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F.IDYLLE &COPY 1997

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Avant-propos
L'article qui va suivre est du Dr Fabrice Bardeau, chimiste écrivain, conférencier, ancien Directeur du Personnel pour la formation des ingénieurs au Centre National d'Etudes Spatiales à Kourou en Guyane. Nous sommes en relation épistolaire avec le Dr F. Bardeau depuis Juillet 1992 et nous avons eu le privilège de le rencontrer le 8 Déc.2000 lors d'un Salon de la Santé et du Bien-être qui a eu lieu en Guadeloupe du 6 au 10 Décembre où il a présenté les huilles essentielles et les autres produits aromatiques naturels réalisés dans ses laboratoires de COUIZA dans L'AUDE en France.
Un grand merci donc au Dr Bardeau pour son aimable participation culturelle à notre site.

 


 

Coup d'œil sur le ciel

I Introduction

  Tout le monde ne le sait pas, mais au-dessus de nos fragiles têtes, une foultitude d'objets volants - plus ou moins identifiés - se promènent et s'écrasent sur notre planète, pour les plus gros, et pour les plus petits, se désagrègent dès leur rentrée dans l'atmosphère.

II La genèse de l' affaire.

   Il n'empêche que le dernier recensement fait par "L'United States Space Command ", organisme dépendant de l'armée américaine (basé dans le Colorado) qui scrute le ciel en permanence avec radars et télescopes sophistiqués, répertoriait à la mi-décembre 1998, pas moins de 8.822 objets (2.557 satellites, 87 sondes spatiales et plus de 6.180 débris divers !) Un magazine trimestriel édité par le "Johson Space Center de la NASA" à Houston , et qui regroupe les meilleurs spécialistes des débris orbitaux, recense lui, plus de 9.000 objets qui se baladent dans la banlieue terrestre. Véritable dépotoir céleste, on y trouve tous les débris possibles dus aux explosions de réacteurs de fusées, collisions, pannes de satellites, propulseurs abandonnés, éclats divers, etc. Il existe également un répertoire de tous les tirs effectués, de fusées, de navettes, avec un catalogue des satellites géostationnaires, qui ne sont pas moins de 2 000 !

  Mais, qui sait exactement ce que sont ces satellites? On connaît tout juste leur nationalité . Quant à leur mission et leurs objectifs , on manque d'informations. Sachant que pour plus de 80%, ce sont des satellites militaires, dont les missions sont classées "top secret" , et dont aucune information n'est communiquée au grand public, pas plus d'ailleurs qu'aux scientifiques, astronomes et autres observateurs célestes.

  Ainsi, en dehors des missions d'observation proprement dites, relatives à la détection d'objectifs, aux relevés cartographiques d'une extrême précision, à la surveillance des cultures, des forets, des zones urbaines, de la météorologie, etc..., il existe des satellites militaires qui sont porteurs de charges atomiques, ou pour d'autres, bactériologiques . Ce qui a été dénoncé plusieurs fois par des organismes très bien informés, car il y a toujours des "fuites" quelque part quant il s' agit de tels risques.

  Que de milliards investis dans toute cette panoplie céleste, destinée presque exclusivement à des objectifs militaires, c'est-à-dire plus prosaïquement, à anéantir certaines populations du globe.

  Les contribuables français, américains et russes, et les autres (l'Inde ou la Chine, par exemple, où le niveau de vie est quasi misérable...) pourraient à juste titre demander quelques comptes à leurs gouvernements pour cet incroyable gaspillage !

  A titre indicatif, l'explosion du lanceur Titan 4, le 12 Août 1998, 41 secondes après le lancement, a coûté plus d'un milliard de dollars, entre le coût du lanceur et les 700 millions de dollars du satellite espion qui devait être mis sur orbite ! de profundis...

  Mais, la petite France n'est pas en reste dans cette grande boulimie de finances célestes, avec la Guyane française et les milliards dépensés quasi inutilement depuis 1968 (sauf à faire vivre des familles et, surtout beaucoup d'entreprises...), avec l'aventure " Ariane " , et beaucoup de " ratés" depuis le début, avec une splendide explosion le 5 Juin 1996, où les journaux titraient : "50 secondes après la mise à feu, ARIANE 5 EXPLOSE DANS LE CIEL GUYANAIS ... avec comme conclusion: 12 milliards partis en fumée.

   L'Europe spatiale doit se prononcer sur le budget alloué pour les cinq prochaines années aux missions programmées. Depuis 1995, ce budget annuel est de 2,33 milliards de Fr. Mais avec les dernières remises en question l'addition explose ! Et puis, maintenant, tous se précipitent vers l'exploration de Mars. Ces missions vers la planète rouge, avec les différentes sondes, est de l'ordre de 900 millions de francs. Pour le CNES, (Centre National d'Etudes Spatiales), il s'agit là d'une première technologie pour la France (sic).

  Et sa réalisation doit coûter, au bas mot, entre 950 millions et 1 milliard de Fr. D'ici là, les français et les américains vont échanger des signatures pour l'aventure martienne entre 2003 et 2013. Cela semble assez extraordinaire d'étaler ces chiffres lorsque l'on sait que tous ces lancements n'ont pour but que la collecte de quelques kilogrammes de cailloux du sol martien ! On croît rêver lorsque nos gouvernements autorisent par ailleurs, toutes les formes de mendicité, de "charity business", avec le concours des médias, comme la télévision ou la presse, pour l'appel au peuple, qu'il s'agisse du Sida, du téléthon, du parrainage d'un enfant, des secours pour la Croix-Rouge, de l'Association de lutte contre le cancer... Il y a près de 700 associations qui s'occupent de récolter vos dons. On pourrait dresser un catalogue de tous les gaspillages... A commencer par la guerre elle-même, toujours présente dans une vingtaine de pays sur la planète !

III Conclusion.

  Mais à quoi bon ? Jamais ici bas rien ne changera, dans l'état actuel des choses. Le mental humain est tel que l'on peut comprendre que les sociétés disparaissent, à cause des mêmes préoccupations guerrières, religieuses et politiques : il n'y a rien de changé. On peut citer à ce propos le verset de L'Ecclésiate 1.9 : " Il n'y a rien de nouveau sous le soleil ! Personne ne peut dire : Voilà une chose nouvelle, car elle a déjà existé dans les siècles (ou millénaires) écoulés ".

  Fabrice BARDEAU

Si vous voulez plus de détails, vous pouvez vous brancher sur les sites :

http://www.spacecom .af.mil:80/ussspace/boxscore.htm

http://www.2.satellite.eu.org/sat/vsohp/satintro.html

http://sn-callisto.jsc.nasa.gov/newsletter/news_index.html

http://hea-www.harvard.edu/ ~ j c m/space/log/geo.log

http://impact.arc.nasa.gov/reports/spaceguar/index.html

Pour tout contact pas d'e-mail, mais par lettre :

Mr Fabrice BARDEAU

Laboratoires SOLAROMA

BP 38 Route des Pyrénées

11190 COUIZA (France)

 

  Article mis en page par Idylle Fred le 22/12/2000 et revu le 08/10/2001 puis le 30/05/05.

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