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F.IDYLLE &COPY 1997


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Avant-propos
L'article qui va suivre est de  Joël Baran qui exerce le dur et noble métier d'éducateur dans le Nord de la France. En effet, qui peut nier actuellement que le  contact avec les jeunes enfants de la génération du Troisième Millénaire est chargé certes, d'enrichissements personnels, mais aussi d'une responsabilité incommensurable que seule une profonde connaissance de l'Histoire et des réactions humaines peut permettre de maîtriser. Merci donc à l'ami Joël pour son aimable participation culturelle à notre site.

Fred IDYLLE       

  
Dieu veut-il la guerre ?

    Le titre pourra paraître provocateur, surtout en cette période de drames et d'incertitudes qui ne laisse personne indifférent sur la planète. Un américain s'est déjà posé ce genre de questions parfois dérangeantes il y a quelques années ou plutôt les a posées directement à Dieu. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, les réponses sont venues ! Pour ceux qui n'auraient jamais entendu parler de Neale Donald Walsch, le plus simple serait de reprendre la présentation qui lui est consacrée dans l'ouvrage suivant :Conversations avec Dieu" Tome 1 ( Editions Ariane et J'ai Lu ).

 " Neale Donald Walsch approche de la cinquantaine et fait le bilan de sa vie : il vient de perdre son travail, ses quatre mariages se sont soldés par des échecs et sa santé est défaillante. pris de colère, il écrit une lettre pleine de doutes à Dieu. Et là, le miracle se produit ! " Dieu " lui répond de façon claire et compréhensible.(note du webmaster :la réponse vint par une sorte d'écriture automatique en un état second) .

     Un entretien qui durera plusieurs années, où les questions les plus intimes et les plus énigmatiques trouveront réponse : pourquoi suis-je si malheureux ? Pourquoi l'homme doit-il souffrir ? ..."

   L'extrait, que vous trouverez ci-dessous, est tiré du tome1 de " Conversations avec Dieu " et a été choisi  particulièrement pour son contenu sur la guerre, sur le droit de tuer et inévitablement sur ce qui est " bien " ou " mal ". Par ailleurs, le fait qu'il débute sur la notion de réincarnation n'est pas un choix innocent car il montre à quel point ces révélations se démarquent de ce qui est prêché habituellement dans nos paroisses occidentales. Le visionnaire américain, Edgar CAYCE ( voir l'article de Fred IDYLLE " Edgar CAYCE et la fin des temps " ), de par son éducation très traditionnaliste, a eu lui-même beaucoup de réticences à accepter cette loi fondamentale.

 Note:Pour des commodités de lecture, W se rapportera à Neale Donald Walsch et D à Dieu. Les mots ou les phrases " qui se manifestaient avec une emphase particulière ( comme si Dieu les faisait retentir ) "  ont été repris ci-dessous en italique conformément au texte original. Votre " Messager " s'est juste permis de surligner en bleu ou en rouge les passages susceptibles selon lui de répondre aux interrogations issues des tragiques événements du 11 septembre 2001 qui ont aussi fait de la part du webmaster Fred IDYLLE d'un article de circonstance placé à l'adresse eb:" Rêve utopique après une journée mondiale de stupeur "

...

W : Tu me dis que je suis ici parce que je le veux?

D : Bien entendu.  Oui.
W : Je l'ai choisi?
: Oui. 
W :  Et j'ai fait ce choix bien des fois ? 
D : Bien des fois.
W : Combien de fois?
D : Encore cette question.  Tu veux un compte exact?
W : Donne-moi seulement une approximation.  Je veux dire: des poignées ou des dizaines ?
D : Des centaines.
W : Des centaines?  J'ai vécu des centaines de vies?
D : Oui.
W Et j'en suis arrivé là?
D : C'est un bon parcours, en fait.
W : Oh, vraiment, hein?
D : Absolument. Écoute: dans des vies antérieures, tu as vraiment tué des gens.
W : Qu'y a-t-il de mal à ça?  Tu as dit toi-même que, parfois, la guerre est nécessaire pour mettre fin au mal.
D : Nous allons devoir élaborer là-dessus, car je vois que cet argument est utilisé, et à tort (tout comme tu le fais à     présent), pour tenter d'appuyer toutes sortes d'arguments ou justifier toutes sortes de folies.        
    Selon les normes d'échange humain les plus élevées que J'aie observées, tuer ne pourra jamais être un moyen justifié d'exprimer de la colère, de dégager de l'hostilité, de « redresser un tort » ou de punir un agresseur.  Il est vrai que la guerre est parfois nécessaire pour mettre fin au mal c'est vous qui l'avez dit.  Vous avez déterminé, dans la création du Soi, que le respect de toute vie humaine est, et doit être, une valeur primordiale.  Votre décision me plaît, car Je n'ai pas créé la vie pour qu'on la détruise.
     C'est le respect de la vie qui rend parfois la guerre nécessaire, car c'est par la guerre à un mal imminent ou immédiat, c'est en vous défendant contre une menace immédiate envers une autre vie, que vous affirmez Qui Vous Êtes en relation avec cela. Selon la loi morale la plus élevée, vous avez le droit (en fait, selon cette loi, vous en avez l'obligation) de faire cesser une agression commise sur la personne d'un autre ou la vôtre.
 
Cela ne veut pas dire qu'il soit approprié de tuer pour punir, pour riposter, ou pour régler les petits différends.  Pour l'amour du ciel !  Dans ton passé, tu as tué quelqu'un, en duel personnel, pour l'affection d'une femme et tu as appelé cela protéger ton honneur, alors que cet honneur, tu étais en train de le perdre.  Il est absurde d'utiliser la force meurtrière pour résoudre une discussion.  Bien des humains utilisent encore la force (la force meurtrière) pour résoudre des discussions ridicules, même aujourd'hui.

Atteignant le sommet de l'hypocrisie, certains humains tuent même au nom de Dieu - et c'est le plus grand blasphème, car cela ne dit rien de Qui Tu Es.

W : Oh, alors il y a quelque chose de mal dans le fait de tuer ?

D : Revenons en arrière.  Il n'y a rien de « mal » nulle part. « Mal » est un terme relatif qui indique le contraire de ce que vous appelez «bien». 

Mais qu'est-ce qui est « bien »?  Peux-tu être véritablement objectif en ces questions ? Ou est-ce que « bien » et « mal » ne sont pas que de simples descriptions que vous avez plaquées des événements et des circonstances, à partir de votre décision?

Et sur quoi, dis-moi, repose ta décision?  Sur ta propre expérience?  Non.  Dans la plupart des cas, tu as choisi d'accepter la décision de quelqu'un d'autre.  Quelqu'un qui est venu avant toi est supposé s'y connaître mieux.  Parmi tes décisions quotidiennes sur le « bien » et le « mal », très peu viennent de toi à partir de ta compréhension des choses. 

C'est particulièrement vrai à propos des questions importantes.  En fait, plus la question est importante, moins tu es susceptible d'écouter ta propre expérience, et plus tu sembles prêt à t'approprier les idées d'un autre.

Cela explique pourquoi tu as abandonné, à toutes fins pratiques, le contrôle entier de certaines zones de ta vie et certaines questions qui surviennent dans l'expérience humaine.

Ces domaines et questions comprennent très souvent les sujets les plus essentiels à ton âme : la nature de Dieu, la nature de la vraie moralité, la question de l'ultime réalité, les questions de vie et de mort entourant la guerre, la médecine, l'avortement, l'euthanasie, toute l'étendue et la nature des valeurs personnelles, des structures, des jugements.  La plupart d'entre vous les avez abdiqués, assignés à d'autres.  Vous ne voulez pas prendre vos propres décisions sur ces questions.

«Quelqu'un d'autre doit décider! Je vais suivre, je vais suivre! vous exclamez-vous.  Quelqu'un d'autre doit me dire ce qui est bien et mal! »

C'est pourquoi, en passant, les religions humaines rassemblent autant d'adeptes.  La nature du système de croyance ne compte presque pas, pourvu qu'il soit ferme, cohérent, clair dans ses attentes envers l'adepte et rigide.  Selon ces critères, on trouve des gens qui croient en presque n'importe quoi.  Le comportement et la croyance la plus étrange peuvent être - ont été - attribués à Dieu.  C'est la volonté de Dieu, disent-ils.  La parole de Dieu.  Et il y a ceux qui acceptent cela.  Avec joie.  Car, vois-tu, cela élimine la nécessité de penser.

Alors, parlons du fait de tuer.  Peut-il y avoir une raison justifiable de tuer quoi que ce soit?  Penses-y.  Tu découvriras que tu n'as besoin d'aucune autorité extérieure pour te donner une direction, d'aucune source supérieure pour te fournir des réponses.  Si tu y penses, si tu examines tes propres sentiments, les réponses te seront évidentes et tu agiras selon elles.  Voilà ce qui s'appelle agir selon ta propre autorité.

C'est quand tu agis sur le pouvoir des autres que tu crées des problèmes.  Les États et les pays doivent-ils tuer pour atteindre leurs objectifs politiques?  Les religions doivent-elles tuer pour renforcer leurs impératifs théologiques?  Les sociétés doivent-elles tuer en réaction contre ceux qui violent les codes de comportement?

Tuer est-il un remède politique approprié, une façon de convaincre spirituellement, ou une solution aux problèmes sociaux ?

Alors, peux-tu tuer quelqu'un qui essaie de te tuer?  Utiliserais-tu la force meurtrière pour défendre la vie d'un proche?  Celle de quelqu'un que tu ne connais même pas ?

Tuer est-il une façon convenable de se défendre contre ceux qui tueront si on ne les arrête pas d'une autre façon?  Y a-t-il une différence entre tuer et commettre un meurtre?  L'État voudrait que tu croies que tuer pour compléter un projet purement politique est un acte parfaitement défendable.  En fait, pour exister en tant qu'entité de pouvoir, l'État a besoin de ton adhésion complète.

Les religions voudraient te faire croire qu'il est parfaitement défendable de tuer pour répandre, faire connaître et imposer leur vérité particulière.  En fait, pour exister en tant qu'entités de pouvoir, les religions ont besoin de ton adhésion complète.

La société voudrait te faire croire qu'il est parfaitement défendable de tuer pour punir ceux qui commettent certaines offenses (différentes au fil des années).  En fait, pour exister en tant qu'entité de pouvoir, la société a besoin de ton adhésion complète.

Selon toi, ces positions sont-elles correctes ? As-tu pris la parole de quelqu'un à cet égard?  Qu'en dit ton Soi?  Il n'y a ni « bien » ni-« mal » à propos de ces questions.  Mais tes décisions dressent un portrait de Qui Tu Es.  En effet, par leurs décisions, vos États et nations ont déjà dressé ces portraits.

Par leurs décisions, vos religions ont créé des impressions durables, indélébiles.  Par leurs décisions, vos sociétés ont peint leurs autoportraits, aussi.

Ces portraits te plaisent-ils ? Est-ce que ce sont les impressions que tu désires laisser?  Ces portraits représentent-ils Qui Tu Es?

Sois prudent en ce qui concerne ces questions.  Elles exigent parfois que tu réfléchisses. 

Réfléchir est difficile.  Faire des jugements de valeur est difficile.  Cela te place en position de pure création, car tu devras souvent dire : « Je ne sais pas.  Je ne sais tout simplement pas. » Mais tu dois tout de même prendre une décision.  Alors, tu devras choisir.  Tu devras faire un choix arbitraire.  Un tel choix (une décision qui ne vient d'aucune connaissance personnelle préalable) s'appelle pure création.  Et l'individu est conscient, profondément conscient, qu'en prenant de telles décisions, le Soi se crée.  

Une oeuvre aussi importante n'intéresse pas la plupart d' entre vous.  La plupart d'entre vous préférez la laisser à d'autres.  Ainsi, la plupart d'entre vous n'êtes pas vos propres créateurs, mais des créatures de l'habitude : vous êtes des créatures des autres.

Alors, quand d'autres t'ont dit comment tu devrais te sentir, et que cela contredit directement la façon dont tu te sens vraiment, tu éprouves un profond conflit intérieur.  Quelque chose de profond en toi te dit que ce qu'ont dit les autres n'est pas Qui Tu Es.  Alors, où aller à partir de cela?  Que faire?

Tu te rends d'abord chez tes spécialistes de la religion: les gens qui t'ont amené là au départ.  Tu vas voir tes prêtres, tes rabbins, tes pasteurs et tes maîtres, et ils te disent de cesser d'écouter ton Soi.  Les pires d'entre eux tenteront de t'en détourner par la peur; de te détourner par la peur de ce que tu connais intuitivement.

Ils te parleront du diable, de Satan, des démons et des esprits maléfiques, de l'enfer, de la damnation et de toutes les choses effrayantes qu'ils peuvent imaginer pour t'amener à voir à quel point ce que tu savais et sentais intuitivement était mauvais, et que tu ne trouveras le réconfort que dans leur pensée, leur idée, leur théologie, leurs définitions du bien et du mal, et leur conception de Qui Tu Es. La séduction ne tient qu'à une chose : pour obtenir une approbation instantanée, tu n'as qu'à être d'accord.  Si tu es d'accord, tu recevras instantanément de l'approbation.  Certains vont même chanter, crier, danser et agiter les bras en chantant alléluia!

Il est difficile de résister.  Tant d'approbation, une telle réjouissance, parce que tu as vu la lumière, que tu es sauvé!  Les approbations et démonstrations accompagnent rarement les décisions intérieures.  On célèbre rarement celui qui choisit de suivre sa vérité personnelle.  En fait c'est tout le contraire.  Non seulement les autres oublieront-ils peut-être de te célébrer, mais ils vont peut-être te soumettre au ridicule.  Quoi ?  Tu penses tout seul ?  Tu décides toi-même ?  Tu appliques tes propres critères, tes propres jugements, tes propres valeurs?  D'ailleurs, pour qui te prends-tu ?

En vérité, c'est précisément la question à laquelle tu es en train de répondre.

Mais il faut accomplir ce travail dans une grande solitude.  Sans récompense, sans approbation, peut-être même sans que personne ne le remarque.

Alors, tu poses une très bonne question.  Pourquoi continuer ? Pourquoi même se lancer sur une telle voie?  Qu'y a-t-il à gagner en entreprenant un tel voyage ? Où en est le motif ?  Quelle en est la raison ?

La raison en est ridiculement simple.  IL N'Y A RIEN D'AUTRE À FAIRE.

W Que veux-Tu dire?

D : Je veux dire que c'est tout.  Il n'y a rien d'autre à faire.  En fait, il n'y a rien d'autre à faire pour toi.  Toute ta vie, tu vas faire ce que tu fais maintenant - tout comme tu l'as fait depuis ta naissance.  La seule question, c'est : est-ce que tu le feras consciemment ou inconsciemment?

Tu vois, tu ne peux pas décrocher du voyage.  Tu t'y es embarqué avant de naître.  Ta naissance n'est qu'un signe que le voyage a commencé.

Alors, il ne s'agit pas de savoir : pourquoi se lancer dans un tel voyage?  Tu as déjà commencé.  Tu l'as fait dès ton premier battement de cœur.  Il s'agit de savoir: est-ce que je veux parcourir cette voie consciemment ou inconsciemment ? Avec ou sans vigilance?  En tant que cause ou en tant qu'effet de mon expérience?

Pour la plus grande part de ta vie, tu as vécu les effets de tes expériences. À présent, tu es invité à en être la cause.  C'est ce qu'on appelle vivre consciemment.  C'est ce qu'on appelle marcher dans la conscience.

Alors, comme Je l'ai dit, nombre d'entre vous avez parcouru une certaine distance.  Vous avez fait un progrès non négligeable. Alors, vous ne devriez pas avoir l'impression, après toutes ces vies, de n'être arrivés « qu'à » cela.  Certains d'entre vous êtes des créatures hautement évoluées, dotées d'un très solide sentiment du Soi.  Vous savez Qui Vous Êtes et vous savez ce que vous aimeriez devenir.  Vous savez même comment y arriver.

C'est un grand signe.  C'est une indication certaine.

W : De quoi?

D : Du fait que vous n'avez encore que quelques vies à vivre.

W : Est-ce bien ?

D : Ce l'est, à présent - pour toi.  Et ce l'est parce que tu le dis.  Il n'y a pas longtemps, tout ce que tu voulais faire c'était de rester ici. À présent, tout ce que tu veux faire c'est de partir.  C'est un très bon signe.

Il n'y a pas longtemps, tu as tué des choses - des bestioles, des plantes, des arbres, des animaux, des gens, et à présent, tu ne peux tuer quelque chose sans savoir exactement ce que tu fais, et pourquoi.  C'est un très bon signe.

Il n'y a pas longtemps, tu vivais ta vie comme si elle n'avait aucun but. À présent, tu sais qu'elle n'a aucun but, sauf celui que tu lui donnes.

Il n'y a pas longtemps, tu suppliais l'univers de t'apporter la Vérité. À présent, tu dis ta vérité à l'univers.  Et c'est un très bon signe.

Il n'y a pas longtemps, tu cherchais à être riche et célèbre. À présent, tu cherches à être tout simplement et merveilleusement ton  Soi.

Et il n'y a pas très longtemps, tu Me craignais. À présent, tu M'aimes, suffisamment pour M'appeler ton égal.

W : Ah, bon sang... Tu me fais plaisir.

D : Tu as raison de bien te sentir.  Tous ceux qui utilisent l'expression «bon sang» ne peuvent mentir.

W : Tu as vraiment un sens de l'humour, n'est-ce pas...

D : J'ai inventé l'humour! ...

Fin de l'extrait.

Neale Donald Walsch est l'auteur actuellement de 6 ouvrages, tous disponibles et édités aux Editions Ariane :

  • Conversations avec Dieu Tome 1
  • Conversations avec Dieu Tome 2
  • Conversations avec Dieu Tome 3
  • L'amitié avec Dieu
  • Communion avec Dieu
  • Pratiques de Vie

Remerciements :

=> A Fred IDYLLE pour m'avoir fait découvrir ces livres essentiels.

=> Aux Editions ARIANE pour m'avoir permis de reprendre l'extrait ci-dessus.

le 19 Septembre 2001: Joël Baran      

 

Pour tout contact au sujet de cet article : Joël Baran

    Article mis en page  par Fred Idylle le 04/10/01 et revu le 16/05/05.

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