestre, provoqueraient les tempêtes magnétiques et les tremblements de terre.
D'apr
Comme vous le savez déjà, l'auteur ne se contentera pas de son roman la Plutonie pour aborder ce sujet hors-normes de la
Terre creuse. Il va encore récidiver deux ans plus tard dans un autre roman intitulé La terre de Sannikov. Ne trouvez vous pas que cette insistance un peu trop insolite ?... Si nous n'avons pas pour l'instant la chance d'avoir ce roman dans nos archives, nous nous souvenons parfaitement d'un télé-film portant, ce même nom "La terre de Sannikov" et qui est passé sur la
chaîne RFO autour de 1983 et qui était du même sytle que le "6e Continent " réalisé par Kevin Connor d'après l'œuvre d'Edgard Rice Burroughs plus connu par ses écrits sur le fameux Tarzan.
Le 2 juillet 2003 nous avons reçu d'un très aimable internaute dont le site est placé à :
LA TERRE DE SANNIKOV
Origine : Russie
Durée :90 mn
Couleur/NB :Couleur
GENRE :Aventure fantastique
Année : 1972
Réalisateur :A.MKRTICIAN / L.POPOV
Acteur Principal : UGADILAV DVORGEZKI
Autres Acteurs : GEORGHI VIZIN-MAHMUD ESSAMBAEU
Nous n'avons pas encore eu la chance de découvir la jacquette de ce téléfilm et nous prions humblement celui qui en
posséderait une de nous en envoyer une copie.
Toute information au sujet de ce roman et sur ce film serait la bienvenue. Dans la même optique, nous recherchons ardemment une photo publiée en 1960 (hélas le jour est inconnu) par Globe and Mail de Toronto montrant une vallée verdoyante prise par un explorateur arctique.
Mais le 07/07/04, nous avons pu trouver cet ouvrage, et pour ne pas gonfler encore cet article déjà trop long, nous vous invitons ici à continuer la lecture à :
IDYLLE Fred