Coup d'œil sur le ciel
I Introduction
Tout le monde ne le sait
pas, mais au-dessus de nos fragiles têtes, une
foultitude d'objets volants - plus ou moins identifiés -
se promènent et s'écrasent sur notre planète, pour les
plus gros, et pour les plus petits, se désagrègent dès
leur rentrée dans l'atmosphère.
II La genèse de l'
affaire.
Il n'empêche que le
dernier recensement fait par "L'United States Space Command ", organisme dépendant de l'armée
américaine (basé dans le Colorado) qui scrute le ciel en permanence avec radars
et télescopes sophistiqués, répertoriait à la mi-décembre 1998, pas moins de 8.822 objets (2.557 satellites, 87 sondes
spatiales et plus de 6.180 débris
divers !) Un magazine trimestriel édité par le "Johson Space Center de la
NASA" à Houston , et qui regroupe les meilleurs spécialistes
des débris orbitaux, recense lui, plus de 9.000 objets qui se baladent dans la banlieue terrestre.
Véritable dépotoir
céleste, on y trouve tous les
débris possibles dus aux explosions de réacteurs de fusées, collisions, pannes de satellites, propulseurs
abandonnés, éclats divers, etc. Il existe également un
répertoire de tous les tirs effectués, de fusées, de
navettes, avec un catalogue des satellites
géostationnaires, qui ne sont pas moins de 2 000 !
Mais, qui sait exactement
ce que sont ces satellites? On connaît tout juste leur
nationalité . Quant à leur mission et leurs objectifs ,
on manque d'informations. Sachant que pour plus de 80%,
ce sont des
satellites militaires, dont les missions sont classées
"top secret" , et
dont aucune
information n'est communiquée au grand public, pas plus d'ailleurs qu'aux scientifiques,
astronomes et autres observateurs célestes.
Ainsi, en dehors des
missions d'observation proprement dites, relatives à la
détection d'objectifs, aux relevés cartographiques
d'une extrême précision, à la surveillance des
cultures, des forets, des zones urbaines, de la
météorologie, etc..., il existe des satellites
militaires qui sont porteurs
de charges atomiques, ou pour d'autres, bactériologiques . Ce qui a été dénoncé plusieurs fois par
des organismes très bien informés, car il y a toujours
des "fuites" quelque part quant il s' agit de tels
risques.
Que de milliards investis
dans toute cette panoplie céleste, destinée presque
exclusivement à des objectifs militaires, c'est-à-dire
plus prosaïquement, à anéantir certaines populations du globe.
Les contribuables
français, américains et russes, et les autres (l'Inde ou la Chine, par
exemple, où le niveau de vie est quasi misérable...) pourraient à juste titre demander quelques
comptes à leurs gouvernements pour cet incroyable
gaspillage !
A titre indicatif,
l'explosion du lanceur Titan 4, le 12 Août 1998, 41 secondes après le lancement, a coûté plus d'un milliard de dollars, entre le coût du lanceur et les 700 millions de dollars du
satellite espion qui devait
être mis sur orbite ! de profundis...
Mais, la petite France
n'est pas en reste dans cette grande boulimie de finances
célestes, avec la Guyane française et les milliards
dépensés quasi inutilement depuis 1968 (sauf à faire
vivre des familles et, surtout beaucoup
d'entreprises...), avec l'aventure " Ariane " , et beaucoup de " ratés" depuis le début, avec une splendide
explosion le 5
Juin 1996, où les journaux
titraient : "50
secondes après la mise à feu,
ARIANE 5 EXPLOSE
DANS LE CIEL GUYANAIS ... avec
comme conclusion: 12
milliards partis en fumée.
L'Europe spatiale doit se
prononcer sur le budget alloué pour les cinq prochaines
années aux missions programmées. Depuis 1995,
ce budget annuel est de 2,33 milliards de Fr.
Mais avec les dernières remises en question l'addition
explose ! Et puis, maintenant, tous se précipitent vers
l'exploration
de Mars. Ces missions vers la
planète rouge, avec les différentes sondes, est de
l'ordre de 900
millions de francs. Pour
le CNES, (Centre
National d'Etudes Spatiales),
il s'agit là d'une première technologie pour la France
(sic).
Et sa réalisation doit
coûter, au bas mot, entre 950 millions et 1 milliard de Fr. D'ici là, les français et les américains
vont échanger des signatures pour l'aventure martienne
entre 2003 et
2013. Cela semble assez
extraordinaire d'étaler ces chiffres lorsque l'on sait
que tous ces lancements n'ont pour but que la collecte de quelques
kilogrammes de cailloux du sol martien ! On croît rêver lorsque nos
gouvernements autorisent par ailleurs, toutes les formes
de mendicité, de "charity business",
avec le concours des médias, comme la télévision ou la
presse, pour l'appel au peuple, qu'il s'agisse du Sida,
du téléthon, du parrainage d'un enfant, des secours
pour la Croix-Rouge, de l'Association de lutte contre le
cancer... Il y a près de 700 associations
qui s'occupent de récolter vos dons. On pourrait dresser
un catalogue de tous les gaspillages... A commencer par la guerre elle-même, toujours présente dans une vingtaine de pays sur la planète !
III Conclusion.
Mais à quoi bon ? Jamais
ici bas rien ne changera, dans l'état actuel des choses.
Le mental humain est tel que l'on peut comprendre que les
sociétés disparaissent, à cause des mêmes
préoccupations guerrières, religieuses et politiques : il n'y a rien de changé. On peut citer à ce propos le verset de L'Ecclésiate
1.9 : " Il n'y a rien de nouveau
sous le soleil ! Personne ne peut dire : Voilà une chose
nouvelle, car elle a déjà existé dans les siècles (ou
millénaires) écoulés ".
Fabrice BARDEAU
Si vous voulez plus de détails, vous
pouvez vous brancher sur les sites :
http://www.spacecom
.af.mil:80/ussspace/boxscore.htm
http://www.2.satellite.eu.org/sat/vsohp/satintro.html
http://sn-callisto.jsc.nasa.gov/newsletter/news_index.html
http://hea-www.harvard.edu/ ~ j
c m/space/log/geo.log
http://impact.arc.nasa.gov/reports/spaceguar/index.html
Pour tout contact
pas d'e-mail, mais par lettre :
Mr
Fabrice BARDEAU
Laboratoires
SOLAROMA
BP 38
Route des Pyrénées
11190
COUIZA (France)
Article mis en page par Idylle Fred le
22/12/2000 et revu le 08/10/2001 puis le 30/05/05.
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