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F.IDYLLE &COPY 1997

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Adieu à Concorde et rebonjour à la Lune

I Introduction

   Cet article s'adresse en priorité aux 15000 spectateurs, qui ont voulu le Samedi 31 mai 2003, rendre un dernier hommage à l'avion supersonique Concorde qui revenait pour la dernière fois de l'aéroport JFK de New York et qui après 3 heures et demi de Vol a atterri exactement à 17h45 à Paris sur Roissy Charles de Gaulle.

   Mais nous en profiterons pour faire un saisissant raccourci permettant de passer de l'image du Concorde, à celle de la Lune que nous nous trouvons si "attachante" si l'on en juge, les nombreux articles qu'elle nous a inspirés sur ARTivision. Mais comment passer du Concorde à Lune ? Comme disent les anglais : "That is the question...". Nous vous laissons donc, pour l'instant, le soin de le deviner pendant quelques minutes et de résoudre ainsi cette petite énigme...

II Genèse de l'affaire

    Ce qui nous a invité à écrire à l'improviste cet article, c'est surtout la Chaîne Satellite I Telévision qui dans son reportage du Dimanche matin, 1er Juin 2003, nous a si bien évoqué la nostalgie qui s'était emparée des spectateurs lors du dernier atterrissage en France de ce bel oiseau que fut Concorde.

    Mais voyons donc quelques propos venant de cette Chaîne:





" L'émotion à Roissy hier pour le dernier vol commercial du Concorde le vol AF 001, étant la dernière liaison transatlantique du supersonnique. L'avion s'est posé comme prévu à 17 h 45 sur l'aéroport de Roissy Charles De Gaulle en présence des anciens membres d'équipage, venus saluer le mythe de l'aviation civile française. Près de 15000 spectateurs l'attendaient, pour un dernier hommage. Le meilleur poste d'observation : une petite bute à quelques mètres seulement de la piste nord, celle où se posera le dernier vol commercial en France. Ils sont près de 200 sur cet emplacement privilégié : Quelques salariés d'Air France et surtout des passionnés, de ceux tombés dedans à leur naissance ".

   Une spectatrice déclare:

   "J'ai assisté au vol inaugural avec le Président. Donc on était bloqué sur la route, on ne savait pas vraiment pourquoi, on n'en avait pas entendu parlé. J'ai été éblouie par cet avion et je suis restée fana"

   "La plus part ici sont émus, tristes aussi d'assister au dernier atterrissage."

   Une autre spectatrice déclare:

   " Moi je suis déçue qu'il ne puisse plus voler quoi, et après le regret aussi de ne pas pouvoir être montée dedans"

   "On trouve aussi ceux qui auraient aimé un grand spectacle final:"

   " Quand vous voyez tout cela, ce laisser-aller, et je disais toute à L'heure, on serait en Amérique, il y aurait des estrades, il y aurait un événement, tout le monde serait assis, on verrait.. quitte à payer quelque chose, mais on participerait à cet événement."

    Voici aussi la déclaration d'une responsable Chef du secteur Concorde:




" Concorde s'est posé pour la dernière fois avec des passagers et l'on a l'impression que .. ce n'est pas vrai, C'est pas possible... Oui c'est ça, On a envie de le toucher, on se dit : il a existé, il est beau, il est magnifique, on a envie... de l'embrasser."


   "Dernière vision du Concorde, dernier battement de coeur, car pas question de le revoir un jour dans les airs en France, sauf en Grande-Bretagne où les Concordes de la British Airways doivent voler jusqu'au 31 Octobre."



    On pourrait prolonger longtemps encore ces propos de I Télé en donnant par exemple les déclarations de responsables, d'hotesses de l'air etc.. volant régulièrement sur Concorde et reçues par cette chaîne, mais nous risquons ainsi d'indisposer l'internaute.

   Mais nous supposons aussi que, lorsque l'on est passionné par un sujet, on aime avoir en main des documents plutôt rares qui en parlent et on se plait à collectionner ces documents, si besoin est.

    C'est ainsi que en ce qui concerne le Concorde, nous avons sous la main, une revue française bien connue (dont nous donnerons plus bas les coordonnées) qui avait parfaitement anticipé l'aventure de ce bel oiseau en publiant, il y a de nombreuses années, un dessin éclaté, d'un vrai artiste, nommé Mr Tanguy de Remur où près de 140 parties de l'avion sont indiquées sur les deux pages centrales de cette revue formant ainsi, un pannel en couleur de 62cm sur 34 cm. Notre scanner ne pouvant embrasser tout ce pannel, nous avons été obligé de le couper en trois pour vous le montrer, et nous vous demandons de nous excuser pour le problème, qui n'a pas manqué de se produire, lors de la juxtaposition de ces images.(Si les deux dernières images se sont bien collées, les deux premières le refusent catégoriquement et nous n'avons pas de logiciel, nous permettant de rassembler parfaitement ces trois images)



   Mais le 9/06/03 nous avons reçu d'un très aimable internaute belge la missive suivante :

----- Original Message -----
From: François Lambert
To: fred.idylle@wanadoo.fr
Sent: Monday, June 09, 2003 11:44 AM
Subject: Concorde

Voici qui devrait régler votre problème avec l'image artistique du Concorde…

Cordialement,

François Lambert



   Merci donc mille fois à cet aimable internaute qui, en palliant au manque de moyens d'ARTivision permettra aux internautes de ne retenir qu'une seule image pour cette planche superbe du dessinateur en question, planche qui mérite bien d'être mise en exergue par ceux qui sont vraiment passionnés de l'aventure de Concorde, (et qui les invite vraiment à se procurer la revue en question), car cette planche ne doit pas courir les rues et apparaître facilement, même dans les ouvrages sérieux de vulgarisation, que l'on peut trouver sur le marché.

    Mais en complément, ce qui apporte un vrai plus au récit de cette aventure de Concorde, c'est l'article de Mr jean Mezerette intitulé: "Le risque de Concorde, c'est d'être en avance sur son temps", et hélas nous ne pouvons ici, (par manque de temps), vous en présenter que l'introduction, en souhaitant que si ce Mr Mezerette est encore vivant, il prenne un certain plaisir (ou également ceux qui l'ont connu), à retrouver sa prose sur le NET.



    Mais... nous y voilà donc..Vous avez bien lu, la transition faite, dans son propos, par Mr Mezerette et son allusion à l'expédition d'Apollo 8 qui venait d'avoir eu lieu en Décembre 1968 et où des astronautes américains pour la première fois, ont été faire le tour de la Lune ( sans y débarquer évidemment ) et ils nous ont rapporté certaines images surprenantes.

   Autremendit, nous étions bien à ce moment là, à une époque charnière de l'exploration spatiale et les internautes qui rêvaient de voyager sur Concorde et même ceux qui ont eu ce privilège, vont ainsi faire d'une pierre deux coups s'ils arrivent à se procurer cette revue française exceptionnelle et ils vont grimper ainsi sur "des hauteurs inimaginables" reliées, vous le verrez bien, à notre destin planétaire.

   Rappelons que cet article est destiné aux nostalgiques et admirateurs de l'avion Concorde qui en principe ne connaissent pas le site ARTivision. En effet disons pour eux, que si l'épopée de Concorde qui allait s'amorcer, est présentée dans les pages 40 à 43 de ce Paris Match 1028 du 18 Janvier 1969, (car il s'agit bien de cette revue là dont il a été si souvent question sur ARTivision), l'épopée d'Apollo 8, elle, s'achevait et était présentée dans cette revue sur 17 pages mémorables dont nous allons vous extraire en terminant, quelques éléments surprenants :

   Voici d'abord de la page 37 de cette revue (nous ne pouvons hélas en scanneriser qu'une partie, vu ses grandes dimensions) la photo de la lune suivante:



   Nous vous invitons d'abord à analyser à la loupe les parties blanches de cette photo, car elles semblent être, un dispositif de camoufflage de structures notoires, dont on voit cependant quelques blocs géométriques nets à certains bords.

   Les flèches noires numérotées correspondent, nous dit la revue, aux indications du professeur Audouin Dollfus Président de la commission de la Lune, et de ses collaborateurs le Dr chriet Titulaer et le Dr Fryer, qui ont trouvé dans cette seule image, tous les aspects des cratères du relief lunaire : cratères dus à une extrusion de lave, cratères provoqués par l'impact de météorites, et cratères d'effondrement. Nous n'allons pas vous présenter tout cela en détail, ce serait indigeste, mais relevons cependant une dernière phrase de ces savants dans ce fameux PARIS Match 1028 : " Pour les Astronomes, une certitude: malgré son immensité inhumaine et désolée, la Lune n'est pas encore figée, ce n'est pas un astre mort."

   Si vous savez lire entre les lignes, cela signifie que ces astronomes ont bien noté des changements temporaires sur le sol lunaire, mais qu'il ne convenait pas que l'on en parle à l'époque dans cette revue : (Ces changements temporaires nommés pudiquement phénomènes transitoires par les spécialistes, "TLP:Transient lunar phénoména" ont été notés sur la surface lunaire, dont plus de 200 concernant la seule région du cirque d'Aristarque :Voir à ce sujet notre article :http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/myslune.html ).

   Mettons alors plus en évidence, voulez-vous, certaines parties de cette photo:



   Ce cratère n°9, représente évidemment d'après ces astronomes, le type même d'un cratère météoritique, où l'on voit clairement les éclaboussures dues à l'impact de la météorite en touchant le sol lunaire. Or l'on ne voit pas ici, les bourrelets du substrat de gravas, qui devraient être éjectés en principe circulairement dans l'environnement immédiat du lieu de l'impact, mais au contraire, on voit des bassins plutôt rectangulaires (en 1 et 2) et même triangulaire (en 3).Quant aux plateformes ponctuelles extrêmement blanchâtres (qu'il serait difficile d'attribuer, vu leurs formes, aux retombées de gravas météoritiques) et qui apparaissent au bout des flèches 4, 5, 6 et dans les environs, bien que l'on nous dise que la Lune n'a pas d'atmosphère, on aimerait bien savoir, quel est ce matériau lunaire qui pendant des années, voire des millénaires, garde une telle luminosité sans s'altérer le moins du monde et même à côté et vers le bas, juste en dessous du rond n°6, on voit nettement avec une loupe, des structures géométriques qui sont noyées par cette blancheur parasite. Mais analysons de plus près la région, voulez-vous?

   Il y a des tas d'étrangetés à découvrir avec votre loupe et vous en trouverez bien plus que celles que nous avons soulignées par nos petites flèches. En effet par exemple les fléches 1, 2, 3, 4, mettent encore en relief ces localités extrêmement blanchâtres que nous avons déjà mentionnées plus haut, mais ici l'on perçoit surtout des formes sousjacentes très géométriques où règnent à profusion, angles droits et blocs parallélépipédiques. Insistez surtout pour analyser au bout de la flèche 4, cette zone discoïdale très lumineuse où des rayons longitudinaux s'évadent étrangement.
    Si vous revenez au bout de la fléche 3 vous y découvrirez deux rainures étrangement parallèles qui remontent vers une sorte de structure en forme de T. A propos de lettre, le bout de la flèche 5 aboutit à une sorte de N.
    Pour terminer, jetons un coup d'œil avec notre loupe sur le bout de la fèche 6 où l'on voit nettement une sorte "mur en angle droit " qui relie au dessus d'un sombre petit cratère, deux plateformes dont l'une à gauche, est franchement rectangulaire et très lumineuse et l'autre à droite à la forme d'un E. Curieux... n'est-ce pas que tout cela ? ... Il conviendrait donc d'agrandir cette structure pour mieux voir de quoi il s'agit vraiment et exclure toute illusion d'optique. Mais hélas nous ne sommes pas équipés pour cela...

   La photo suivante n'a pas besoin de commentaires, car elle supporte évidemment les mêmes questions sur ces traînées blanchâtres.



   Voici aussi le cratère n° 5 qui serait dû, d'après les astronomes en question, à une extrusion de lave, car évidemment avec les formes très géometriques qu'il a, il aurait bien du mal à être fait par un météor et notez aussi, avec votre loupe, les formes bizarres en bout des flèches (1 et 2) :



   Les pages 38 et 39 de ce Paris Match sont bourrées de cratères de couleur bleue, obtenue grâce à un filtre spécial et voici deux images que nous en extrayons:

 


   Ne trouvez vous pas que ces cratères ont une forme curieuse plutôt exagonale, un peu érodée certes, mais par contre leurs bords blanchâtres, eux, sont si lumineux que l'on dirait que le sol vient à peine d'être remué ?

   Il en est de même du petit cratère circulaire au bout de la flèche 1 de la photo suivante:



   Par contre la structure bizarre gigantesque que l'on voit au bout de la flèche 2 est tellement extraordinaire que nous en avons déjà tiré plusieurs articles que vous pourrez lire à :

    Et en voici deux agrandissements plus significatifs:



   Disons pour simplifier que la sorte de flèche qui surplombe cette "super-structure", si elle était verticale mesurerait, à elle seule, près de 8km.

III Conclusion

    Nous espérons donc en conclusion, chers amis de Concorde, que notre article, ne nous a pas trop hissé sur des hauteurs vertigineuses et que tout en recherchant ce n° 1028 de Paris Match du 18 Jan 1969 , pour son excellent reportage sur votre bel oiseau, vous aurez aussi à cœur de demander à vos amis journalistes de vous donner au moins, un coup de main pour vous permettre de retouver absolument le négatif ( qui seul fera foi dans cette affaire) que cette revue a utilisé pour en imprimer la page 33, où comme vous venez de le voir l'incroyable se fait jour. Et bonne chance donc dans vos futures recherches...

IDYLLE Fred

  Article mis en page le 02/06/03 et revu le 03/06/03 puis le 05/06/03 puis le 06/06/03 puis le 11/06/03 puis le 10/08/03 puis le 15/08/03 enfin le 13/04/05.
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