Après des péripéties terribles, Dans l'eau glacée en inspectant la poupe un plongeur s'aperçoit que le Nautilus a été saboté. Il n'a plus aucun gouvernail latéral, le navire ne peut plus plonger convenablement pour accomplir sa mission.
Plongeur découvrant que le Nautilus a été saboté.
L'équipage veut évidemment s'en retourner au bercail. Le Sponsor le magna de la Pressse
William Randolph Hearst, lui demande d'abord d'abandonner:
La Presse demande à Wilkins d'abandonner .
Puis
tout à fait contraditoirement, Wilkins reçoit un télégramme qui exige la poursuite de la mission quelques soient les risques:
Puis un télégramme exige la poursuite de la mission.
C'est à n'y rien comprendre. Devant un choix cornélien : être ruiné après son échec en faisant demi-tour en rupture de son contrat avec le sponsor, ou continuer et risquer la vie de 20 hommes, Wilkins décide de poursuire la mission sous la banquise malgré les protestations de l'équipage. Sous trois mètres de glace, impossible de connaître sa position. Le Nautilus ne peut plus communiquer. Les journaux annoncent qu'il est perdu. Après avoir parcouru quelques milles sous la banquise, le Nautilus découvre heureusement une cuvette ouverte, où il peut rejoindre la surface. Mais la radio est en panne, et il faudra attendre près d'une semaine pour la réparer et faire savoir que l'équipage a survécu.
le Nautilus est alors repéré et sauvé. Sur place des observations scientifiques importantes sont effectuées sur la gravité, la géophysique, la cartographie, etc...des données exceptionnelles pour l'époque et donc la mission n'a pas été tout à fait inutile. Mais le pari d'atteindre le
"pôle nord" est perdu. Le sponsor met sa menace à exécution et refuse de payer. Quand le Nautilus arrive en Norvège, il est trop endommagé pour poursuivre sa route. Il est envoyé par le fond devant le port de Bergen, avec le rêve perdu de Wilkins, ainsi que sa notoriété. L'affaire est totalement étouffée par les journaux du sponsor
Hearts et Wilkins totalement oublié, finira sa vie à 70 ans dans une bourgade
(Framingham) de Pensylvanie. Et c'est, on le sait, en Mars 1959, soit 28 ans après, que le sous-marin nucléaire américain Skate, après être passé sous la banquise arctique fit surface au point unique où, dit-on
la rotation de la Terre est nulle, et que l'on considère actuellement comme le Pôle Nord. Un dernier hommage fut rendu par l'équipage du Skate, à
Sir George Hubert Wilkins, et ses cendres furent répandues sur la glace.
Fin de l'émission de Thalassa.
Mais cette expédition avait peut-être un but caché, que nous allons essayer de révéler.
En effet, revenons si vous le voulez bien, à notre article :
Nous y avions mentionné les déclarations suivantes de
F Amedeo Giannini extraites de son livre
"Mondes au delà des pôles":
(Nous vous faisons grâce des phrases en anglais) :
Début de citation:
" La découverte mémorable, le 12 Décembre 1928, d'une terre jusque là inconnue au-delà du Pôle Sud, découverte faite par le capitaine Sir George Hubert Wilkins, exige que la science revise la conception qu'elle s'était faite depuis 400 ans du profil sud de la Terre". Dumbrova explorateur russe.
Puis il y a ensuite :
"
Le "San Francisco Call" de cette époque a transcrit une interview exclusive de l'explorateur dont les extraordinaires révélations avaient été faites à l'Université de Santa Clara. Les organes de presse montrèrent des photographies de l'explorateur australien, le Capitaine Sir George Hubert Wilkins ".
" Ainsi donc on apprend qu'un explorateur russe
Dumbrova fait état
(on ne sait pas où) d'une déclaration extraordinaire d'un explorateur australien du pôle Sud:
Capitaine Sir George Hubert Wilkins. Cette déclaration fut exposée dans le
San Francisco Call et la date hélas n'est pas mentionnée. Que de recherches en perspective pour un passionné de la vérité qui pourrait s'attacher à cette incroyable affaire.
Avis aux audacieux."
"En 1928, les expéditions polaires du Capitaine
Sir George Hubert Wilkins et du Vice Amiral Richard Evelyn Byrd des USA ont pénétré effectivement au-delà du Pôle Sud dans la direction du sud et ils ont découvert cette terre s'étendant au moins 5 miles au-dela de l'extrémité mathématique originelle sud de la Terre.
(A ce propos cette estimation de 5 miles représente la meilleure obtenue par triangulation et il n'y a pas d'autre moyen d'y arriver). De modernes expéditions ont pénétré dans 5 000 miles d'une extention territoriale, dont l'extrémité ne fut pas atteinte. Quand bien même cette extrémité serait atteinte, une autre de même nature pourra se présenter. Une telle évaluation à répétition pourrait continuer indéfiniment. Il n'y
a pas de fin physique à la Terre aux extrémités Nord et Sud"
En résumé
Giannini nous déclare:
(Un condensé original de cet ouvrage a été présenté dans les universités américaines en 1927-1930. Depuis lors le Bureau de la Recherche Navale U.S. et les forces d'exploration de Marine Américaine en ont confirmé les principales caractéristiques. Depuis le 12 Décembre 1928, les expéditions polaires de la Marine U.S. ont mis en évidence l'existence d'une terre indéterminée s'étendant au-delà des deux pôles hors des frontières de notre seul globe déterminées par la théorie copernicienne de 1543.
Fin de citation.
Il est donc évident que si en
Décembre 1928,
Wilkins avait déjà repéré une terre inconnue en Antarctique, il devait bien se douter qu'il en existait une semblable en Arctique, qu'il avait, peut-être aussi survolé d'après les déclarations
(non explicitées) de
Thallassa, vues plus haut. Il nous faut donc rechercher tous les carnets de bord de cet aviateur hors du commun
Wilkins, pour savoir ce qu'il aurait découvert au pôle Nord, après ou même avant cette date
12 Décembre 1928. C'était bien là une mission qui devait être dévolue aux journalistes de
Thalassa, avant qu'il nous parlent n'est-ce pas évasivement, de
"la recherche d'un continent cachée dans les glaces du pôle Nord", de cet explorateur. Wilkins savait très bien ce qu'il recherchait et les autorités américaines aussi.
(d'où l'explication du fameux télégramme contradictoire, car l'enjeu en valait bien la chandelle)
III Conclusion
Bravo pour Thalassa d'avoir réhabilité la mêmoire de cet explorateur hors du commun, mort dans l'oubli total.
Mais, et ce
"mais" prend ici une résonnance toute particulière, nous avons dû, une fois de plus, lire entre les lignes de ce reportage apparemment plein de candeur, pour découvrir que ce Monsieur
George Hubert Wilkins, avait bien déjà fait des découvertes extraordinaires au Pôle Sud
(et sans doute aussi au Pôle Nord) et que son expédition de
Mars 1931, n'était pas si innocente que cela. Mais c'était à ces journalistes de Thalassa qui ont bien plus de moyens d'investigation que nous, de nous éclairer sur ce point. Ils ont
"oublié" de le faire et comme nous l'avons déjà dit, ils ont bien loupé le coche.
De plus, on s'étonne que la Dame
Maria Piacasarini, soi-disant spécialiste des régions polaires et passionnée des exploits de
Wilkins, n'ait pas eu dans les œuvres de la bibliothèque montrée par Thalassa, la fameuse déclaration de
George Hubert Wilkins exposé dans le
San Francisco Call de l'époque et qu'
ARTivision, lui, serait infiniment ravi de posséder.
Donc, Messieurs les reporters de
Thalassa, vous pouvez encore rattraper le coup, en retrouvant ce document incroyable du
San Francisco Call de l'époque, et ensuite, cela vous permettrait de faire un nouveau reportage d'un niveau plus audacieux, qui vous amenerait à faire aussi des
"révélations extraordinaires sur les ouvertures polaires", et révélations qui fusent désormais de partout en ce moment, sur le Web.
( A bon entendeur salut ...)
IV prolongement rélélateur spécifique en date du 15/01/06.
Nous avons mentionné plus haut, que lors de son périple allant de la ville Bergen en Norvège à son escale au Spitzberg, le bassin arctique avait alors en passant, par
Wilkins et son équipe, été scientiquement bien étudié par de nombreuses mesures de variables terrestres . Mais où en est-on actuellement ?
Dans la revue
"Science Magazine" n° 4
de Novembre 2005, nous avons découvert, un paragraphe très significatif à ce sujet concernant des études faites au
Pôle Nord, que nous vous présentons donc aujourd'hui. Ce paragraphe est extrait un article édifiant de 47 pages intitulé
"Les mystères de la Terre", où bien des énigmes de la planète sont évoquées.
Pour les puristes, voici le point de départ de ce chapitre:
Mais revenons à notre paragraphe intéressant le Pôle Nord. Voilà de quoi il s'agit :
Un climat subtropical au pôle Nord, il y a 55 millions d'années.
En 2004, les premiers résultats de la mission de forage arctique
ACEX (Arctic Coring EXpedition), gérée par l'INSU dans le cadre du programme
IODP (Integrated Ocean Drilling Program), indiquaient que le pôle Nord a connu dans le passé
un climat subtropical. Grâce à l'analyse de carottes de sédiments forées jusqu'à 400m de profondeur sous le plancher océanique, les chercheurs vont pouvoir réévaluer l'histoire de la formation du bassin arctique.
Le pôle nord, synonyme de glace et de froid, a connu
un climat subtropical, il y a 55 millions d'années. C'est ce que révèlent les premières analyses des carottes de glaces récoltées par la mission ACEX. L'équipe de cette mission, qui comprend des scientifiques de 8 pays, a foré jusqu'à 400 m de profondeur sous le plancher océanique, sous une profondeur d'eau de 1300 m. Les forages les plus profonds obtenus précédemment dans cette région n'étaient que de 16 m.
Selon
Jan Backman, de l'Université de Stockholm, l'un des deux chefs de la mission, ces carottes remontent à une époque où il n'y avait pas de glace sur la planète. Elles vont nous apporter une énorme quantité d'informations sur le climat de l'Arctique. Elles vont nous dire comment le climat a changé, et peut-être pourquoi.
Les premières analyses, réalisées en cours de mission, indiquaient que les carottes contiennent des
microfossiles de plantes et d'animaux caractéristiques d'un climat subtropical et d'un environnement de mer peu profonde. Ces algues fossiles révèlent que les eaux de l'océan Arctique étaient à cette époque
beaucoup plus chaudes (environ 20°C) alors que la température actuelle est de l'ordre de -1,5°C. Ces fossiles datent d'une période connue comme le maximum thermique du Paléocène-Eocène, brève période datée d'environ 55 millions d'années, au cours de laquelle un épisode de climat très chaud a créé un effet de serre naturel provoquant un apport massif de carbone dans les eaux marines et dans l'atmosphère.
" Nous avons été également très surpris de trouver des conditions d'eau douce pendant cet épisode de réchauffement extrême ", ajoutait le
professeur Backman.
" C'est l'indice des conditions environnementales beaucoup plus instables que ce qui était initialement envisagé. Nous avons maintenant un échantillonnage de sédiments qui remontent jusqu'à 56 millions d'années, déposés sur un socle daté de 80 millions d'années. "
Partie de
Tromsô (Norvège)
le 8 août 2004, l'expédition s'est terminée le 14 septembre. C'était la première fois qu'un forage du plancher océanique était réalisé dans cet environnement englacé, si hostile. L'expédition a d'ailleurs été menacée par
des blocs de banquise atteignant jusqu'à 10 m d'épaisseur qui ont dû être fragmentés, et par des ours trop curieux.
Une équipe élargie de scientifiques s'est ensuite retrouvée à l'
Université de Brême, en Allemagne, pour décrire et échantillonner les carottes récoltées. Des travaux en laboratoire seront nécessaires pour mieux comprendre ces changements radicaux du climat de l'Arctique.
(Nos remerciements à l'INSU - www.insu.cnrs.fr - pour les informations contenues dans son dossier " Terre ").
Fin de citation
Article mis en page par Idylle Fred le 12/01/06, puis revu le 14/01/06, puis le 06/02/06, puis le 18/02/06.
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